[#] Heart . of . Glass
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 TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration (3)

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Prof. Elliot McAlister

Prof. Elliot McAlister


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MessageSujet: TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration (3)   TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration (3) EmptyLun 22 Juin - 21:39

Contexte :

Citation :
C'est à la piscine - majestueuse - de l'Hôtel que l'ambiance se réchauffe. Les transats ont été retirés pour se transformer en piste de danse au rythme d'une musique endiablée. La piscine en elle même a été en partie recouverte de ballons blancs & chocolats, invitant à la détente et à la volupté... si vous êtes assez courageux pour piquer une tête en pleine nuit, bien sûr.
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Jack Golding

Jack Golding


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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration (3)   TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration (3) EmptyLun 22 Juin - 22:26

    [Je vais poster court parce que j'écoute le MJ suprême. TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration (3) 706713]


    Jack n'avait écouté que cinq secondes à peine du discours du Directeur de l'hôtel, et ça lui avait arraché un baillement. Elle ne supportait pas l'inaction sous toutes ses formes, c'était connu. Tout comme elle détestait faire quelque chose qui ne lui plaisait pas, parce qu'elle était obligée. Elle était un esprit libre & sauvage, et si elle ne désirait pas écouter le discours surfait d'un employé bidon, rien ni personne ne pouvait la forcer. En effet, il était très facile d'attirer l'attention de Jack Golding, mais tout aussi aisé de la perdre. Elle avait ce pouvoir quasi enfantin de s'émerveiller de tout, mais celui qui l'était tout autant de se lasser dans la seconde. Comme une enfant qui passait d'un jouet à un autre avec indécision, Jack papillonnait d'amis en amis, de soirées en soirées, de bras en bras. Elle pouvait se changer un nombre incalculable de fois et semblait tellement inconstante qu'elle en était fatigante. Après un long soupir lancé à l'assemblée qui semblait boire les paroles de ce Elliot Wellimachin, Jack s'empara discrètement d'une coupe de champagne qu'elle siffla dans la seconde, puis de deux autres. Et elle s'eclipsa, ses deux coupes de champagne à la main. Elle disparut de sa démarche féline et assurée, se frayant un chemin jusqu'à la sortie sous les regards parfois amusés, mais souvent courroucés. Damn it. Après tout, on était jeunes qu'une seule fois, même si on s'en souvenait toute sa vie, alors autant pas perdre de temps à écouter des discours rasoirs. La cérémonie des Oscars lui suffisait amplement, en terme de soirée chiante à mourir. Enfin, que ne ferait-elle pas pour son Papa ? Le grand acteur Hollywoodien qui savait rendre dingue la ménagère, l'étudiante et la working girl. Un miracle. Recevoir des petites culottes de façon quotidienne semblait lui avoir tapé sur le système, puisque plus Ralph Golding vieillissait, plus il les choisissait jeunes et semblait immature. La semaine dernière, Jack l'avait surpris en train de fumer un joint dans le patio et il avait esquissé une moue hypergênée, comme un ado pris sur le fait. Jack l'avait trouvé si ridicule qu'elle aurait pu en rire, si elle ne l'aimait pas autant. Surtout qu'il était déjà allé en desintox pour bien plus, alors un joint...

    Enfin extirpée de ce petit salon rasoir, Jack se surprit à attendre la venue de Zachary. RIDICULE. Ce petit con avait encore fauté juste avant leur départ, avec une grognasse qu'elle haissait. Le père de cette fille insipide était acteur et tentait par tous les moyens de faire de l'ombre à son Papounet, ce qui semblait impossible, vu son ventre bedonnant et son manque de talent. Alors sa garce de gamine avait dû séduire son mec, classique. Si Jack parvenait parfois à jeter l'éponge parce que se battre en permanence contre les pulsions du gros baiseur qui lui servait de copain était vain, elle ne pouvait pas laisser passer cette fois ci. Merde, elle détestait cette fille, c'était réciproque, et il le savait. Comme si, pour une fois, il n'avait pas pu la garder dans le pantalon. Jack lui aurait bien offert une scène mémorable, mais elle avait envie de profiter de ses vacances, loin de tout le monde. La presse, les pseudo amis, et tout le reste. Elle ne l'avait pas privé de sexe non plus, puisque c'était la meilleure façon de l'envoyer baiser ailleurs. En plus, Jack aurait été elle même de mauvaise humeur. Elle avait trouvé mieux : depuis ce matin, elle le privait d'attention. Ils pouvaient baiser, mais mis à part ce contexte là, elle ne lui adresserait pas la parole, et l'ignorerait complètement jusqu'à nouvel ordre. Jusqu'à ce qu'il soit débarrassé de la grosse impureté que représentait cette Tallulah-catin, en fait. Oubliant son connard de mec, mais tout aussi sexy, Jack se dirigea vers la piscine, encore vide, puisque tous les moutons écoutaient un discours rasoir en vénérant le plouc qui leur avait offert des vacances. Néanmoins la musique était sympa et elle sûrement s'y déhancher toute la soirée. Seule ou non. S'amuser n'avait jamais été un problème pour Jack.

    Après avoir vérifié qu'elle était bel et bien seule, Jack afficha un sourire malin et retira sa paire d'escarpins. Elle laissa glisser sa mini robe Pucci également - oui, style Californien oblige - sur le sol et l'envoya balader d'un coup de pied un peu plus loin. Elle remercia Dieu qui lui avait fait enfiler des dessous ce matin, ce qui n'était pas toujours le cas, elle les oubliait souvent en soirée (aa), et s'assit au bord de la piscine, les pieds dans l'eau. C'était vraiment bon. Mais pas assez. La jeune femme se laissa glisser délicatement dans la piscine, de l'eau jusqu'à la taille. C'était parfait pour se rafraîchir, et à hauteur idéale pour déguster ses coupes de champagne, sagement posées sur le rebord. Putain, c'était ça la vraie vie. Aucune contrainte, aucune règle. Et dire, que c'était SA vie, au quotidien. Le pied.
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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration (3)   TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration (3) EmptyMar 23 Juin - 15:57

    Attentif et disponible, Alexander était typiquement le genre d’hommes à pouvoir écouter une litanie sur la sexualité des escargots. Personne ne prétendait que cela l’intéressait ou l’amusait, il s’agissait seulement de remarquer l’impressionnant fond de gentillesse - ou de stupidité - qu’il mettait en œuvre pour agir de la sorte, et non avec indifférence. Du début jusqu’à la fin, il prêtait une attention toute particulière à ce que quiconque pouvait bien ressentir comme nécessaire de lui raconter ; parfois, cela s’avérait fructueux, notamment parce que quelqu’un qui attire confiance obtient des informations, mais il fallait bien reconnaître - et Alexander le premier - que, la plupart du temps, c’était autant de temps perdu. Plutôt que d’être méprisant, il avait néanmoins choisi d’être conciliant et de cautionner - en tous les cas le plus souvent possible - les inintéressants faits d’une vie aussi inintéressante que la personne la vivant.
    Personne n’avait idée de ce qu’Alexander aurait pu faire pour son image et pour son job : il s’agissait sans doute là de la « rançon de la gloire ».

    Cet Elliot McAlister avait cependant quelque chose de profondément déplaisant. Ce n’était pas seulement dans sa manière de parler, mais aussi dans son attitude, son style vestimentaire, sa posture et surtout le regard qu’il pouvait porter sur chacun d’entre eux. En tous les cas, il déplaisait particulièrement à Alexander qui, discrètement posté dans un coin reculé de la pièce, avait une vue d’ensemble donnant tant sur l’homme en lui-même que sur son auditoire.
    Vu ainsi, c’était encore pire. Le jeune journaliste avait cette affreuse sensation qu’il existait un observateur et des observés, sans être nécessairement l’un. Il fallait lui accorder, aussi, qu’il était tout bonnement sceptique à propos de ce voyage, de ces vacances, et des affreuses coïncidences qu’elle comportait. Parce qu’il était observateur, Alexander avait immédiatement discerné Olivia parmi la foule. Le cauchemar. Non, il n’éprouvait rien pour elle que de l’indifférence, mais l’inverse n’était pas aussi simple.

    Quand le discours prit fin - ce qui, Dieu merci, ne mit pas longtemps - Alexander poussa un soupir qui se noya dans sa coupe emplie de champagne. Sans en avoir bu une seule gorgée, il se délectait uniquement du parfum singulier qui s’en dégageait. Le champagne n’avait, paraît-il, aucune odeur en soi mais seulement un simulacre provenant du gaz. Sans faire la différence, et sans même réellement s’y intéresser, le jeune Woods se contenta principalement de poursuivre ses vagues observations sans approcher. Se mêler à la foule, certes oui, mais avant d’en savoir un peu plus sur chacun.
    Et, comme tout le monde le savait, rien ne valait la distance. Mais, toujours aussi dubitatif au bout de quelques instant, Alexander fit le choix de renoncer à ces petits rats de laboratoire - l’ironie de l’histoire - qui ne seraient finalement que ses compagnons de vacances. « Vacances ». En soi, le mot sonnait déjà faux à ses oreilles. Qui diable pouvait vouloir des vacances quand il travaillait pour le Los Angeles Times, en dehors de la rubrique astrologique ? Petit sourire ironique sur les lèvres, Alexander abandonna son verre sur le bord d’une table et s’éclipsa.

    Faisant quelques pas, et trop content d’être seul, il sortit son téléphone cellulaire du fond de sa poche. Il constata avec déplaisir qu’il n’avait aucune nouvelle de la ville si cher à son cœur. Ce n’était pas qu’une question d’affect, mais également de passion. A cet instant, il était si sceptique par mécanisme qu’il en était presque à souhaiter devoir quitter cet endroit de toute urgence pour une affaire politique de la plus haute importance à couvrir. Pensez-vous… cela avait été si difficile de le mettre au départ que le rapatrier serait un jeu d’enfant. Alexander s’était convaincu qu’il finirait par apprécier ce « break », mais cette idée sonnait avec toujours plus de sarcasme dans sa tête.
    Daignant finalement ranger son portable, d’une inutilité flagrante par ici, dans le fond de sa poche, il observa les lieux présents de son errance. Ce fût à la fois magnifique et cruel. Magnifique par le cadre idyllique que la piscine présenta à ses yeux, dans une décoration d’un goût excellent et une ambiance globalement attractive (impression globale qu’il eut l’amertume de trop apprécier à son goût), mais cruel par la vision qui s’offrit à lui parallèlement : Jack Golding. Deux mots suffisaient à traduire sa froide déception. Elle. Cette… Elle. Bien malgré lui, son ressentiment brisa sa banale mauvaise humeur et crut de manière proprement exponentielle. En trois secondes à peine, il se sentait débordé de ce terrible et aiguisé mélange semblable à de la lave en fusion parcourir ses veines. Un massacre. Ces « vacances » allaient être un massacre.

      « Si Dieu existe - et je ne le lui souhaite pas - il a un humour… très spécial, dit-il en s’avançant suffisamment pour être vu, le tout sur un ton typique de conversation. Cela dit, je sais maintenant pourquoi je ne prends jamais de vacances. »
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Jack Golding

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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration (3)   TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration (3) EmptyMer 24 Juin - 1:43

Jack était une fille d'instinct plutôt impulsive, qui suivait son coeur à la place de son cerveau, en agissant bien avant de réfléchir. D'ailleurs, la plupart du temps, elle ne réflechissait pas. Non pas qu'elle ne possédait pas un cerveau en parfait état de marche, ou que son QI avoisinait celui de Paris Hilton - loin de là. Simplement, foncer droit dans un mur semblait bien plus amusant que d'écouter sa raison, qui devait forcément être celle d'une grognasse de quatre vingt balais, ridée et frustrée, pour être si chiante. Comme elle ne supportait pas les gens pessimistes, elle ne se considérait pas comme 'impulsive' mais comme une fille 'spontanée'. Dit comme ça, ça en jetait carrément plus. C'est pourquoi Jack n'avait aucun scrupule à larguer Zachary sur un coup de tête après une tromperie. Ensuite, elle en avait encore moins à refaire son portrait dans les journaux poubelles qu'elle méprisait la plupart du temps, avec une interview 'exclusive'. "Oui, il était un véritable malotru. Bien sûr qu'il était invivable, quelle question. Un bon coup, lui ? Non mais vous voulez rire ? C'était la torture quasi quotidienne, puis faire semblant, mais quel métier ! Heureusement qu'elle avait hérité des talents de comédienne de son père, parce que sinon, Zach aurait de lourds soucis d'égo." En bref, elle expliquait à qui voulait l'entendre - ou non, d'ailleurs - à quel point ce garçon était insignifiant, détestable et devait être rayé de la surface de la Terre, parce que respirer le même oxygène que lui était la pire des humiliations. Trois jours plus tard, calendrier en main, Jack s'affichait de nouveau aux côtés de Zachary, tous deux dans des tenues parfaitement assortis, un sourire aux lèvres et un frappuccino Starbucks, et elle clamait sur les chaînes de TV qu'il était l'homme de sa vie. Oui, c'était un sacré numéro. Jack était infatigable, irrationnelle, et parfois instable. Mais dans le bon sens. Certes, elle amusait autant qu'elle agaçait, mais personne ne pouvait dire d'elle qu'elle était chiante comme la pluie. Elle était pénible, mais elle restait une distraction intéressante par son caractère pour le moins spécial.

... Et paradoxal. Parce que quand elle ne crachait pas sur son petit copain canon, Jack se faisait un plaisir de révéler les "dirty little secrets" de son milieu sur un ton conspirateur. Ca, le public adorait, et Jack adorait le public. Parce qu'il l'adorait et parlait d'elle sans qu'elle ait eu besoin ni d'une rehab honteuse - si il fallait passer par la case maigreur atroces et cernes dessinées à la truelle, non merci - ni d'une sex tape outrancière aux positions incongrues dans des lieux glauqes de préférence. Non, son caractère et son goût immodéré pour la fête & la mode avait suffi. Jack était certes futile, mais possédait les mêmes occupations que le commun des mortels, ce qui la rendait proches d'eux. Certes, elle dépensait plus d'argent qu'eux, et ses fêtes étaient nettement plus trash, mais à part ça, elle passait sa vie à boire des cocktails, à danser sur les tables et à s'acheter des fringues démentes. Un peu comme Mme tout le monde, en somme. Une Mme tout le monde jeune et active, bien entendu. Oui, Jack adorait cracher sur son milieu superficiel et rire du nombre de pétasses refaites qui débarquaient chaque année, pensant vivre le rêve américain, et qui finissaient toutes dans un film X ringard avant même sa sortie. Elle aimer parler des travers des gens du milieu qu'elle fréquentait et s'en moquait bien souvent, mais avec bienveillance, puisqu'elle n'était pas méchante. Les gens adoraient le fait qu'elle leur fasse des confidences, bien que les principaux concernés finissaient par la haïr plus vite que la Lumière. Ce dont elle se fichait, puisque Jack se fiche de tout ; à part de sa propre personne. Parce que comme tout être qu'on élève sur un piédestal, Golding junior était égocentrique. Sans même s'en rendre compte. Barbotant au bord de la piscine et soupirant d'aise en entendant encore le clapotis d'une cascade non loin, Jack entreprit de siroter l'une de ses deux coupes de champagne tout en tapotant frénétiquement sur son Burberry dernier cri à l'intention de Perez Hilton, afin de lui raconter les prémices de ses vacances, en exclusivité.

Jack adorait ce type depuis qu'il avait rapporté quel connard Zachary était, il y a de ça déjà quelques mois. Certes, elle avait vu rouge en apprenant une tromperie supplémentaire de son copain via un blog de potins, mais l'article était si condescendant à son égard et tellement mignon qu'elle s'était mise à sortir avec son auteur régulièrement. Elle avait d'ailleurs milité pour le mariage gay en sa compagnie il y a peu et le tshirt qu'il lui avait offert lui servait encore parfois de pyjama. Parce que si il y a bien un défaut que Jack ne possédait pas, c'était l'intolérance. En règle générale, chacun pouvait faire ce qu'il souhaitait, elle approuvait. Les pratiques sexuelles étranges, le mauvais goût vestimentaire ou les goûts culinaires atroces, rien ne la choquait. C'est pourquoi, lorsque cette crétine de Miss California avait répondu être contre le mariage homosexuel devant des millions de téléspectateurs, Jack avait littéralement vu rouge. Non mais quelle connasse. La Californie était connu pour être l'un des états les plus libres et les plus en avance sur son temps. Bordel, c'était l'Etat d'Harvey Milk, non ? Alors que cette fille retourne d'où elle venait, c'est à dire dans un pauvre ranch perdu en Arkansas. Cette bimbo-bombasse et elle même avaient bien failli en venir aux mains, et depuis, Jack avait décrété qu'elle allait reprendre ses études et s'engager en politique. Oui. Elle y songeait presque sérieusement. Simplement, rester assise des journées entières à écouter des gens rasoirs débiter des trucs qui la passionnaient autant que le cycle migratoire des baleines semblait une torture trop forte. Le genre de trucs qui la tueraient sûrement en trois jours. Et elle ne pouvait pas mourir, sinon, que deviendrait Los Angeles ? Cette ville ne pouvait pas survivre à sa perte, c'était évident (a). Bon, elle ne le pensait pas réellement, mais aimait à faire croire le contraire, puisque personne dans son entourage ne semblait réaliser que Jack était une fille très simple en réalité, qui usait et abusait du second degré.

D'ailleurs, dans le groupe de crétins binaires qui ne semblaient ni comprendre l'humour, ni l'auto dérision, ni rien du tout se trouvait ce journaliste hargneux et... insupportable ? Non, le mot n'était pas encore fort. Alexander Woods était exécrable et la mettait dans un tel état de rage à chaque fois qu'elle la voyait, que Jack était persuadée de finir cardiaque à trente ans. Cet homme devait être diablement aigri pour s'en prendre aussi méchamment et promptement à des gens qui ne lui faisaient strictement rien. Pire encore, à des gens qu'il jugeait sans connaître. La jeune femme devait bien reconnaître - même si elle préférait manger sa culotte que de l'avouer - que son ton mordant était plutôt correct. Ouais, peut être même bon. En entendant sa voix Ô combien agaçante et ses remarques insupportables lancées sur un ton banal, comme si ils s'échangeaient quelques politesses, Jack en lâcha son portable à l'eau, lâchant un juron. Et MERDE. Oui, elle était vulgaire, et ne faisait pas réellement dans la finesse ou la subtilité. Comme à chaque fois qu'il venait l'importuner, elle se sentit bouillir. Mais littéralement. Tant et si bien qu'elle avait l'impression que l'eau de la piscine allait augmenter d'une dizaine degrés, bouillir, et devenir un jacuzzi. Elle allait sortir de l'eau, partir à la recherche de ses escarpins, lui planter dans la rétine et après... Après, elle avisera. Peut être qu'elle lui ferait manger ses propres yeux. Ou pas, en fait. Pour l'instant, Jack était interdite. Elle qui espérait avoir le droit à des vacances sans aucune contrainte, voilà que la seule personne dont la présence l'agaçait au plus haut point venait d'apparaître dans son champ de vision. Comme un putain de cheveu sur la soupe. Un putain de miracle, mais dans le mauvais sens du terme. Un miracle de Satan, genre. Oui, genre. Prête à le noyer dans la piscine pour sauver ses vacances, Jack se hissa promptement sur le rebord afin de sortir de l'eau telle une furie pour fondre sur Alexander.

Ca n'était juste pas possible. Elle nageait en plein délire, ou en plein cauchemar, elle hésitait encore. A ce moment précis, Jack se fichait éperdument qu'elle soit trempée, ruisselante et en sous vêtements. Elle se rapprochait d'un pas rapide du garçon en pointant un index rageur en sa direction. Lui, semblait presque impassible, comme à son habitude. Ce qui eut pour effet de décupler la colère de Jack, parce qu'elle détestait avoir l'air d'une furie qui s'agitait inutilement alors que la personne en face restait calme. C'était d'un rageant. Certes, elle était née avec le gêne du psychodrame, mais ce n'était pas une raison pour la laisser s'enfoncer de la sorte, bordel. Une personne polie aurait pu s'énerver à son tour pour la rendre moins ridicule. C'eût été la moindre des choses, non ? Ses yeux clairs semblaient lancer des éclairs tandis qu'elle venait de se rapprocher d'Alexander, comme pour vérifier qu'il n'était pas un mirage. Mais bien l'être le plus chieur de cette Terre, en personne. Génial, tout bonnement génial. C'était sûr, elle allait l'étriper. Et le violer. Ou l'inverse.


- Vous ?! Ici ?! Non mais dites moi que je rêve. C'est un putain de cauchemar. Rassurez-moi vous êtes ici pour combien de temps ? Un jour, deux peut être ? Allez disons cinq, grand maximum. Si pendant ce laps de temps, j'évite de croiser votre air suffisant, je devrais parvenir à passer de bonnes vacances en oubliant que vous êtes ici pour me les gâcher. Et puis d'abord, qu'est-ce que vous fichez ici ? Vous n'avez pas mieux à faire ?! Oh, je sais pas moi, un politicien corrompu à pourchasser, un papier bidon vantant les mérites de l'écologie à écrire, j'en sais rien, un truc. N'importe quoi. Même un article haineux sur votre blog ridicule de post ado immature ça m'irait. Tout ce que vous voulez, le temps que vous le fassiez loin d'ici.

Jack avait parlé d'une traite ou presque, sans réellement reprendre le temps de respirer. Maintenant ça allait mieux. Assez pour qu'elle puise poster ses poings sur ses hanches et esquisser une moue boudeuse jusqu'à ce qu'il disparaisse hors de sa vue, et retourne d'où il venait, c'est à dire à Los Angeles. C'était bien la première fois qu'elle souhaitait sa présence dans SA ville, d'ailleurs. C'était assez drôle, comme pensée, sachant que la plupart du temps, elle le rêvait loin, loin, loin. En Sibérie, par exemple. Ou en plein milieu du Sahara. Même l'Alaska lui conviendrait, ce n'était pas si loin, et si ses sarcasmes lui manquaient, Jack pourrait toujours lui envoyer une boîte de hareng pour survivre aux hivers hyperrudes. Mais là, elle était en vacances, et devait se battre déjà avec Zachary, pas besoin de rajouter des conflits au programme. Elle voulait se relaxer, et cette chose, enfin, ce garçon ne semblait pas pouvoir le comprendre. A cause de lui, elle allait être sans cesse énervée, de mauvaise humeur, grossière, et instable. Elle allait devoir oublier sa guerre de l'attention avec Zachary pour qu'il opine de la tête à chaque fois qu'elle sortirait une nouvelle grossièreté sur Alexander. Parfois, elle se sentait l'âme d'un poète.
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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration (3)   TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration (3) EmptyMer 24 Juin - 20:43

    Absolument malgré lui, Alexander se mit à rire. Après avoir vainement essayé de demeurer impassible devant une telle scène, il dut se reconnaître vaincu quand le risible d’une telle attitude face à lui supplanta de très loin son implication à la détester. Jack. Elle n’avait pas son pareil pour le pousser autant à la colère qu’à… rire ? N’était-elle pas franchement mignonne ainsi ? Ou juste terriblement sexy ? N’importe qui de sensé se serait concentré sur la manière hargneuse dont elle s’approchait jusqu’à pouvoir l’assassiner dans la seconde, mais Alexander, lui, n’eut d’yeux - et ce malgré lui toujours - pour sa sculpturale silhouette ruisselante d’eau. Elle ne pourrait sans doute pas deviner cette pensée qui s’envola sitôt qu’elle commença à parler. Après quoi il ne put qu’étouffer un rire avant de le laisser aller.
    Oui, c’était humiliant pour notre chère Jack, mais, un peu plus un peu moins, elle ne devait plus guère sentir la différence.

    Devant une telle déclaration, Alexander se contenta de chercher au fond de lui-même le plus grand sérieux avant d’avoir n’importe quelle répartie. Difficile. Très difficile. C’était dans cet instant que le mot « fou rire » prenait tout son sens.

    Plus dépassé qu’il n’était irrévérencieux - pour une fois, il parvint tout de même à prendre sur lui et à effacer cet accès de rire proprement incontrôlable. Non seulement il n’avait pas exactement cherché à être blessant, mais il ne le regrettait tout de même pas pour autant. Aux vues de ce qu’elle venait de lui dire, elle n’en méritait pas tellement plus finalement. Autant aurait-il été susceptible qu’il aurait pris chaque ligne de son speech pour en défaire ce qui était tout sauf un argumentaire, autant était-il complètement au-dessus de cela depuis longtemps, qu’il préféra embrayer - littéralement - sur quelque chose d’absolument différent, et de corrélé cependant.

    « Votre maîtrise de notre langue s’est améliorée, je crois. »

    Il la toisa un court instant avant de croiser les bras. Si elle semblait bien décidée à le dégoûter une bonne fois pour toute d’avoir délaissé son travail pour quelques jours de vacances - et un mois, en fait - Alexander finit par en avoir presque envie, voire besoin. Il voyait, lui aussi, d’un mauvais œil qu’ils doivent - potentiellement - se croiser - et guère plus - un mois durant, mais cela ne fit qu’ajouter à sa suspicion initiale. Seul quelqu’un le connaissant parfaitement bien aurait pu savoir que réunir Olivia et Jack sur la même île que lui pourraient ruiner son peu de sérénité. S’il ignorait encore beaucoup de modalités de ces absurdes vacances prétendument « gagnées », il se sentait fondamentalement en veine… sous n’importe quelle incohérence existait quelque qu’aucun vernis ne saurait recouvrir parfaitement.
    Alexander, sans doute encore trop naïf, se promit d’y resonger, n’étant absolument pas sur le point de mettre la main dessus. Pourtant, le grand sceptique qu’il était aurait dû, immédiatement, mettre la main sur ces détails faisant mauvais genre de le paysage (et pourtant).

    « Quitte à pondre un article en vacances, j’aime autant que cela ne soit pas sur vous, n’ayez craintes, lâcha-t-il après un long silence, haussant les épaules (tandis que, sur ces mots, il se tournait à demi pour s’éloigner). Oh, fit-il en se ravisant, charmante tenue, nota-t-il d’un sourire ironique (quoi qu’il n’en pensa pas moins). Je suppose que c’est une nouvelle façon de sponsoriser l’exhibitionnisme… ou la prostitution, je me tâte encore. »

    Lui adressant son sourire le plus chaotique, Alexander tourna les talons en haussant de nouveau les épaules, aussi détaché qu’il le put.
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Jack Golding

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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration (3)   TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration (3) EmptyDim 28 Juin - 20:50

Il riait. Cet enfoiré R-I-A-I-T. Et apparemment, ça n'avait pas l'air de le déranger plus que ça. Enfin, lui au moins, semblait satisfait de la tournure que prenait ce séjour. C'est sûr, ce n'était pas LUI qui allait devoir se coltiner un être irascible, exécrable, incroyablement cynique et superchieur, évidemment. Lui, il allait juste croiser de temps à autres une fille super sympa, sociable, souriante, géniale et drôle, à en voir la façon dont il se fichait joyeusement d'elle. Vous comprendrez bien que le rapport de force était donc altéré. Alexander allait cohabiter avec une fille extra - elle, en l'occurrence - tandis qu'elle allait devoir supporter un être insupportable au ton incisif et aux réflexions mordantes qui faisaient toujours mouche. A moins qu'en ce beau temps de congés, il laisse au placard le journaliste agaçant pour montrer un garçon charmant. N'importe quoi. Est-ce qu'il était charmant en soirée ? Non. Charmant en terrasse ? Non. Charmant dans la rue ? Non plus. Peut être était-il charmant enfermé dans son appartement, seul avec Dieu seul sait quoi. Sûrement des livres. Et des films à la rigueur. Jack l'imaginait rabat-joie au possible, puisqu'il était aussi pénible qu'elle était futile. Elle ne pouvait pas décemment l'imaginer avec des amis, ou pire une copine. Il finirait probablement vieux garçon avec comme seul ami des trucs d'intellectuel. Des occupations chiantes à mourir, donc. Alexander paraissait toujours tellement irrévérencieux et critique qu'elle ne pouvait pas décemment lui imaginer une vie de couple, ou vie sociale tout court. Il ne devait être bien que tout seul, entouré d'objets qu'il pouvait critiquer à loisir sans que ceux ci ne rétorquent, bien sûr. Mais pour l'instant, il se moquait clairement d'elle et bizarrement, Jack affichait plus un air clairement surpris qu'un visage déformé par la haine qui la dévorait pourtant quelques secondes auparavant. Aussi loin qu'elle se souvenait, elle ne l'avait jamais vu rire. Certes, il partait parfois d'un éclat de rire ironique et moqueur lorsqu'il la raillait, et l'arrêtait aussi sec. Là, il semblait réellement perdre pied, et rire de bon cœur. Genre, avec joie, gaieté et tout ce qu'en suit. Et Jack semblait juste incapable de prononcer le moindre mot, ou même de le frapper pour le faire taire. Elle ne trouvait même pas la scène humiliante, trop ébahie qu'elle était par ce phénomène étrange de la Nature. Elle l'avait fait rire. Il était capable de rire, donc. Intéressant. Bon, d'un coup, il devenait légèrement moins coincé et pénible, certes, mais toujours aussi insupportable, puisqu'une fois la surprise passée, Jack dût bien admettre qu'il se moquait joyeusement d'elle et les nerfs la reprirent bien vite. Alexander avait le pouvoir d'agir sur ses hormones, ou sur un truc dont elle ignorait l'existence. Il la rendait toujours littéralement dingue, et limite borderline. Même si elle venait d'éclater de rire à la boutade d'un ami, l'apercevoir dans son champ de vision lui donnait des envies dingues et l'emplissait toujours d'une certaine rage. Il la mettait hors d'elle en permanence. Le voir rester presque stoïque à chaque fois, comme si la faire tourner en bourrique l'amusait était encore plus rageant. Jack n'avait jamais essayé de réfléchir plus que ça à ce que le garçon insupportable déclenchait en elle, parce qu'au fond, elle était persuadée de ne pas vouloir connaître la réponse. Le détester tout simplement était tellement plus facile ! Jack attendit que le rire d'Alexander difficilement contenu se calme de lui même et leva ses yeux clairs au ciel à sa remarque. Mais quel connard de puritain. Comme si les insultes n'étaient pas entrées dans le vocabulaire courant. Il y en avait même dans le dictionnaire. Alors peut être n'était-elle pas subtile, ou très raffinée - au moins ELLE, elle ne possédait pas un balai enfoncé profondément dans son derrière - mais ça ne faisait pas d'elle une fille idiote connaissant à peine 1000 mots différents. Ce qu'il pouvait être chiant, avec ses airs supérieurs et son intelligence qu'il tâchait d'étaler dès qu'il en avait l'occasion. Ok, il avait fait des études. Et alors ? Elle était une bien meilleure personne que lui, du moins, vachement plus sympa. Comme quoi, les études, ça ne faisait pas tout. Loin de là.

- Oh, merci. commença-t-elle d'un ton ironique et qui montrait plutôt bien son agacement La prochaine fois, je vous citerai du Shakespeare, peut être que vous m'épargnerez votre air condescendant, comme ça. En tout cas, sachez que le rire ne vous sied pas du tout au teint, ça vous donne l'air idiot. Ou légèrement psychopathe, j'hésite encore. Enfin, il faut dire que c'est tellement étrange de vous entendre rire... Il ne manquerait plus qu'une parole gentille de votre part pour que je commence à croire à ces histoires de lavage de cerveau et de vilains Aliens envahisseurs.

Jack esquissa un sourire amusé, parce qu'au fond, c'était bon de se rendre compte que même les êtres les plus détestables au monde restaient quand même des humains. Et que parfois, ils pouvaient rire. Même si c'était pour une raison mauvaise, c'était pas grave. Alexander remontait nettement dans son estime par ce simple éclat de rire presque spontané, si loin de l'image qu'il lui renvoyait en pleine face presque toujours, et qu'elle détestait plus que tout. Certes, elle la détestait, mais il fallait tout de même bien avouer que l'image était loin d'être déplaisante et que sa haine décuplait plein d'envies qui la surprenaient elle même. Jack avait du mal à comprendre ce qui pouvait parfois la pousser à avoir de lui sauter dessus dans la seconde, alors qu'elle l'incendiait de ses yeux furibonds. Certes, elle avait toujours été un peu perverses sur les bords et n'avait pas non plus les moeurs les plus respectables du monde, mais après tout, elle avait grandi à Los Angeles, ville d'excès par excellence. Jack ne comprenait pas non plus pourquoi tant de gens faisaient du sexe une affaire d'Etat. Peu importait l'âge, les pratiques ou ce genre de choses le temps qu'il y avait une réciprocité, bien sûr. Elle n'était pas le genre de filles à être accro au lit conjugual, à heure fixe et ne voyait pas ce qu'il y avait de mal à ça. Par contre s'imaginer avec Alexander Le détestable, ça c'était Mal. Clairement mal. Mal, mal, mal, mal. Jack ne cessait de se répéter ce simple mot, parce que comme à chaque fois qu'elle se trouvait trop proche de lui, et qu'il faisait monter sa tension nerveuse, elle avait envie de lui sauter dessus. Pour le faire taire, bien sûr. Oui, bien sûr. Le fait qu'elle puisse se délester aisément de sa tenue en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire n'arrangeait pas non plus la chose. Fort heureusement, après un long silence gênant qui laissait le temps à son imagination galopante de s'emporter bien trop, Alexander sortit l'une de ses répliques dont il avait le secret et si Jack s'imaginait en train de lui arracher sa chemise, c'était maintenant pour lui lacérer le torse, jusqu'à vérifier qu'il y avait bien un trou à la place de son coeur, ou alors une simple machine. Ensuite elle arracherait la machine et la mangerait. Voilà. Jack n'eut pas le temps de réagir que déjà, il partait de sa démarche un peu traînante. Pardon ?! Pas décidée à le laisser filer et gagner la partie aussi facilement, elle se précipita un peu plus loin pour ramasser sa robe qu'elle avait laisser traîner sur le sol, et sans la remettre, se lança à la poursuite d'Alexander, lui saisissant l'avant bras pour le forcer à se stopper. Puisqu'il comptait ruiner ses vacances, elle allait faire des siennes un ENFER. Dorénavant, elle serait son ombre. Mais une ombre hyperchiante et collante. Bien fait.

- Ça s'appelle un maillot de bain et il paraît même que c'est décent dans la plupart des pays du monde. Certes, c'était ses sous vêtements, mais après tout, sous vêtements, maillot de bain deux pièces, ça revenait au même, non ? Euh, oui, presque. Et puis, entre nous, des prostituées vous devriez allez en voir plus souvent, ça vous rendrait moins frustré DONC moins désagréable.

Jack ponctua sa phrase d'un sourire doucereux, qui aurait eu l'air des plus charmants si elle ne venait pas de balancer une réplique qui l'était un peu moins. Après tout, ça n'était pas de sa faute si Alexander était si désagréable qu'aucune fille censée ne pourrait vouloir de lui, et que par conséquent il était forcément frustré, et donc encore davantage désagréable, si cela était possible, bien sûr.
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Lexie Lowell
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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration (3)   TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration (3) EmptyLun 29 Juin - 19:23

Les vacances commençaient bien. Ironie quand tu nous tiens, bien sûr. Il avait fallu que Lexie tombe nez à nez sur Callie et Kyle, ce couple si gnangnan que cela lui donnait la nausée. Main dans la main, se disant des mots d’amour, les deux jeunes étaient pitoyables et la demoiselle ne saurait dire lequel des deux l’était le plus. Callie, cette petite idiote sans intérêt, qui n’allait pas tarder à tomber de très haut, bien trop amoureuse pour ouvrir les yeux sur la véritable nature de son petit ami si parfait en apparences Ou alors Kyle, son amant, qui oubliait totalement Callie lorsqu’il était en compagnie de Lexie avec qui il passait des moments plus que torrides, et qui ne cessait de mentir à celle qu’il qualifiait de femme de sa vie. L’amour rendait les gens idiots, Lexie en avait désormais la preuve, bien qu’elle le savait depuis qu’Arthur l’avait détruite. De voir la demoiselle, Kyle en avait été chamboulé. Son regard l’avait trahit. Sans doute ne pensait-il pas retrouver son amante ici, alors qu’il croyait passer des vacances de rêve avec sa petite amie. Qui sait, voulait-il même oublier Lexie ? Cette dernière savait pertinemment bien qu’elle représentait un gros danger pour le couple. Kyle aimait Callie, sincèrement, mais il désirait tout autant Lexie, et ne pouvait se passer d’elle. Un jour où l’autre, le jeune homme devrait faire un choix et renoncer à l’une des deux femmes. Et Lexie ferait son possible pour qu’il la choisisse elle, pour mieux le repousser, et le briser, comme il avait fait au cœur de Lexie.

Aussi surprenant soit-il, après la fameuse scène de la chambre opposant le couple aux deux frères et sœur diabolique, forçant les premiers à changer de suite, Lexie avait reçu un rapide message sur son portable dont l’expéditeur n’était qu’autre Kyle. S’attendant à des insultes ou autre chose de ce genre, elle fut plus que surprise de voir que son amant lui demandait de la rejoindre, ce soir, au bord de la piscine. Que lui voulait-il ? Il semblait tellement gêné par la présence de Lexie devant sa petite amie et ne souhaitait sans doute qu’une chose, la voir partir pour enfin profiter de sa soit disant femme de sa vie. Malheureusement, la vie n’est pas si simple que cela. Et on ne se débarrassait pas de Lexie aussi facilement. Revêtant sa robe de soirée noire, qui mettait en valeur toutes les formes généreuses de la demoiselle qui faisaient tant rêver Kyle, Lexie pensa soudainement à Callie. La demoiselle comptait bien profiter de cette soirée, et espérait fortement un tête à tête avec son amant, et plus si affinités si possible. Quoi de mieux que batifoler en sachant que la petite amie cocue en question traînait dans le coin, pouvant à tout moment les surprendre ? Lexie avait longtemps rêvé à cette scène, imaginant dans les moindres détails l’expression de surprise mêlée à de la déception, mais surtout à la tristesse apparaître sur le visage de cette pseudo vierge effarouchée.

Pour une première soirée, les employés de l’hôtel avaient tapé forts. La piscine était recouverte de ballons et chocolats en tout genre. De nombreuses personnes discutaient entre eux. William avait préféré partir de son côté, Lexie s’était donc dirigée seule vers le lieu de rendez vous. L’endroit avait une ambiance quelque peu romantique, et un sourire apparut soudainement sur les lèvres de la demoiselle. Romantique. Kyle. Lexie. Et Non Callie. Parfait. La journée avait été haute en couleurs, et la soirée ne pouvait prendre que cette direction là aussi. Elle remarqua Kyle, assis sur une chaise longue, non loin de l’endroit où elle se trouvait. Respirant un bon coup, passant une main dans sa chevelure blonde, et faisant claquer ses talons aiguilles sur le sol mouillé à quelques endroits, Lexie rejoignit Kyle.


« Bonsoir. Ou devrais-je plutôt dire, re bonsoir. » Un sourire amusé se dessina sur les lèvres de Lexie, se rappelant la scène de la chambre et son petit jeu pour déstabiliser Kyle.


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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration (3)   TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration (3) EmptyMar 14 Juil - 18:44

« Chérie, je vais prendre une douche. »

Kyle déposa un baiser sur les lèvres de sa petite amie, et se précipita dans la salle de bain. Depuis, qu'elle s'était trouvée en face de son ex petit ami, l'atmosphère qui régnait sur le couple était plus que tendu comme si le passée les avait rattrapés. Autant l'un que l'autre. La présence de Lexie dans l'hôtel, l'avait perturbé et le tracassait quelque peu. La situation, si il ne la contrôlait pas deviendrait difficilement gérable. Il avait donc pris la décision et sans doute était-il inconscient du danger qui planait autour de son couple, de la voir en tête en tête. Kyle attrapa alors son portable, rangé dans la poche de son jean et envoya un message.

Citation :
Retrouve moi à la piscine, ce soir. Il faut absolument qu'on parle.

Simple. Précis. Il était bien sur evident qu'elle se doutait du sujet qu'ils allaient abordé, Lexie n'était pas idiote, loin de là. Cependant, il doutait de la confiance qu'il pouvait lui accorder à elle et à ses paroles. Il ne lui avait jamais caché la situation dans laquelle il se trouvait et elle l'avait accepté en toute connaissance de cause. Il était hors de question que son amante bien qu'il aimait les moments qu'ils partageaient, viennent perturbé et faire souffrir la femme de sa vie.

Il se déshabilla et fila sous le jet d'eau chaude en espérant faire de ses pensées, de lointain souvenir.


***


Finalement, il avait juste revêtu un smoking. L'inauguration de lui faisait pas plus envie que ça puisqu'au fond, il s'en fichait complètement. La raison de tant de classe ? Lexie. Elle l'attendait déjà surement. Callie quand à elle avait quitté la suite un peu plus tôt dans la soirée, jugeant bon de laisser reposer la tension qui s'était accumulée. Ils devaient parlé, c'était certain mais aucun des deux n'avaient voulu abordé le sujet tant redouté. Il le fallait. Il le devait. Regardant son reflet dans le miroir de la salle de bain, Kyle soupira. Mais qu'es qu'il faisait là, à se pomponner pour son amante ? N'était-il pas idiot ? En bon petit ami, il aurait du aller chercher Callie, l'embrasser, la rassurer et lui offrir les vacances qu'elle méritait. Mais malgré cela, l'intense sensation qu'il ressentait à l'idée de revoir son amante fut plus forte. Il inspira profondément et quitta la chambre sans plus attendre.

***


Il arriva sur place le premier ce qui l'étonna. Il s'installa sur une chaise longue et contempla l'horizon, réfléchissant à ce qu'il allait pouvoir lui dire. Quand soudain, des talons claquèrent sur le sol mouillé. Lexie.

Kyle se leva dés qu'elle le rejoignit

« Bonsoir. Ou devrais-je plutôt dire, re bonsoir. »

« Lexie ! » Tiraillé entre l'envie de déposer ses lèvres sur les siennes et de siffler entre ses dents qu'il la maudissait, Kyle se laissa tomber sur la chaise. « Merci d'être venue. » Il plongea son regard dans celui de son amante, un sourire aux lèvres. Qu'il était bon de la retrouver. « J'avais absolument besoin de te parler. » Fit-il, avant de reprendre plus sérieusement encore. « Callie ne doit pas savoir. » murmura t-il, préférant aller droit au but que de tourner trop longtemps autour du pot. Après tout, Lexie était disposé à comprendre.

Puis, et sans qu'elle n'ai le temps de lui répondre, il lui demanda. « Tout à l'heure, c'était ton petit ami avec toi ? » Kyle fronça des sourcils et se leva, se postant devant Lexie qu'il dévisagea.
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Lexie Lowell
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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration (3)   TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration (3) EmptyVen 17 Juil - 19:20

Il était beau dans son smoking. A croquer même. Etait-ce pour elle qu’il s’était revêtu de la sorte, ou bien seulement pour cette fichue inauguration à laquelle Lexie aurait volontiers échappé ? La demoiselle espérait fortement que ce soit pour elle. Elle en était presque sûre. Une soudaine envie d’un corps à corps s’empara soudainement d’elle mais, elle n’en fit rien paraître. Elle fit claquer ses talons jusqu’à lui, puis s’installa aux côtés du jeune homme. Elle n’avait alors qu’une envie, le déshabiller sur place. Lexie ne résistait pas à un homme en smoking, et encore moins lorsqu’il s’agissait de son amant pour qui elle avait éprouvé –et éprouvait encore- des sentiments. Avait-il aussi envie d’elle ? Avait-il envie de goûter à nouveau à ses lèvres couleur sang ? A son corps aux formes généreuses qui lui faisaient tourner la tête lors de leurs rendez vous ? Tant de questions sans réponse. Leur rendez vous ne finirait sans doute pas comme Lexie le souhaitait à ce moment même. Callie, la petite amie officielle et terriblement naïve de Kyle, n’était sans doute pas loin. La jeune Lowell se doutait fortement qu’il avait quelque chose d’important à lui dire et que cela ne l’enchanterait guère. Mais elle avait plus d’un tour dans son sac, et elle obtiendrait ce qu’elle désirerait. Elle n’en doutait pas une seule seconde lorsqu’elle planta son regard dans celui de son amant. Un sourire presque coquin sur les lèvres, Lexie se pencha et déposa un doux baiser sur la joue droite de Kyle avant de s’asseoir.

« Seulement de me parler, en es-tu sûr ? » son sourire coquin n’avait pas quitté ses lèvres. Malheureusement, Kyle prit un ton qui n’annonçait rien de bon. Un ton des plus sérieux. Un ton dont Lexie n’avait guère l’habitude d’entendre venant de la bouche de Kyle. D’ordinaire, d’autres sons, hum, s’échappaient de ses lèvres, et faisaient un tout autre effet sur la demoiselle. Le prénom de Callie transforma le sourire de Lexie en une grimace. Voilà donc pourquoi monsieur désirait tant la voir. Ce n’était pas parce qu’elle lui manquait, oh non, c’était juste pour garder sa chère petite amie et passer pour un parfait petit ami. Kyle gâchait leurs retrouvailles qui auraient du être torrides, animées. Lexie lui en voulait. Et lorsque la demoiselle était dans cet état là, les dégâts n’étaient jamais loin.

« Tout à l'heure, c'était ton petit ami avec toi ? » Il ne lui avait pas laissé le temps de répondre. Et elle ne prendrait pas la peine de le faire non plus. Chaque chose en son temps, et leur relation était alors le principal sujet de leur conversation, du moins, pour Lexie.

« Callie ne doit pas savoir. » répéta-t-elle sur un ton qui se voulait froid, mais aussi lassant. « Tu me le dis à chaque fois, Kyle, ... à chaque fois. C’est bon, la femme de ta vie n’en saura rien. » Un rire s’échappa de ses lèvres. « Tu t’en rends compte que tu l’appelles la femme de ta vie ? » Un silence se fit entendre, puis elle continua. « Elle n’en saura rien, mais je compte sur toi pour ne pas bousculer toutes nos habitudes, si tu vois ce que je veux dire… » Elle posa sa main sur la cuisse de Kyle, puis la remonta doucement jusqu’à son entre jambe.

« Et pour revenir à ta question, je ne sais pas. Et puis, je ne vois pas en quoi cela te concerne. » Elle rit. « Ne me dis pas que tu es jaloux… » Un sourire amusé apparut sur le visage de Lexie.
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Adam Samuels

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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration (3)   TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration (3) EmptyVen 17 Juil - 21:44

Adam, en homme poli et respectueux –ce qu’il était toujours-, avait assisté à l’inauguration, comme il y avait été invité, et contrairement à de nombreuses personnes, il avait écouté jusqu’au bout le dialogue du professeur. Néanmoins, à plusieurs reprises, le jeune homme avait quelque peu décroché, se mettant à penser à des choses diverses ainsi qu’à ces vacances qui s’annonçaient mouvementées, mais il aurait pu tout de même faire un résumé du long discours de McAllister à Ruth, prise d’une soudaine migraine et dans l’impossibilité d’assister à la soirée. Ah Ruth, cette chère Ruth. Ils étaient fiancés, ils étaient heureux, mais surtout amoureux. Malheureusement, elle beaucoup plus que lui. La raison ? Une autre femme avait pris possession de son cœur, bien avant que miss Jennings fasse son apparition dans la vie d’Adam. Cette fille n’était autre que Jack Golding, la fille de l’acteur pour qui son père travaillait. Le visage de la demoiselle s’était affiché dans les pensées d’Adam pendant l’inauguration d’ailleurs. Où était-elle ? Il la savait ici aussi, et s’en était réjoui. La connaissant, elle ne manquerait pas l’occasion de faire la fête, ce soir là. Et il serait là, encore, à jouer son sauveur et à la raccompagner jusqu’à sa chambre pour la coucher. Nombreuses étaient les fois où il avait voler à sa rescousse. Il avait toujours été là pour elle, comme elle l’avait souvent été dans le passé. Aujourd’hui, elle semblait l’oublier. Elle ne pensait même pas à le remercier. Elle n’avait en tête désormais plus qu’un esprit de fête. Elle ne pensait qu’à s’amuser, et en oubliait ce qu’était la vraie amitié, celle qui ne se brise jamais. Adam était pourtant encore là, prêt à accourir lorsque le besoin se faisait sentir, alors qu’elle ne semblait même pas s’intéresser à lui, changeant d’ami comme si elle changeait d’habits. Jack était un cas à part, un cas unique, peut-être était-ce pour cette raison que le cœur d’Adam battait toujours pour elle malgré lui ?

Marchant seul en direction de la piscine, il assista à une scène qui fit naître un sourire sur ses lèvres. Jack en personne en compagnie d’un homme, plus âgé qu’elle. Il ne comprit pas ce qu’il se passait véritablement, mais la dernière réplique de la demoiselle à l’encontre de l’homme le fit sourire. Il s’avança, mais n’osa pas intervenir, ou même ouvrir la bouche. Adam était le genre de personne pour qui le respect était quelque chose d’aussi important que l’amitié par exemple. Ses parents, enfin plutôt son père étant donné l’endroit où se trouve désormais sa mère –le ciel-, lui avait donné une éducation qui se voulait très respectueuse des principes, et très axée sur les bonnes manières donc. Il était toujours poli, calme, posé, quelque soit la situation. Il ne voulait donc en aucun cas s’imposer dans cette conversation plutôt mouvementée. Et il ne voulait pas non plus écouter leur discussion. En fait, il se demandait presque ce qu’il fichait là, à quelques mètres de la femme qu’il aimait secrètement depuis toujours. L’idée de quitter l’endroit, voire même de rejoindre sa fiancée parcourut donc son esprit, et il ne put admettre que c’était la seule chose à faire à ce moment là. Pourtant l’envie n’y était pas. Bien au-delà des bonnes manières qu’on lui avait instruit, Adam avait envie de parler à Jack. Ne sachant pas pour autant comment agir, il prit finalement la décision de partir. Il tourna alors les talons, lorsqu’il entendit son prénom. Jack l’aurait-elle remarqué ? Il en doutait, mais visiblement cette voix féminine lui appartenait. Il en donnerait sa main à couper. Il se retourna donc, se força à sourire, et passa sa main dans les cheveux, comme s’il était gêné, mal à l’aise.


« Oh, Jack. » Un sourire sincère prit possession cette fois-ci de son visage. Il avait la réponse à son interrogation. Cette soirée, il ne la passerait pas avec Ruth, il ne la rejoindrait tout du moins pas maintenant…
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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration (3)   TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration (3) EmptyMar 21 Juil - 16:07

Jack lançait toujours un regard furibond à Alexander sans lâcher le bras de ce journaliste plus qu'agaçant qui avait l'étrange pouvoir de la mettre dans tous ses états et de la rendre insupportable au possible. Alors que franchement, Jack pouvait être qualifiée d'un bon nombre d'adjectifs différents, mais pas de méchante. Elle n'avait aucune once de méchanceté en elle. Au contraire, elle était si désinvolte, volubile et en permanence emplie d'une joie de vivre presque fatigante qu'elle n'avait pas le temps d'être méchante. Certes, elle avait des tas de défauts, mais si l'on n'oubliait qu'elle était la fille d'une superstar et était plus que connue elle aussi pour ses frasques, elle était une girl next door, en plus cool. C'est tout. Jack se fichait des coups bas du milieu et de toutes les midinettes qui espéraient s'imposer en jouant à la plus garce. Ca ne marchait qu'un temps, puisqu'au fond, les gens s'attachaient à ceux qui avaient l'air proche d'eux. Et une garce de série tv, c'est bien quand c'est scénarisé, on l'adore, on la vénère, mais dans la vraie vie, on la méprise, puis la déteste, puis l'oublie complètement. Ce fut le cas d'un bon nombre d'actrices ou mannequin en devenir, oubliées parce qu'elles étaient tout bonnement très très connes. Jack n'était pas comme ça, et ses amis non plus. Ils étaient sûrement oisifs et futiles, mais au moins, eux, ils souriaient, ils riaient, ils buvaient, ils dansaient sur les tables si l'envie leur prenait, ils chantaient à tue tête leur titre préférés et s'offraient de grands élans d'affection sans pudeur aucune. Bref, ils vivaient. Bien sûr, le terme 'amis' était nettement éxagéré puisque des amis, Jack n'en avait pas réellement. Simplement elle ne s'en rendait pas compte puisque jamais oh grand jamais elle ne se fixait le nombril en cherchant des problèmes inexistants. Elle vivait au jour le jour sans se soucier de tout le reste. Mais il est vrai que ses fréquentations changeaient fréquemment. Ses BBF l'étaient le temps d'une semaine, voire un peu plus. Son répertoire était plein à craquer mais si un jour la jeune femme éprouvait le besoin de parler sérieusement, elle n'aurait sans doute pas trouvé une oreille réellement attentive. A l'exception de celle d'Adam, bien sûr. Jack était parfois nostalgique de l'époque où ils partageaient presque tout, mais n'avait pas le recul nécessaire pour comprendre que la seule responsable de leur éloignement, c'était elle. Après tout, ne se contentait-elle pas de ses 'Hey' enjoués dès qu'elle passait devant chez lui ? Si. Depuis qu'il sortait avec Ruth, quelque chose s'était encore davantage étiolé, et Jack ne pouvait s'empêcher de détester cette fille lisse et parfaite qui semblait tout droit sortir d'un cauchemar. Ou plutôt d'un magasine genre "Comment être une parfaite bobonne en dix leçons." Elle se moquait allègrement de leur couple hyper vieux jeu et pantouflard, mais jamais devant Adam, parce qu'elle l'estimait bien trop pour le railler. Ou alors tout simplement parce qu'ils n'étaient plus assez proches pour qu'elle se permette ce genre de remarques, aussi. Sans doute. D'ailleurs, c'est en apercevant Adam sur le point de partir - et seul, ce qui était un miracle, un miraculeux miracle même - que Jack lâcha promptement le bras d'Alexander Le Maléfique pour retrouver un semblant de sérénité. Autant le journaliste cynique jouait avec ses nerfs, autant Adam avait le don de l'apaiser, c'était étrange. Jack renfila sa robe courte et colorée - sans oublier 'hors de prix' - par la tête tandis qu'elle suivait Adam après l'avoir apostrophé et qu'il s'arrête. Ses escarpins siégeaient encore dans l'herbe et ils y resteraient jusqu'à nouvel ordre. Jack arriva à sa hauteur et l'accueillit d'un sourire joyeux, qu'on aurait même pu appeler 'sourire de camé' si Jack était une junkie. Ce qui n'était pas le cas puisque pour elle ce que les gens considéraient comme hype était forcément démodé. Donc la rehab était plutôt un suicide social à moins de s'appeler Kate Moss. C'est ce qu'elle se tuait à répéter à ses copains, qui continuaient mine de rien à avoir le nez dans la poudre. Idiots. Jack dût s'y reprendre à deux en regardant de partout autour d'elle à la recherche de la fille à l'air horriblement pincé. Enfin, la sorcière quoi. Bref, Ruth la femme idéale gnagnagna, sa petite amie. Elle semblait prendre un malin plaisir à ignorer le fait qu'ils étaient fiancés - ce qui ne servait à rien de nos jours, ne l'oublions pas - et continuait de la qualifier de "sa copine". De toute façon, sans être mauvaise langue - bien qu'elle l'était souvent - Jack ne croyait nullement à leur idylle. Premièrement parce qu'Adam méritait mieux qu'une fille trop lisse pour être honnête et deuxièmement parce que dans son milieu, aucun couple ne durait ou se jurait fidélité à vie, alors pour elle, c'était la normalité. Les couples étaient voués à l'échec, et l'amour ne durait jamais, les gens ne résistant pas à l'appel enivrant du sexe - avec quelqu'un d'autre que leur compagnon, bien sûr. Adam n'était pas comme ça, et Jack l'avait toujours considéré comme un OVNI, mais le genre d'OVNI qu'il était agréable de connaître et de côtoyer.

- Hey. Tu n'es pas avec l'au... ta petite amie ? Ruth était pire que Voldemort et Jack était persuadée que prononcer son nom lui donnerait de l'urticaire. Cette fille semblait la haïr si fort que l'aimer n'était pas à sa portée. Pourtant un sage avait dit un jour qu'aimer ses ennemis était la plus belle façon de leur porter sur les nerfs. Mais justement, ses ennemis lui portaient tellement sur les nerfs qu'ils la rendaient irrationnelle. Un peu comme Alexander. Sauf que contrairement à lui, Ruth n'était pas super sexy. Du moins, pas à son goût. Ca me fait plaisir de te voir. C'est drôle, il faut qu'on soit à Hawaii pour arriver à se voir alors qu'on habite à côté genre, 365 jours par an. Ah ah. Oui, ah ah. La faute à qui ? Jack ne se rendait absolument pas compte que sa petite boutade n'était pas drôle, puisqu'elle n'avait pas conscience d'être à l'origine du gouffre qui s'élargissait de plus en plus entre Adam & elle. Il était loin le temps où il venait dormir chez elle quand son père n'était plus capable de gérer le suicide de sa femme, et la perte d'une mère pour son fils...
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Adam Samuels

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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration (3)   TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration (3) EmptyMar 21 Juil - 19:33

Jack n’avait pas changé, toujours la même, aussi joyeuse, aussi … aussi Jack quoi. Il ne saurait la décrire, et pourtant, il l’avait connu par cœur… avant. Désormais, il n’était plus que le fils du chauffeur de son père pour la demoiselle. Qualifier leur relation d’amitié serait mentir, et pourtant, Adam ne peut se résoudre à la laisser filer. Elle était bien trop insouciante pour la laisser se débrouiller seule lorsque trop d’alcool circulait dans ses veines. Adam se sentait l’âme d’un sauveur, de son sauveur. Il n’arrivait pas à admettre qu’elle n’avait plus besoin de lui, qu’il devait partir, vivre sa vie avec sa fiancée, et l’oublier. Elle avait été son pilier, sa bouée de sauvetage lorsque sa mère était morte. Et si aujourd’hui, la demoiselle avait énormément changé, allant jusqu’à oublier son existence et leurs souvenirs communs, il ne pouvait se résoudre à mettre un terme à tout cela. Peut-être que les sentiments qu’il éprouvait à son égard y étaient pour quelque chose, sans doute même, mais quoiqu’il en soit, la vérité était tel qu’Adam n’oublierait pas Jack de sitôt. Elle avait bien trop marqué son adolescence, tout comme Ruth l’avait fait. Car oui, il ne fallait pas oublier qu’Adam était fiancé, et c’était franchement pas rien. C’était un engagement, le premier qu’il faisait vraiment, mais c’était aussi une promesse. Une promesse de mariage, et de vie commune. Une promesse d’un avenir ensemble, tous les deux, amoureux, et qui sait, avec des enfants. Ruth en voulait d’ailleurs trois, et aimait lui répéter. Et comme à chaque fois, un sourire amusé se dessine sur les lèvres d’Adam, qui ne peut s’empêcher de lui rappeler qu’ils avaient encore le temps. Cela ne voulait-il pas dire qu’ils les voyaient encore ensemble d’ici quelques années ? D’ailleurs, si Adam aurait oublié l’espace de quelques secondes l’existence de sa potentielle femme de sa vie, Jack s’était empressée de lui rappeler. Le ramenant donc sur terre, loin de ses pensées qui l’obsédaient et le perdaient, Adam plongea son regard dans celui de la jeune femme, avant de lui répondre.

« Ma fiancée, Jack. » Pourquoi fallait-il toujours qu’elle qualifie Ruth de petite amie. Ce n’était plus le cas, ou du moins plus exactement, et Jack semblait faire exprès d’oublier. Il aurait pu employé froid, voire lassé, mais le sourire ne l’avait pas quitté. « Pour te répondre, non comme tu peux le voir. Elle est restée dans notre chambre. Elle ne se sentait pas bien. Sans doute le voyage. »

Adam n’arrivait pas à savoir si Jack aimait ou pas sa fiancée. Ou même, si elle en était jalouse. Au fond de lui, il l’espérait. Cela voudrait dire qu’elle tenait à lui, autant qu’il pouvait tenir à elle. Ce n’était pas pour autant que le jeune homme était jaloux, n’allez pas croire. Il avait appris à voir Jack en compagnie de nombreux mâles plus riches, plus fêtards, plus drôles que lui sans doute. Il l’avait souvent vu ramener des hommes chez elle, et les voir repartir le lendemain, ni vus, ni connus, ne sachant même pas où ils avaient passé la nuit. Il avait appris à affronter ses nombreux petits amis, nombreux oui, car Jack ne savait pas s’attacher. Et tout cela ne le touchait pas. Il savait que l’amour était dévastateur, qu’il pouvait détruire ou emporter des vies, ayant connu ça avec sa mère. Et Adam ne voulait pas souffrir, du moins pas par amour. Alors, il ne connaissait pas la jalousie, même lorsqu’il s’agissait de Ruth. Cela ne voulait pas dire pour autant qu’il ne tenait pas à la jeune femme, au contraire, c’était tout de même elle qui rythmait ses journées.

« Ca me fait plaisir aussi. » Il avait été étonné de l’entendre dire qu’elle était contente de le voir. Elle qui ne daignait même pas lui adresser la parole lorsqu’ils se croisaient dans la propriété de son père. « Très drôle, en effet. » Le sourire sincère qui semblait scotché aux lèvres du jeune homme depuis le début de leur conversation s’était aussitôt envolé. Bien que son ton n’avait pas été froid, il n’en avait pas été amusé non plus. Il était neutre. « Oh tu sais, on se voit quand même pas mal, du moins plus souvent que tu ne le crois… » Il repensa aussitôt à toutes les fois où il l’avait trouvé soûle et dans l’incapacité de rejoindre sa chambre et où il l’avait aidé à s’allonger sur son lit.
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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration (3)   TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration (3) EmptyJeu 23 Juil - 13:27

La provocation, c’est tout se dont Lexie était capable. Tout n’était que jeu, loin des sentiments, loin de la tendresse et de l’amour. Elle ne pouvait pas comprendre ce qui à ce moment là rendait la vie impossible à Kyle. Elle ne pouvait pas comprendre que si il aimait leur ébat, il aimait aussi Callie, passionnément, follement même. Elle ne pouvait pas comprendre que si ses pulsions masculine obéissaient à une autre lois que la raison, son âme, elle-même, était avec Callie. Chaque instant, chaque seconde, chaque minute. Callie bien qu’il oubliait se prénom quand les baisers de Lexie mordait sa peau faisait parti de lui. Elle ne pouvait rien contre. Et ne devait rien faire contre.

C’est cette même provocation que Lexie siffla entre ses dents, entra sa bouche si … attirante. Les yeux de Kyle paraissait toujours arrivé en même endroit, ses lèvres. Ses idées se mêlèrent à l’envie, à l’excitation que Lexie lui procurait à la moindre de ses paroles. Finalement et dans un clignement de paupières, il se concentra sur sa présence ici et la raison qui l’avait pousser à venir à la rencontre de son amante, de la tentation en personne. Le sourire coquin qu’elle arborait fièrement n’envisageait rien de bon. Il secoua alors la tête.
« Lexie, ma copine est là. Comment tu peux imaginer une telle chose ? » Il capta son regard. « Oui, je viens juste te parler. » souffla-t-il plus par dépit qu’autre chose. Lexie n’allait pas se satisfaire de cette réponse, il le savait.

Le prénom de Callie lui arracha cependant une grimace, du moins ce que Kyle prit pour une grimace puisque aussitôt dis, Lexie monta sur ses grands chevaux, faisant preuve de froideur à l’égard de celui qui d’habitude, la rendait chaude. Elle ne lui laissa cependant pas le temps de dire un mot, préférant garder une domination sur son amant. Très bien, elle était d’accord mais la condition qui allait avec, n’eut pas l’air de plaire à Kyle. «  Lexie .. Tu » Il n’eut pas le temps de continuer que la main de la jeune femme arrivait à son entre jambe. Un frisson puis un soupir. Un simple petit soupir qui en disait déjà bien long sur l’effet qu’elle lui faisait. Kyle s’approcha alors davantage de Lexie, posant sa main sur la sienne sans pour autant l’enlever de l’endroit à laquelle elle se trouvait. La sensation était bien trop agréable pour qu’il puisse réfléchir correctement. Après tout, c’était un homme. Alors que quelque centimètre les séparait, il déposa ses lèvres non loin de l’oreille de la jeune femme pour lui murmurer dans un souffle remplis de désir.« On pourrait nous voir. » Puis, il se recula gardant toujours son regard dans celui de Lexie. « Absolument pas. » Mentit-il « Pourquoi je serais jaloux ? » Il haussa des épaules, enlevant la main de Lexie de son entre jambe pour finalement la lâché. « Tu couches bien avec qui tu veux ! » Ironisa-t-il alors qui reculait de quelque pas.

« Et en ce qui concerne nos habitudes, je vais réfléchir à la question. Après tout, tu as déjà me semble t-il un homme pour combler tes désirs. » continua Kyle, entrant à son tour dans le jeu de la provocation, pur et simple.
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Lexie Lowell
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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration (3)   TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration (3) EmptyJeu 23 Juil - 17:13

Qu’est-ce qu’elle fichait là, revêtue d’une de ses plus belles robes mettant en valeur ses formes généreuses pour un homme qui n’en avait que faire d’elle ? Elle se le demandait, et l’envie de rejoindre William se fit alors sentir. Elle n’avait rien à faire avec Kyle. Il voulait Callie ? Ok, il l’aurait. Et même qu’il n’aurait plus qu’elle. Adieu parties de jambes en l’air torrides, bonjour routine et missionnaire tous les trente deux du mois. Elle ne le comprenait pas, ou du moins plus. Qu’est-ce qu’il lui voulait au juste ? Pourquoi lui avait-il donné rendez vous si ce n’était pas pour lui dire qu’elle le manquait et qu’il avait envie d’elle, maintenant ? La colère s’empara de Lexie, mais elle n’en fit rien paraître. Non, il lui fallait rester là assise à ses côtés, lui disant qu’elle comprenait, et qu’elle attendrait. C’était la seule façon de le faire souffrir et de mettre son plan à exécution. Il n’avait pas voulu d’elle et avait choisi Callie, il allait le regretter. Lexie était celle qui lui fallait, celle qui le rendrait heureux tout en ajoutant un goût de folie dans leur vie. Son sourire coquin s’effaça quoiqu’il en soit de son visage.

« Les envies ne se commandent pas, tu le sais très bien. » Alors, voilà, il avait été clair. Il voulait juste lui parler, rien de plus, rien de moins. Elle le détestait autant qu’elle le désirait. Plus il semblait la repousser, plus elle s’accrochait. Elle savait lui faire perdre la tête et avouer clairement ses envies pour le faire craquer. Elle n’était pas coincée comme Callie, elle savait réveiller la flamme qu’il avait en lui en un rien de temps, preuve qu’ils étaient faits l’un pour l’autre. Quand allait-il ouvrir les yeux ? Lorsqu’elle tomberait enceinte par accident et qu’il sera pris de remords ? Lorsqu’ils passeraient la porte de l’église vêtus de blanc ? Allez Kyle, ouvre les yeux lorsqu’il en est encore temps ou tu le regretteras à tout jamais. « Dans ce cas, parle. »

Elle s’était montrée froide. S’il ne voulait que parler, qu’il le fasse. Lexie était bien décidée à prendre le contrôle de cette soirée, et pour cela, elle le laisserait gérer la première partie. Et puis, tout basculerait. Elle n’en doutait pas une seule seconde. Kyle était un homme, rien qu’un homme. Et tout le monde sait à quel point leurs envies les guidaient. Et il avait envie d’elle. Elle le sentait. Alors, elle s’approcha de lui. Elle ne le laissa finalement pas répondre, et passa sa main sur sa cuisse jusqu’à son entre jambe. Et elle le regarda, sans quitter ses yeux du regard. Alors, pourquoi ne parles-tu pas cher Kyle ? Qu’attends-tu ? Elle rit intérieurement de le voir si faible sous ses caresses.

« Roh, ne me dis pas que ton goût pour le danger t’a quitté Kyle. » Voilà qu’il avait peur. Peur que cette pauvre petite Callie les voit ensemble, mais surtout la main de Lexie sur l’entre jambe de son cher petit ami. Oh, Lexie s’imaginait très bien la scène. Le cœur brisé et en mille morceaux, voilà comment Callie finirait. Et William prendrait sans doute un malin plaisir à l’achever. Oh non, Lexie n’était pas une garce sans cœur, prête à tout, allant jusqu’à détruire une vie. Au fond d’elle, elle ne s’en savait pas capable. Elle n’était juste amoureuse, amoureuse d’un homme qui ne voulait d’elle que pour du sexe. Oui, rien que du sexe. Elle n’était pas un objet, pas son objet. Mais elle se laissait faire, espérant du fond du cœur qu’il se rendrait compte avant qu’il ne soit trop tard que Lexie n’attendait q’une chose. Qu’il l’aime. Et qu’il prenne soin d’elle pour toujours. Qu’il lui fasse oublier son dur passé amoureux qu’il l’avait tant fait souffrir. Kyle était l’homme de sa vie, celui qui referait battre son cœur. C’était une évidence, elle l’avait senti depuis le début, depuis la première fois qu’ils s’étaient vu. Et si ce soir là, Lexie jouait à la vilaine amante prête à tout pour briser son couple, c’était par pur vengeance. Kyle en choississant Callie, lui enfonçait un coup de couteau. A chaque baiser qu’il lui donnait. A chaque fois qu’elle les savait ensemble à faire l’amour. A chaque fois qu’il lui disait je t’aime.

Tenait-il à elle, comme elle tenait à lui ? Elle se le demandait souvent. Et le voir soudainement la questionner sur William, elle ne put s’empêcher de sourire. Il venait de lui réchauffer le cœur l’espace de quelques secondes, mais c’était suffisant pour que sa froideur s’envole soudainement.


« Pourquoi tu le serais ? Parce qu’au fond de toi, tu ne supportes pas l’idée de savoir qu’un autre homme me possède et pose ses mains sur mon corps.. nu ? » Il l’empêcha de continuer ses caresses. Lexie n’en fit pas étonner. Elle le sentit soudainement plus froid, plus distant envers elle. Il recula même de quelques pas. « Oui, je couche avec qui je veux, et quand je veux. Et pour le moment, c’est toi que je désire… » Elle se leva à son tour, et se rapprocha de lui.

« Tu es très mal placé pour dire ça tu sais. Tu es le premier à t’envoyer en l’air avec moi, alors que celle que tu considères comme la femme de ta vie t’attend sagement dans votre lit. » Elle se rapprocha encore de lui, puis posa sa main droite sur le torse de son amant. Plongeant son regard dans le sien, elle continua. « Allez, ne joue pas l’homme amoureux fou de sa femme, et viens t’amuser avec moi. Tu sais que tu ne le regretteras pas. »
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Kyle Anderson

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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration (3)   TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration (3) EmptyJeu 23 Juil - 18:49

Il la sentait ambitieuse, plus qu’elle ne l’était lorsqu’il la rejoignait chez elle. Elle paraissait sûr d’elle, ne cachant absolument pas l’envie qu’elle avait de le chevauché à nouveau. Kyle, lui, se maudissait d’être si faible sous les caresses qu’elle lui produisait, sous cette façon étrange qu’elle avait de réveiller ses pulsions. Cependant, il ne pouvait pas contester une chose, Callie ne satisfaisait absolument pas ses besoins sexuelles, ces envies d’innover, de partager d’autre expérience. Il l’avait toujours su plus prude que lui mais il s’était enticher quand même. Il inspira profondément, cherchant un peu d’air frais alors qu’il semblait manquer d’oxygène. Comment avait-il pu en arriver là ? Callie était quelque part dans l’hôtel alors que lui, en bon petit ami, appréciait les caresses de son amante à l’autre bout. Kyle soupira encore une fois et parut la défié du regard. « Tu ne comprends pas. » Il fixa un point sur le sol et continua. « Le danger n’a rien avoir la dedans. » Il haussa des épaules, et défit les deux premiers boutons de sa chemise. Une bouffée de chaleur venait de l’envahir.

Il releva enfin les yeux vers son amante, surpris par ce qu’elle disait. Elle venait de voir juste. Il refusa cependant de l’avouer et tenta de tourner la phrase à son avantage. « Et toi Lexie ? Tu supportes l’idée de me savoir à une autre ? »

C’est toi que je désire

C’est simple mot, lui arrachèrent un sourire. Et pour la première fois, il oublia Callie comme si se simple petit mot, avait eu le don de faire disparaît ses sentiments. Elle le désirait lui. Il n’en fallut pas moins à Kyle.
« Ce n’est pas la même chose. » expliqua t-il maladroitement alors qu'elle se rapprochait dangereusement de lui.

Un léger frisson lui parcourut le dos lorsque la main de son amante se posa sur son torse. Oh oui, il savait qu’avec Lexie le temps paraissait toujours plus amusant mais au fond, il savait aussi que ce qu’il faisait à Callie n’était pas digne d’un homme qui se disait amoureux. Encore une fois, il regretta ce temps où les courbes de Lexie n’apparaissait que dans ses rêves, où le simple fait de penser à ses gémissements n’était que fantasme, où cette odeur enivrant de sa sueur mêlé à son amante n’était qu’un parfum lointain. Il regrettait d’être son amant. Mais au fond de lui, il était loin de se douté que le masque qu’elle portait cachait des sentiments, des envies de je t’aime et d’amour. Kyle n’avait jamais envisagé de voir en Lexie une petite amie potentielle, il ne voyait qu’en elle, le désir de combler la routine qui s’était installé sur son couple, le feu de la passion qui brûlait sa chair lorsqu’il attrapait ses hanches. Sans qu’il ne s’en rend compte, Lexie le hanta. Son corps, ses formes. Tout en elle l’appelait. Il resta planter là alors que la main de son amante caressait son torse. Il ne voulait pas fuir, ni s’échapper de cette étreinte. Il avait envie d’elle c’était une certitude et à se moment là, oubliant l’endroit dans lequel il se trouvait, il déposa ses lèvres sur celle de Lexie. Un baiser fiévreux qu’il lui arracha avec désir et envie. Oh oui, il avait envie d’elle. Maintenant. Il ferma un instant les yeux et se laissa aller à la chaleur qui montait en lui. Ou était-ce son entre jambe qui faisait des siennes ? Il écarta son visage de celui de Lexie, et attrapa sa main qu’il posa lentement sur la pulsion masculine qui agrippait son être. « Tu as ta réponse ? » Souffla-t-il en creux de son oreille, pour finalement mordillé le lobe de celle-ci. Il regarda ensuite autour de lui, cherchant la possible présence de Callie dans les environs. Ne la voyant pas, il plongea à nouveau son regard dans celui de Lexie, coquin.
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Lexie Lowell
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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration (3)   TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration (3) EmptyJeu 23 Juil - 20:24

« Oh que si. Tu as peur pour toi, peur que Callie découvre que l’homme qu’elle aime lui ait terriblement infidèle, et tellement pas parfait. »

Voilà qu’il niait avoir peur de se faire découvert la main dans le sac. Se fichait-il d’elle ? Ou essayait-il de se convaincre qu’il était bien plus fort qu’elle ? Sans doute voulait-il reprendre le contrôle sur la situation, se dire qu’au fond c’était lui qui décidait de l’avenir de leur liaison. C’était faux bien entendu. C’était lui qui avait bien plus à perdre que Lexie dans ce petit jeu là. La demoiselle n’avait ni petit ami, ni même personne en vue. Elle était libre comme l’air, lui non. Qu’ils se fassent découvrir ne lui ferait rien, si ce n’est de la ravir. Et elle espérait fortement que si cela devait arriver, Kyle ouvrirait les yeux sur leur relation. Dans le pire des cas, elle serait là pour le réconforter. Elle le regarda déboutonner les deux premiers boutons de sa chemise, et elle revit soudainement leurs nombreux rendez vous à Washington. Lorsqu’il la rejoignait dans son appartement et qu’il l’embrassait jusqu’à manquer d’air tout en enlevant les boutons de sa chemise, bien trop excité pour faire durer le plaisir. Elle aimait ces moments là, mais elle l’aimait surtout. Pourquoi ne voyait-il pas que derrière cette façade de femme forte se cacher une blessure que lui seul pourrait panser ?

Il était jaloux, elle s’en réjouissait. Elle se sentit soudainement existée en tant que femme, et non comme objet sexuel. La jalousie cachait toujours un sentiment, et elle espérait qu’il s’agissait si ce n’est de l’amour, de l’affection. Il était faible et tombait lui-même dans le piège qu’il venait de confectionner. Il tentait en vain d’être fort, mais Lexie semblait l’écraser. Le déstabiliser. Le toucher grâce à ses points sensibles. Elle n’était peut-être que son amante, mais au fond, elle connaissait bien plus que son corps. Elle avait appris à comprendre Kyle, sans même qu’il s’en rende compte. Elle le connaissait bien plus qu’il ne pouvait l’imaginer. Elle savait pertinemment bien comment l’atteindre.


« Règle numéro une, ne jamais répondre pour une autre question. Signe de faiblesse. » elle lui fit un grand sourire amusé puis s’approcha de Kyle. Elle lui avoua qu’elle le désirait, là, maintenant, tout de suite. Loin de Washington et de leurs habitudes, Hawaii amenait un vent de nouveautés, bien qu’ils n’en avaient pas spécialement besoin. La routine ne s’installait pas entre eux, peut-être était-ce parce qu’il s’agissait d’une liaison, mais quoiqu’il en soit, ils étaient tous les deux d’accord pour ne pas arriver jusqu’à là. Hawaii symbolisait les vacances, le repos, et surtout l’été. Et c’était bien connu que les femmes avaient encore plus envie durant cette saison là de l’année. Lexie n’échappait pas à la règle. L’endroit paradisiaque dans lequel ils se trouvaient la faisait fantasmer. « C’est exactement la même chose, et tu le sais très bien. Arrête de te voiler la face. »

Lexie se demanda comment cette soirée allait se finir. Kyle respirait l’envie, elle le sentait. Mais allait-il céder encore une fois à la tentation ? Il semblait avoir véritablement peur cette fois ci. La distance entre Washington et Philadelphie lui avait sans doute fait oublier tout le danger qui planait sur lui et son couple en engageant une liaison avec elle. En savant Callie à plusieurs centaines de kilomètres de lui, il se sentait en sécurité. Peut-être même se mettait-il dans la peau d’un autre homme, un homme qui serait libre comme l’air. Elle ne s’était jamais posé la question. Lorsqu’ils étaient ensemble, Lexie ne pensait plus qu’à eux deux, et à ce qu’ils faisaient ensemble. Elle n’avait pas en tête le prénom de sa petite amie, et encore moins à sa vie avec elle. Elle avait appris à faire avec, et ceci depuis le début. Elle estimait que cette liaison était une chance pour elle, à défaut d’avoir eu Kyle pour elle toute seule, et elle se savait désormais essentielle et inoubliable aux yeux du jeune homme. Lexie eut rapidement sa réponse, il l’embrassa. Un baiser empli d’envie et de désir. Il avait envie d’elle, elle avait eu raison. Désormais, le monde aurait beau tourner autour d’eux, Lexie s’en fichait pas mal. Elle avait eu ce qu’elle voulait, et c’était tout ce qu’elle comptait. Ce soir là, Kyle serait entièrement à elle, Callie pouvait s’en mordre les doigts.

« Oui » souffla-t-elle avec envie. Ses yeux pétillaient d’envie et le sourire coquin qui venait de s’afficher sur les lèvres de son amant lui fit un effet fou. Elle avait gagné. Elle reconnaissait là le Kyle qu’elle connaissait et avec qui elle faisait l’amour. Celui qui n’avait peur de rien, et encore moins de la nouveauté. Elle approcha ses lèvres des siennes, et dans un baiser langoureux, fit jouer sa langue avec celle de Kyle. Elle se détacha ensuite de lui, le voyant regarder autour d’eux.

« Kyle… pense à moi, et seulement à moi. Oublie Callie comme tu le fais lorsque l’on se retrouve. » Toujours sa main où Kyle l’avait posé, elle s’amusa quelques secondes avant de continuer. « On va dans ma chambre ? Et avant que tu dises quoique ce soit, non, il n’y sera pas. » Elle lui fit un clin d’œil. Elle savait donc Kyle jaloux de William, et c’est pour cette raison qu’elle s’était empressée de faire cette remarque. Attendant la réponse de son amant, elle plongea son regard dans le sien.
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Jack Golding

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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration (3)   TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration (3) EmptyDim 26 Juil - 16:22

A chaque fois qu'elle apercevait Adam, Jack était emplie d'une tendresse infinie, un truc qu'elle ne ressentait jamais. Il réveillait presque en elle des instincts quasi maternels. Enfin il aurait pu si elle s'était un jour demandée pourquoi elle ressentait une espèce de vague de bien être étrange. Mais ne l'oublions pas, Jack ne s'occupait jamais de ce qu'elle pouvait bien ressentir. Elle le ressentait, et ça passait, rien de plus. Elle refusait de s'écouter et de devenir l'une de ces tarées typiquement Californiennes qui consultaient psy sur psy et testaient toutes les combinaisons new âge possibles afin d'aller mieux. Alors qu'en y réfléchissant, la seule façon d'aller bien était de sortir la tête de son nombril, tout simplement. Jack ne s'écoutait que rarement et ne s'en portait pas plus mal. Si elle n'allait pas bien, elle l'oubliait en sortant avec des copains fêtards, partait dépenser des sommes astronomiques en shopping, et en règle générale tout se réglait. Les cocktails lui faisaient tout oublier et le fait de porter cette ravissante paire de chaussures était presque salvateur. Le bien être était si simple : une carte de crédit à plafond illimité, des connaissances avec qui rire, danser, se saoûler et rien de plus, à part peut être baiser quand Zachary était indisponible pour fait de haute trahison. C'est à dire assez régulièrement. Jack n'arrivait pas à comprendre son acharnement avec lui. Il était clair et net qu'ils n'étaient pas faits pour être ensemble et que pire encore, il n'était pas fait pour une relation 'normale', mais bizarrement, jamais une de ses tromperies n'avait pu entacher durablement leur complicité. Jack le détestait sur le coup, le larguait, s'envoyait en l'air avec n'importe qui pour se prouver qu'elle aussi, elle pouvait le faire, le dénigrait dans la presse un peu partout et lui resautait au cou à la première occasion. Il était à la fois agaçant à respirer le même oxygène qu'elle et elle le repoussait. Mais il était également son oxygène, son double, et son absence était bien souvent intolérable malgré les cris et les échanges haineux. Jack n'aimait pas la facilité. Elle avait grandi dans l'idée que les couples étaient faits pour briller, et pas foncièrement pour durer. Le sexe était un plaisir qu'on ne pouvait pas se refuser et les couples le savaient, et l'assimilaient. Adam, si sage et pondéré, devait trouver la vie de Jack bien triste et effilochée, mais elle ne s'en rendait pas compte puisque tout ça était bien trop naturel. Elle & Zach s'appréciaient d'une façon bizarre, mais leur couple fonctionnait puisque tout le monde se l'arrachait. Et après tout, c'était impossible que les plus grands consommateurs de people de tous les temps se trompent, n'est-ce pas ?! Jack leva les yeux au ciel dans un geste exagéré à la réplique d'Adam. Elle aimait le charrier sur sa relation bien trop stable pour leur jeune âge avec Ruth, même si au fond elle pensait réellement ce qu'elle faisait passer pour de l'humour potache. C'est pourquoi elle ajouta, rieuse.

Adam, trésor, tu peux me dire qui se fiance encore de nos jours et à Los Angeles qui plus est ? C'est d'un rasoir. Enfin, je veux dire que c'est pour ton bien que je l'appelle ta "petite amie" c'est nettement suffisant... Rien qu'en t'entendant parler de Ruth, on se rend compte que c'est genre, ton âme soeur, l'amoûûûûr de ta vie, et j'en passe. Jack afficha un sourire mutin dont elle avait le secret, avant d'ajouter, sur le ton de la conspiration. D'ailleurs, vous n'avez jamais pensé à vous... amuser-un-peu-avant-le-mariage ? Y'a un club génial près de Beverly pour ça. Prends le pas mal, c'est juste que je m'inquiète pour toi, parfois vous n'avez pas l'air très... 'fun'.

Jack passa la main dans ses cheveux humidifiés par l'eau de la piscine dans laquelle elle s'était baignée avant de reposer ses yeux clairs sur Adam, ayant l'irrépressible envie de rire. A gorge déployée, comme ça, sans raison. Avant qu'il n'entre dans son champ de vision, elle n'avait été qu'une boule de nerfs éprouvée par ce salaud de journaliste qui semblait prendre un malin plaisir à venir la perturber avec son calme légendaire et ses réparties cinglantes dès qu'il en avait l'occasion. Adam avait un excellent impact sur elle. Elle n'était qu'à moitié habillée, sans chaussures, encore à moitié ruisselante, décoiffée, son smocky eye avait dû couler, mais son visage était juste rayonnant. Enfantin & rieur. Mutin & espiègle. Elle avait l'impression d'avoir de nouveau dix ans et tout paraissait si irréel qu'il ne manquait pas grand chose pour que Jack se revoit en train de construire une tour de Légos insubmersible en compagnie d'Adam ou bien dans la piscine en train de l'éclabousser jusqu'à ce qu'il la supplie d'arrêter. Les souvenirs de son enfance lui revenait par flash de temps à autres mais c'était comme si ils s'étaient envolés et avaient disparus. Jack n'y pensait presque jamais. L'enfant imaginative qu'elle avait été avait laissé place à une fille tellement désinvolte pour qui rien n'avait d'importance. Un robot programmé pour s'amuser un maximum sans laisser des dommages collatéraux s'immiscer entre lui et ses distractions. La jeune Californienne se rappelait à peine avoir passé des jours à le consoler de la perte de sa maman, et pour elle cela n'avait pas un grand impact. Jack pensait sincèrement qu'Adam pensait la même chose et que leur complicité d'antan avait été sacrifiée parce qu'ils étaient devenus des "adultes". Lui sérieux et responsable, elle volatile et désintéressée. Pourtant, là, elle avait juste envie de rire à n'en plus finir et de redevenir une enfant qui pourrait jouer avec son meilleur ami sans devoir passer par la case 'explications'. Jack ne s'expliquait jamais. Jack refusait les responsabilités sous toutes leurs formes. C'est pourquoi elle avait des tas et des tas de copains, de connaissances mais aucun véritable ami, à part Adam, si bien qu'elle n'aurait sûrement pas eu le droit de le nommer ainsi, maintenant. Mais elle l'adorait toujours autant, elle n'arrivait simplement plus à le lui montrer. Il semblait toujours réfractaire à ses activités, ou bien collé à sa tigresse de petite amie qui menaçait de mordre à tout instant si Jack s'approchait. Dur.

Oui, je sais... Faut pas croire, entre deux maux de crâne je me souviens d'à peu près tout. Je t'ai jamais remercié mais c'est parce que c'est un peu gênant. Je sais que je suis pas un modèle de décence dans ces moments là. Enfin, encore moins que d'habitude. Jack partit d'un éclat de rire communicatif. Il valait mieux rire de ces choses là, surtout qu'Adam ne semblait plus réellement coopératif. Jack préférait en rire, parce que c'était vrai. Ses tenues étaient souvent courtes et tapageuses et il n'était pas rare qu'elle perde ses sous vêtements dans des endroits impromptus, au cas où elle en portait, évidemment (ou lorsqu'elle ne les filait pas en douce à son petit ami.) Et puis, spontanément, elle cessa de rire et prit Adam dans ses bras le plus naturellement du monde, enlaçant le cou du garçon entre ses bras trop minces. La tête au creux de son cou, elle lâcha d'un ton beaucoup plus doux que d'habitude un simple merci. Jack apprécia ces quelques secondes de répit et se détacha tout aussi naturellement de lui, avant d'ajouter d'un ton hyper détaché, comme si elle avait annoncé le lieu de la fête ultra privée que donnait son acteur de père au lieu d'un 'merci'. Bon, allez, c'est ma tournée, je t'offre un cocktail pendant que tu as encore ta liberté de mouvement. Enfin, pendant qu'on est seuls, je veux dire.


(Aie pitié, ne réponds pas de suite, je suis submergée, super en retard et toujours malade. Donc je m'excuse pour ce caca, bien sûr.)
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