HOWARD Andrew |TERMINE| La naïveté est la grâce des grands hommes. ||

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Il n'est rien qui soit pour un homme
plus infinie torture que ses propres pensées

Citations by john Webster

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Il est des gadgets inutiles à ma vie, des gadgets source d’ennui, comme mon cellulaire par exemple. Plus souvent étouffer dans le fond de mes draps que dans ma poche, il me sert, ni plus ni moins, de réveil. Pourtant, ce matin, il était bien rangé dans la poche intérieure de ma veste tandis que je noyais mes angoisses dans les rues de Philadelphie. J’espérais vainement des nouvelles de ma mère et a trop attendre, j’en oubliai la force des habitudes. Les bousculer ne m’apporte jamais rien de bon. Comment ai-je pu négliger ce détail ? Nulle chance que j’oublie cette journée.

M’attardant devant la vitrine acidulée d’un disquaire, je rêvais à ma gloire incertaine quand mon portable carillonna l’impromptu de Chopin. En liesse, je décrochai, pressé d’ouïr la douce et mélodieuse voix fluette de maman. Il n’en fut malheureusement rien. Un homme aimable, répondant au nom de McAlister souhaitait me rencontrer. « Une expérience » avait-il dit, « une mission que je souhaiterais vous confier ». Bon sang. Je restai muet quelques instants et je regrette n’avoir meurtri ma langue pour persister dans mon mutisme. Quelques secondes me suffirent pour l’aviser de ma venue dès cet après-midi. Quelle bêtise ! A présent, assis à cette table de travail, immobile et stupéfait devant cet homme aux idées décalées, ma curiosité m’est une tare. Comment a-t-elle pu prendre l’ascendant sur ma méfiance naturelle ? Mes ennuis commencent ici, dans ce bureau placardé de diplômes récompensant le dur labeur universitaire de cet être mesquin snob, fat, méprisant et méprisable. Quel genre de monstre est-il ?

Assidu, j’écoute ses projets et mes grands yeux chocolat chaud s’écarquillent à mesure que son discours m’emprisonne. Je suis horrifié, horrifié d’être mêlé à cette machiavel machination. Horrifié à chaque fois qu’il détache le prénom de ma dulcinée, souillant ainsi son honneur pour la baptiser de cobaye. Qu’escompte-t-il de moi ? Détruire les rêves de Ruth l’enfant gâtée ? Terrasser le couple de Callie l’indomptable ? Balayer dans les bras d’un autre Rose la chétive ? Impossible. Je suis incapable d’être aussi diabolique, d’être aussi vil… Trop authentique, trop entier, je respire l’honnêteté. Comment apprendre le mensonge en quelques mois ?

Le talon silencieux de mes mocassins cogne le sol avec force. Mes jambes se languissent de courir lestement et décamper sans exiger mon reste. Utopie. Je suis pieds et poings liés et n’ose me risquer à claquer la lourde porte de chêne. Je reste assis, assommé, hébété, sans vie. Ce n’est pas tant les fiches tâchées d’encre noir qu’il agite sous mon nez de sa main habile qui me paralyse. Non. Ce sont ses menaces sérieusement proférées. Cet ignoble chantage s’habillant, syllabe après syllabe, de l’image de Rose. Il me fallut une patience sans faille pour apprivoiser mon ange blessé. Des jours et nuits d’échanges attentifs et de conseils avisés pour recoudre son cœur brisé. Des mois et des semaines de miel sur mes mots et de sourires prudents pour réchauffer son âme ébréchée. Lui dérober mes sentiments est une épreuve. Chaque vendredi, je voudrais être une femme, une amie comme une autre. Je voudrais pouvoir lui dire je t’aime sans sous-entendu, pouvoir la serrer dans mes bras sans l’effrayer, pouvoir l’embrasser sans l’effaroucher. Chaque vendredi soir, je me tais pour protéger son cœur et aujourd’hui, alors qu’égoïstement, je soigne ses maux pour qu’elle m’offre sa flamme. Ce professeur attend de moi plus que je ne suis capable d’offrir et pourtant….Pourtant…. :

A : Je suppose que je n’ai pas le choix…

Ma voix monocorde frappe les murs froids de cette pièce à moitié vide. Elle résonne presque en écho et j’en frisonne. Mon cœur se vide et ma tête explose. Je clos ce débat stérile de cette simple phrase et je patiente pour prendre congé. Des questions martèlent mon esprit épuisé de stupéfaction. Et si j’avouais tout à Rose ? Si je l’emmenais en Europe, loin de ces fous et proche de mon amour ? Et si fuir était dangereux ? Et s’il nous poursuivait avec cet Edward… Et si….Je me lève enfin, las et quittant le palais du diable, je me laisse glisser contre le mur froid et humide de cette bâtisse à l’architecture ancienne. Si je pouvais, je pleurerais. Je n’ai posé aucune question. Quand suis-je censé me fourvoyer pour préserver ma Rose ?

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Exp. 6.2.6, carnet de bord n°1 ; Les cobayes & taupes. (pp. 01-102)

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Credits Delirious Chucko

I. Fiche d\'observation

Expérience 6.2.6, Sujet n°50indiquez le numéro de votre personnage.

Etat Civil :

Andrew HOWARD - 26 ans - Musicien - Pianiste - Américain de mère italienne

Lieu d'Habitation :

Philadelphie

Principales caractéristiques :

- Indépendant - Franc - Indomptable - Lucide - Volontaire - Passionné - Musicien - Possesif - Jaloux -Original - Fidèle - Amusant - Dynamique - Calme - Posé - Cynique - Désordonné - Fiable - Adroit - Critique - Spontané - Orgueilleux – Discret - Gourmand - Curieux - Rêveur - Nerveux – mais surtout : Amoureux.

Il est facile d’être ami avec Andrew. Plutôt souriant et serviable, il tend la main à son prochain sans rien attendre en retour. Il est homme bon et généreux. Certes, aux premières impressions, il semble froid et distant mais c’est le mystère de toute sa personne. Les expériences moins agréables de toutes vies le cuirasse vainement d’une méfiance trop peu aiguisée par naïveté. Tenter de déchiffrer ses plus intimes émotions comme ses plus intenses réflexions est certainement emprunter un chemin escarpé. Il entretient le goût du secret, vivant caché, se protégeant d’in-désirées déférences. Pourtant, à quoi sert la suspicion si l’on croit trop en l’Homme et sa charité ? S’auto-détruire ? Jusqu’ou ? Son bouclier trop finement forgé d’indifférence ou de révolte n’inhibe pas assez cette hyper-sensibilité incontrôlée. Elle ensache cruellement sa vertueuse personnalité et il peut s’étouffer dans ses peurs et ses angoisses pour peu que ses manières s’opposent à ses mérites ou ses valeurs ; valeurs qui s’érodent de génération en génération et qui s’abîment avec le temps. Andrew, lui les ressuscite, les chamboule, les révolutionne et les module pour devenir cet homme à part, cet homme dont il est si facile de s’éprendre. Sans doute est-ce par la faute de cette lueur d’ingénuité presque féminine ? A moins qu’il ne s’agisse de cette passion palpable tant dans ses sourires que ses soupirs ? Ou peut-être encore son image d’artiste tourmenté ? D’inéluctable idéaliste ? Ou sa maladresse touchante ?

L’injustice le révolte et il mènera sans doute cette guerre toute sa vie. : Une guerre sans merci contre les injustices du monde et l’exploitation de l’homme par l’homme. Tous le prendraient volontiers pour un idéaliste, parfois même pour un utopiste. Probable, cependant, comme le monde est depuis toujours monde, il n'est pas malaisé de l’imaginer perpétuellement mécontente et inquiete

Qu’importe, son altruisme et sa quiétude apparente rassure les jeunes femmes blessées. Si le vertige l’étreint, une main tremblante frôlant sa joue, la caresse d’une bouche sur la sienne ou le regard tendre de son aimée suffisent aux sacrifices. Il deviendra l’épaule pour pleurer, l’oreille pour écouter, le sourire pour réchauffer, la main pour soutenir et un murmure pour promettre : « Laisse, je t’aide à porter ta croix. ». Il s’oubliera au profit de l’autre et pensera à son amour avant le sien. Celle qui détiendra son cœur, sera choyée et fidèle, de son orgueil ne persistera qu’une ébauche. Authentique, il a besoin de posséder entièrement l’être aimé mais, si d’aventures, il devait taire son cœur pour le bien de l’autre. Son choix serait fait. N’est-il pas habitué à ses amours entières et tourmentées. Ce qu’être heureux est compliqué.

Ambitieux, lucide et volontaire, il s’offre les moyens de mener à terme ses projets. Posé, il fait preuve de sang-froid dans les moments les plus difficiles mais s’il est capable de choisir risques et abnégation pour se sortir de situations à première vue désespérée ou douloureuse.

En conclusion, je dirais qu’on peut toujours compter sur le sujet 50. Il n’a qu’une parole, sait faire preuve d’une discrétion absolue si nécessaire, est un ami exemplaire et loyal, un modèle de serviabilité et de dénouement. Mais, quels sont ses limites ? Poussera-t-il cette femme qu’il aime à convoler avec un autre quand il doit détruire deux couples ? Je demande à voir.

Observations :

Sa conception de l’amour est des plus intéressantes. Seul compte le désir et la passion. Il n’est pas homme à croire qu’on aime qu’une seule fois, il n’est pas homme à croire au coup de foudre. Ces histoires d’amour unique comme on les voit au cinéma ne sont que des contes de fées pour adulte. Il n’existe que pour rassurer le célibataire endurci. Toutefois, il croit en l’amour. Un amour pur et sincère qui dure toujours, qui persiste dans la rupture. Le premier amour. Il l’a visiblement connu. Une jeune adolescente nommée Leese. Ils partageaient le même banc d’école, amassait les bonbons des camarades de classe contre des devoirs, étudiait ensemble et échangèrent leur premier baiser alors qu’ils avaient à peine douze ans. Ils furent amis. Longtemps. Devinrent amant. Longtemps. Et finalement, se déchirèrent. Il fut profondément meurtri par cette séparation car plus jeune, il crut qu’il pourrait sauver son couple, qu’il pourrait la garder à ses côtés, habitué à sa présence depuis son enfance. Certes, il s’encanailla avec d’autres femmes mais Leese est son premier amour. Aujourd’hui, il sait pertinemment que son cœur ne peut cesser de battre par amour, qu’au contraire, il mène une course folle dont la cadence ralentie trop brusquement est douloureuse. Il sait que le bonheur et l’amour se construit chaque jour. Il sait qu’il est des sacrifices à mener. Il sait qu’il doit être investi pour s’investir. Il sait qu’il faut être deux pour aimer. Il sait qu’il ne faut rien précipité. Il sait qu’il préfère se taire, peut-être à tort, pour profiter de la présence chaleureuse de l’être aimé dans l’amitié que prendre ce risque incommensurable de le perdre en avouant ces désirs les plus intimes.

Au-delà de ces considérations personnelles, il croit sincèrement que chaque évènement se produisant dans un couple doit y rester. Pas de partage, pas de dispute devant les voisins, pas d’attention devant un public. Il reste très discret vis-à-vis des autres et attend ne pas avoir à être mêlé au problème de couple des autres. Or, cet horrible chantage lui proposé par les scientifiques va à l’encontre de ses propres valeurs. Il n’est pas question d’avouer à une amie que son fiancé la trompe, impossible de charmer sans amour juste pour tromper, impossible de dévoiler les secrets d’adultère d’un couple en perdition. Il ne supporte pas cette mission qui lui fut confiée mais est contraint d’accéder à cette contrainte. Le bonheur de Rose est plus important que n’importe quoi d’autres. Il ne veut pas lui attirer d’ennui. Il ne le supporterait pas. Sera-t-il capable d’aller au bout de sa mission ? A quoi point un homme bon peut-il devenir un être sans scrupule ?

Conclusion :

Milo Ventimiglia

II. Hors-Jeu

Pseudo, Âge : Salem - Et trop vieille.
Code du réglement :

Spoiler:

Présence sur le forum : Normalement. Régulière. Mais, suis coincée avec la défense de mon TFE qui se déroulera ce samedi matin. Conclusion : Je ferai au plus vite et je prie pour qu\'il me reste mon personnage.
Comment avez vous découvert le forum : Tellement de source.
Avis, suggestions ou autre : J'avais pas déjà tout dit. Fabuleux. J'adore. Excellent.

Bienvenue ! Hâte de lire ce que tu vas faire d'Andrew, aka l'homme le plus adorable de ce rpg.

Invité

Merci beaucoup.
Je vais sans doute en faire.... Le plus gentil garçon du forum

Invité

MILO.
Bienvenue.
Bonne chance pour ta fiche I love you

Invité

Merci Tyra.
J'affiche ma tête. Il était temps n'est ce pas ?

Invité

C'est sûr.
Salem ?

Invité

AAAAAAAHHHHHHHH

Tu es connectée vilaine ??
Et tu viens pas me voir ??
La... Je suis vexée... HOWARD Andrew |TERMINE| La naïveté est la grâce des grands hommes. || 950673

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Invité

Je ne suis pas sur msn, j'ai un problème en ce moment avec, il coupe tout seul, il bug, bref, c'est la misère.

Invité

Comment tu m'as reconnue ? HOWARD Andrew |TERMINE| La naïveté est la grâce des grands hommes. || 163253

(je te cause depuis 10 minutes pour rien. c'est ce que tu m'annonces ?

Invité

Le titre de ton topic, et ta façon de répondre aux personnes.

Hein ?!

Invité

C'est mon côté : "Parle comme si elle venait d'un autre temps."
Tu peux le dire.
Et dire que je suis comme ça tout le temps...

Je t'ai reconnue directement parce que tu es la seule à m'appeler Salem.

Invité

Non même pas, c'est parce que tu mets tous des tas de "...." et tu mets pas de smileys quand tu réponds.

À vrai dire, je t'ai pas encore trouvé de surnom, donc, pour l'instant, c'est Salem sur les RP

Tyra, tu m'impressionnes ^^

Invité

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Invité

AARON • Parce que j'ai découvert qui c'était en ayant aussi peu d'indices ? Laughing

Invité

Oui.Moi aussi elle m'a impressionnée.
Je suis restée SCOTCHEEEEE.
Je me suis dit : "Hein ? J'ai mis mon pseudo quelque part?"

Et tout le monde me reconnait à cause de ses "..."... Je me prends Edward Allan Poe. Il faut que je me soigne.
Et puis, les smilies. Comment vous faites ? J'essaie parfois d'en ajouter mais... je sais jamais lesquels choisir. Je suis vieille je crois

@Cat : NATALIE Mil merci. Je ne sais pas si je parviendrai à t'émouvoir mais, j'essaierai. Promis.

Tyra> Mais oui ! Enfin je suis pareille pour Grace, même si elle semble toujours penser que je suis naïve au point de la croire quand elle nie (a) Félicitations.

Invité

Bah, je suis plutôt douée pour découvrir les gens. Mais surtout Salem, ça semble évident à mes yeux, surtout au niveau du titre.

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Invité

CHERRYTREE, je le prends comme un compliment ma chérie

Même si je vois pas ce qu'il a mon titre HOWARD Andrew |TERMINE| La naïveté est la grâce des grands hommes. || 100501

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Invité

HOWARD Andrew |TERMINE| La naïveté est la grâce des grands hommes. || 766948

Bah, par exemple, tu mets toujours le nom de famille avant le prénom, il est toujours en maj. ensuite, tu mets une citation entre des barres. Du coup, ça m'a paru évident que c'était toi, même si j'osais pas demander. Laughing

Puis, m'appelle pas CHERRYTREE, ça m'angoisse, j'aime pas quand tu m'appelles comme ça. Laughing

Invité

J'ai le droit d'utiliser un surnom de VIP. Du genre : "Ma Drey d'amour" ?
Tu as pas peur que je te foute la honte ?
Parce que je peux trouver plus kitsch, genre :" DREY CHOU - CHOUPETTE - LOUPIOTTE

C'est drôle de voir que le petit piège du code dans le règlement fonctionne à merveille HOWARD Andrew |TERMINE| La naïveté est la grâce des grands hommes. || 761693

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Nos membres lisent pas le règlement jusqu'au bout, ça me désespère... , dit la fille qui a découvert le-dit piège une heure plus tôt.

Invité

CHOUQUETTE • Alors là, vas-y pour les surnoms, toi, tu seras ma Chouquette. HOWARD Andrew |TERMINE| La naïveté est la grâce des grands hommes. || 761693

AARON • Moi je suis pas tombé dedans. *saute partout* trop forte je suis. HOWARD Andrew |TERMINE| La naïveté est la grâce des grands hommes. || 761693

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Tu es une membre exemplaire ! On fait ça pour sélectionner naturellement l'élite du forum.

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