MATTYMOUTON;; I\'m in a loser club.

Aaron Jacobs a écrit:

Là c'est plutôt une anticipation...
A l'hôtel, Matthew aperçoit une nouvelle fois Amy au détour d'un couloir. Pour une fois, il décide de prendre son courage à deux mains et de la suivre, pour lui parler de l'incident de la glace, et faire sa connaissance, évidemment. Seulement quand il arrive, Chris McAlister s'occupe déjà de son cas et la couvre de compliments avec son sourire charmeur.
Quelles sont les réactions de Matthew ?

« Salut.. Amy c’est bien ça ? Tu te souviens de moi ? La glace dans ton décolleté.. » Seul, face à son miroir, Matthew s’observait pitoyablement. « Roh non, c’est pourri. » Lâcha t-il calmement après son trentième essai, non sans un léger ton désespéré dans la voix.

Quelques jours plus tôt, à la sortie de l’aéroport d’Hawaï, Matt avait fait la connaissance d’une charmante jeune femme, et leur rencontre aurait put être tout aussi plaisante si seulement notre infortuné petit gaillard n’avait pas écrasé sa glace triple boules nougat caramel dans la poitrine de celle-ci pour ensuite y glisser une main déplacée, tentant maladroitement dans extirper la crème qui y coulait. De là, Amy –c’est ainsi qu’elle se prénomme- le repoussait timidement, alors que lui prenait déjà des allures de grosse tomate trop mure avant de s’étouffer on ne sait comment avec sa propre salive. Je crois bien que cette situation avait été l’une des plus embarrassante de sa misérable vie. Enfin, peut être pas aussi saugrenu que la fois où il avait détruit une cabine d’essayage chez Fred Perry, se retrouvant alors pratiquement nu face à une petite foule qui n’était pas ce que l’on pourrait appelé en délire. Enfin, Matthew était un poisseux né, mais tachait de garder le sourire cependant. Ne serait ce parce qu’il était dans sa nature d’être joyeux, et que, malgré les péripéties et les embûches qui se trouvait sur sa route il lui était aisé de rester un être optimiste et cool. Aller savoir si l’individu n’était pas un maso finit ahah. Mais revenons en à nos moutons, et oh, pour comble du malheur, alors qu’il croyait qu’il ne reverrait plus le sujet de cette accident douteux, il se trouva que la belle rousse d’AmyShy logeait dans le même hôtel que lui, qui plus est à quelques pas de sa chambre. Redoutable. Lui qui pensait passer des semaines de vacances tranquilles sur l’île, c’était un peu râpé. Ces premiers jours s’étaient donc succédés sans que notre héro foireux ne soit alerte à chacun des déplacements de la jeune femme, ayant décidé de l’éviter un maximum pour ne pas reproduire une quelconque catastrophe à son encontre. Seulement, avec toute l’application qu’il se donnait à ne plus recroiser sa route, son esprit devint bien vite obnubilé par le visage d’Amy et son sourire léger qui envoûtait littéralement. Bouse. Il se devait donc obligatoirement, poussé par sa cervelle affreusement torturée, la revoir pour mettre les choses au clair, au moins, et peut être même tenter une approche plus en douceur qui sait ? Mais ceci ne s’avéra pas aussi facile que cela pour le jeune homme. Il soupira. Les choses auraient put en être tout autrement, mais sa maladresse légendaire en avait décidé ainsi. Double bouse.

Il se pinça la lèvre supérieure, ce qui eut pour effet de lui donner une expression de bulldog fulminant, et, négligemment, ébouriffa de ses doigts ses cheveux devenus gras à force de les toucher. Il se trouvait dans cet état de stress intense qui rendait ses mains moites et le faisait suer effroyablement. C’était le parfait cliché du petit cochon apeuré. Calamiteux. Il s’assit sur son lit et de là, respira profondément, la tête entre les mains quand soudain, il entendit un bruit de porte que l’on fermait reconnaissable entre mille. En effet, cette personne avait le dont de la discrétion et, à l’inverse de n’importe quel touriste, elle ne claquait jamais sa porte ce qui produisait un joli grincement contre le mur sur lequel frottait largement gonflée par l’humidité environnante la dite porte. Sur ceux, son sang ne fit qu’un tour, il se redressa même, droit et dur comme un bâton, une mine mit ravie, mit choquée peinte sur le visage. Amy.. Cette situation le malmenait rudement. Pourtant cela ne pouvait plus durer. Tachant de retrouver un peu de courage, il s’asséna une fulgurante claque avant de sortir précipitamment dans le couloir, légèrement débraillé. Une sortie magnifique d’ailleurs puisqu’il heurta le chariot de nettoyage d’une des femmes de chambres de l’hôtel, renversant plusieurs produits ménagés qui dévidèrent bientôt leurs contenus sur le sol cuivré. Un rapide coup d’œil alentour le prévint qu’il n’y avait personne, ni même aucun témoins potentiel. Alors, relativement pressé et déjà assez perturbé, il s’éclipsa -avec bientôt une certaine rancœur- à la suite de cette hypothétique Amy.

« Salut Amy. Ecoute je voulais m’excuser pour la dernière fois. Peut être qu’on pourrait.. qu’on pourrait je sais pas moi, reprendre à zéro et oublier l’incident. Tiens attends.. Matthew, enchanté. ... »

Son pat était rapide, calé sur les battements de son cœur qui l’assourdissaient royalement, et s’inspirait très légèrement de façon étrange d’une démarche typique de clown. Il bifurqua à gauche, décidé, pour rejoindre les piscines, lorsqu’il se stoppa net, livide. Il passa en moins d’une seconde du chaud au froid, comme si on lui avait percé le crâne pour évacuer le trop de bué qui l’embrumait et le faisait bouillir de l’intérieur. Telles ses théières qui sifflaient pour vous prévenir du danger il était : Là, devant lui, la magnifique petite poupée de cire qu’il recherchait alors, riait déjà de son rire cristallin et discret aux sous entendus d’un gas hors norme vêtu d’un t-shirt quelconque et d’un short de bain façon lover. On discernait sans mal qu’il était bâtit comme un dieu, et à côté de lui Matthew faisait un peu grand gigolo gringalet.
Il se sentit soudain étrangement bête. Qu’avait il crut ? Qu’il était le seul à avoir remarqué le charme enfantin de la jeune femme ? Quel idiot ! Elle dégageait une telle pureté que n’importe quels mâles dominants à des kilomètres à la ronde avaient vite fait de repérer cette fragile créature dont ils devaient très certainement traduire la timidité par de grands cris de désespoir. Il baissa les yeux. Il était clair qu’il n’avait aucune chance de rivalisé en quoi que se soit avec cet apollon qui semblait né pour attraper les jolis petits poissons qu’étaient les femmes dans ses filets. Alors que lui.. Lui, était seulement le rigolo même pas drôle qui avait pénétré littéralement son intimité, lui avait coûté un t-shirt neuf et la sensation désagréable de coller comme du chewing-gum à une semelle de chaussures sales. Il se détourna avec un sourire déçu, le regard bizarrement brouillé... Avant de glisser magnifiquement sur une flaque, se retrouvant bientôt à terre sur le côté droit, son poignet admirablement tordu qui ne manqua pas de craquer sous son poids. Tout se passa très vite. Il entendit de l’agitation autour de lui, alors qu’une personne tentait déjà de le relever. Il était légèrement sonné et, lorsqu’il leva enfin son regard sur le visage de son sauveur dans le but de le remercier, il tira une grimace qui pouvait à la limite se prendre comme un rictus d’eut à la douleur occasionnée par la chute. Qui d’autre que le stupide garçon redoutablement beau qui amusait tant Amy pour ne pas être le preux chevalier du moment ?

« Vous n’avez rien ? » Lui demanda t-il, un sourire légèrement amusé aux lèvres qui s’éclipsa bien vite sous son charme naturel. Matt n’hésita pas une seconde, encore un peu patraque, il répondit du tac au tac.

« Non merci, ça va bien vraiment, merci à vous.. »

A présent debout, il secoua ses mains mouillées par l’eau chlorée, ridiculement agacé comme il ne l’était pas de coutume. Il se força finalement à afficher un sourire à ce type avant de s’enfuir, honteux, croisant préalablement le regard inquiet d’Amy qui détourna le sien, surprise de ce qu’elle voyait ou peu être simplement gênée. Il s’évanouit bientôt dans le tournant, lâche et pouilleux, se massant douloureusement son poignet meurtri. A cet instant, il se maudissait presque d’exister.

Aaron Jacobs a écrit:

Bonnie et Matthew sont maintenant ensemble depuis plusieurs mois. La fin de l'année universitaire approche, et Bonnie annonce à son petit ami qu'elle compte partir pour la Nouvelle-Orléans.
Le truc ce serait de décrire les sentiments de Matthew quant à cette nouvelle, et expliquer sa décision de ne pas la suivre.

Revenons quelques années en arrière voulez vous, et posons le contexte gentiment : L’année universitaire qui se termine presque, avec le stress lambda de l’étudiant qui cherche à ne pas retaper son année de fac. Du courant.
Notre jeune héro se trouve seulement à présent dans un petit studio, rivé devant un écran d’ordinateur sur la page très exotique d’un magasin de vente de sous-vêtements en ligne. Ce qu’il y fait là ne nous préoccupe pas pour le moment.. Enfin si justement, en voilà l’explication.

« Qu’est ce que tu en penses Bonnie ? Ces caleçons ont l’air sympa comme ça.. Tu crois que ça vaut vraiment le coup ? »

Il se tourna vers la prénommé Bonnie, en lui affichant un sourire enthousiaste avant de lui montrer sur l’écran portable la gueule de ses futurs sous-vêtements. Pourtant la jeune femme semblait ailleurs, comme déconnectée et elle ne prêta aucune attention à son histoire de caleçons bidon. Il la sentait dès lors agitée, tourmentée par on ne sait quels démons. Par reflex il reposa précautionneusement le macbook sur le minuscule bureau, inquiet.
Elle se résigna enfin à lever les yeux vers lui, la mine grave, le scrutant, l'expression dira t-on emplit de vide. Cela ressemblait étrangement aux scènes de révélations bateau dans les téléfilms pour ado. Le jeune homme prit peur, intérieurement, son cœur se noua, alors que sa gorge devenait premièrement et étrangement sèche. Il l’interrogea du regard, avant de lâcher un bête et inutile « Hey.. Ca va pas ? », lui prenant l’épaule maladroitement pour mieux soutenir son regard. Elle le dégagea d’un revers de main, et lui afficha un rictus d’incompréhension. Le rouge lui monta aux joues soudainement, pas de colère, mais seulement parce qu’il sentait que la raison de sa mauvaise humeur du moment était entièrement sa faute. Il se trouvait un peu honteux finalement..

« Ecoute, je pars pour la Nouvelle-Orléans dans une semaine et ne compte pas revenir à Boston avant.. longtemps. »

Elle marqua un temps de pose, attendant très certainement une réaction de la part du jeune homme. Rien. Il resta muet, absolument traumatisé par les révélations précédentes et en apparence magnifiquement pétrifié dans une expression abattu. Il donnait l’impression de ne pas se rendre compte de la situation en vérité. Il semblait atterré mais bizarrement cela dit. Elle arqua un sourcil et poursuivit donc, la bouche à demi entre ouverte, un peu gênée par cette réaction entière et indécelable véritablement. Elle voulait être clair avec lui, aucun doute.

« Voilà je voulais juste te prévenir. J'espère que tu comprends.. On se quitte là Matty.. »

Le prénommé Matty -en réalité surnom de Matthew- bougea alors. Soupirant magnifiquement comme quelqu’un de soumit à une autorité écrasante. Il avait maintenant les mains dans les poches et se balançait en arrière, montrant faussement un air d’indifférence remarquable. Il aurait voulut ajouter « Si c’est ce que tu veux. » mais ses mots se bloquèrent dans sa gorge apparemment en feu désormais. Ses yeux lui piquaient étrangement aussi. Il avait l’impression d’avoir les symptômes d’un beau couillon qui venait d’avaler un minuscule piment rouge –les pires. Il s’autorisa un sourire compréhensif, alors qu’il bouillonnait de l’intérieur, confut par cette nouvelle dévastatrice, puis se ravisa vite en se pinçant les lèvres avec nervosité. Il ne pouvait plus la regarder en face, il s’appliquait dès lors au jeu plus simple du « je regarde mes pieds, je te regarde furtivement, le tout en ayant l’air de siffloter silencieusement ». Étrangement, il n’était pas nullement furieux contre elle, il ne le pouvait juste totalement pas aussi. Ouais. Il s’en voulait à lui. De ne pas être à la hauteur où assez adroit pour tenter de la retenir ou bien proposer de partir avec elle, de la suivre au bout du monde si il le fallait. Non, ce n’était pas dans sa nature d’être celui qui trouve les bonnes paroles au bon moment. Peut être le regretterait il plus tard. Stupide remarque : Il le regrettait toujours.
Il déglutit tout à fait, avant de s’approcher d’elle : Bonnie avait cette apparence froide qui lui était propre, pourtant il sentait qu’elle était peut être aussi triste que lui. Il l'espérait du moins. Comme un superbe papillon blessé, elle le regarder sans ciller. Elle était belle, oh combien belle. Ah. C’était sa petite créature des glaces à lui, qu’est ce qu’elle croyait ? Il la connaissait trop bien pour savoir que même si elle allait donner l'impression de proprement réussir à l'oublier en quelques jours seulement, il n'en était rien. Mais sa modestie lui souffla qu'il avait tord, l'enfonçant un peu plus dans son mutisme et sa tristesse intérieur.
Se faisant, il s’approcha d’elle, trébucha malheureusement -ce qui le mit dans un état tel qu’il aurait voulu n’être plus qu’une bactérie invisible, se rattrapa finalement au lit sans risquer même de toucher son âme sœur, et au prix d’un immense effort sur lui-même, il s’appliqua à la serrer dans ses bras. Si il ne pouvait prononcer un mot, autant qu’il se taise et qu’il tente de donner à leur séparation un goût moins amer que celui d’une dispute. Il savait d’ailleurs pertinemment que part ses convictions et ses désirs d’expansions, Bonnie le renverrait dans ses buts aussi coupante et cassante que du verre. A présent il la tenait juste contre lui, et cela valait peut être toutes les paroles d’adieu du monde.
Il resserra son étreinte, et sentit les mains fine et glacée de la jeune femme lui agripper le dos. Elle devait elle aussi faire un effort après tout, elle venait de le presque larguer sans ménagement. Alors, brumeux et fabuleusement décomposé, il ferma les yeux, s’enivrant une dernière fois de son parfum farouchement épicé qui le fit frémir. Une perle, une seule, limpide et sincère, coula le long de sa joue gonflée. C'était un grand moment de solitude pour lui. Il ne l’essuya même pas, la laissant rouler-bouler. Et ils restèrent là, lui, se savant totalement incapable de mettre un terme à cette étreinte..

Gnagnagna j'ai pas le temps de lire maintenant, mais ravie que tu te sois inscrite.

J'adore, j'adhère déjà
Contente de t'avoir parmi nouuuus Java !!

Bienvenue (:

Merci mes petits.
Il me reste l'observation hein sorry, j'accélère.

Peluche du jour, bonjour
Du coup je doute sur la crédibilité de mon Matt, ais je bien cerné le type au moins ?

MATTYMOUTON J'adore
Bienvenue =)

Ma Joulaï <3<3<3<3

Matthew Goodwin a écrit:

Peluche du jour, bonjour
Du coup je doute sur la crédibilité de mon Matt, ais je bien cerné le type au moins ?

Carrément oui

Grace C. Windsor a écrit:

MAISOUI ! Il est parfaitement cerné, c'est attachant ce genre de bestiole

Aaron Jacobs a écrit:

Carrément oui

Tant mieux alors, ouf.


Thank's a lot, my dear friends.
Oh Caramandise, my cream-cream !



Bon écoutez, je bug pour l'Observation, c'est hard..
Motivation, motivation !

Oh great !
Il y a une question qui me trotte dans la tête seulement,
Qui se cache derrière Grace ?

Amandine, Mandine ? Ça me dit un truc.

Après mon démêlé avec l'écrit, je crois avoir enfin réussis à malmener cette Observation jusqu'au bout, autrement dit, vanish et c'est finish.

Moi, j'aime l'avatar de Jack

Mouais. Je la trouve pourrie en fait. Je pars trop loin dans mon trip, c'est agaçant dans un sens et je m'éloigne presque du personnage, si il n'y avait pas eus cette dimension d'amour contant je suppose ahah

Je réfléchis...

Bon alors, voilà ce que je te propose, choisis celui qui t'inspire le plus, en espérant qu'il y en ait un des deux, ahah.

Citation :

Bonnie et Matthew sont maintenant ensemble depuis plusieurs mois. La fin de l'année universitaire approche, et Bonnie annonce à son petit ami qu'elle compte partir pour la Nouvelle-Orléans.
Le truc ce serait de décrire les sentiments de Matthew quant à cette nouvelle, et expliquer sa décision de ne pas la suivre.

Citation :

Là c'est plutôt une anticipation...
A l'hôtel, Matthew aperçoit une nouvelle fois Amy au détour d'un couloir. Pour une fois, il décide de prendre son courage à deux mains et de la suivre, pour lui parler de l'incident de la glace, et faire sa connaissance, évidemment. Seulement quand il arrive, Chris McAlister s'occupe déjà de son cas et la couvre de compliments avec son sourire charmeur.
Quelles sont les réactions de Matthew ?