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ANGLETERRE 1965
It doesn't hurt me. You wanna feel how it feels? You wanna know, know that it doesn't hurt me? You wanna hear about the deal I'm making? You don't wanna hurt me, But see how deep the bullet lies. There's a thunder in our hearts, baby. So much hate for the ones we love? Tell me, we both matter, don't we?
Dans les années 1960, tandis que le monde est divisé par une révolution lyrique et utopique, saquée par l’église conservatrice qui refuse la société moderne et les idéaux de la nouvelle culture. Un pensionnat catholique renommé à Bradford au Royaume-Uni où sont placés les plus démunis, les orphelins et les parents dont la garde n’est même pas envisageable, tente tant bien que mal de faire subir ses lois à ces jeunes dépourvus de toute croyance si ce n’est qu’en leur destin et en eux-mêmes. Soumis à une doctrine évangélique, ils ne trouvent de refuge que dans la débauche et leurs propres névroses. Visiblement en déclin, le peuple refuse d’admettre la faiblesse du pensionnat et de son personnel lui-même septique aux croyances infligées par la religion.
C’est dans la nuit de Noël 1962, ou 1963, les journaux ne sont plus jamais aussi précis, que le premier corps fut retrouvé. Dépourvu de toute trace de sang, pourrissant au fond d’un puits situé à l’extrémité de la forêt où le pensionnat des filles rejoint celui des garçons. Les premières spéculations furent la noyade accidentelle mais les traces de lacérations retrouvées sur le corps de la jeune Sœur étaient évidentes. L’acharnement avec laquelle la lame s’était enfoncée dans chaque parcelle et pore de sa peau était telle que le personnel du pensionnat refusa de divulguer l'information à qui que ce soit. Les personnes présentent dans cet institut sont si seuls qu'ils n'attendent plus et ne reçoivent plus rien de l'extérieur. C'est pourquoi, effondrés par les atrocités commises dans l'établissement, les supérieurs refusent de laisser sortir quoi ou qui que ce soit de peur de compromettre leur réputation et faire flancher leur foi à l'Église. Ils osent cependant accepter des nouveaux arrivants, quitte à les mettre en danger. L'hypocrisie des responsables atteint souvent le cœur enseignant, lui-même révolté par ces non-démarches.
Les bizutages sont assez fréquents dans les établissements d'Angleterre. Bradford accueille des personnes tellement torturées que leur seul moyen de se sentir vivant est de persécuter autrui. Ce qui pourrait ressembler à des rituels sataniques ne sont que l'appel à l'aide de jeunes habités par la souffrance, la drogue et le mal-être. Certes, le monde les a peut-être rejeté mais est-ce une raison pour s'en prendre aux autres? Piégés dans un jeu de chat et de la souris sado-masochiste, les pensionnaires n'ont réellement le choix que d'être coupable ou victime, souffrir ou faire souffrir. Ces persécuteurs, pris dans un délire névrotique désespéré, dont l’exaltation peut aller jusqu’au crime, qui attire l’attention de tout le monde et qui fait intervenir dans la question l’action directe de la justice. Mais la plupart de ces faits passent inaperçus ; loin de les ébruiter, on cherche à les couvrir d’un voile, et c’est seulement lorsqu’un crime retentissant, lorsqu’un assassinat commis vient ensanglanter la voie publique, que l'établissement s'émeut, que le personnel s’emparent du fait, et que l’éternelle question de la responsabilité vient se poser de nouveau.
POUR DE PLUS AMPLES INFORMATIONS MERCI DE LIRE LA DEscriptION DE CHAQUE
T H E . T A K E R S
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