[#] Heart . of . Glass
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 Scenario # 1. HUIS CLOS

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Prof. Elliot McAlister

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MessageSujet: Scenario # 1. HUIS CLOS   Scenario # 1. HUIS CLOS EmptyDim 21 Juin - 15:26

J'inaugure ces délicieux sujets Scenario # 1. HUIS CLOS 407251
Sujets : Kyle, William, Callie, Lexie (ordre de passage)



Citation :
Premier jour. Kyle & Callie récupèrent la carte magnétique de leur chambre, située au quatrième étage. Alors qu'ils s'émerveillent de la beauté du lieu, deux autres personnes font irruption dans la suite, ayant reçu manifestement la même chambre : il s'agit de William et Lexie. Alors que la tension monte à cause des histoires intrasèques unissant tout ce beau monde, Kyle et Callie décident d'abandonner leur chambre à ce couple diablique, dans l'optique d'en trouver une autre. Problème : la serrure magnétique semble ne plus fonctionner. La taupe de la réception, elle, ignore les coups de téléphone provenant de cette chambre. La tension continue pernicieusement de monter, et la chambre risque fort de devenir un ring de boxe...
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Kyle Anderson

Kyle Anderson


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MessageSujet: Re: Scenario # 1. HUIS CLOS   Scenario # 1. HUIS CLOS EmptyLun 22 Juin - 23:22

« La raison tue la passion »


Liberté.
Tout n’était que liberté.

Ce voyage gagné était un cadeau de dieu, une chance nouvelle de faire taire le feu de la passion qui sommeillait en lui, de découvrir à nouveau les sentiments qui faisait battre son cœur, de découvrir Callie d’un jour nouveau et d’une lueur inconnue. Hawaï était le paradis, certes, les touristes affluaient beaucoup vers l’île mais pour Kyle tout cette espace idyllique n’avait rien d’extraordinaire, au contraire. Il y avait quelque chose en lui, il n’aurait su dire quoi, une pulsion, une sensation peut être, qui lui disait de prendre cette chance comme une façon de dire que la raison était plus forte que la passion. Inlassablement et depuis son arrivée sur l’île, Kyle se le répétait. Lexie n’était pas là. Il devait calmer, apaiser, soulager sa conscience, cette soif d’étreinte. Mais pouvait-il réellement se battre contre ça. Callie et son amour, allaient l’aider dans ce sens. La solution était là devant lui. Elle lui tendait les bras, s’offrait à lui. Callie. Après tout, Lexie abandonnerait peut être son esprit où Callie prendrait une place entière.

La seul défense contre la tentation, la lâcheté.

Le jeune couple entra dans l’hôtel main dans la main, amoureux plus que jamais. Ils récupèrent la carte magnétique de leur chambre, situé au quatrième étage. La réceptionniste avait l’air d’être le genre de femme complètement satisfaite de son boulot, si on pouvait dire ainsi. Ses regards étaient fuyants et le sourire qu’affichait ses lèvres n’avait rien de spontané. Kyle n’y prêta pas grande intention, trop occupé à regarder l’ensemble de l’établissement. Moderne, sophistiqué, esthétique .. Tout n’était que splendeur, donnant déjà à ses vacances un air de paradis terrestre. Hawaï était une destination de rêve. L’eau turquoise de l’océan pacifique, les étendues de plage fin, une température avoisinant les 29° à cet époque de l’année, les hôtels somptueux. Tout n’était que paradis et jamais, Kyle n’aurait pensé un jour y mettre les pieds. Mais cette destination n’aurait été qu’amertume si Callie ne l’avait pas accompagné. C’était une chance, une aventure et des retrouvailles. Oui, Kyle allait pouvoir profiter de sa petite amie sous le soleil hawaïen. La seul ombre qui lui broyait les entrailles, était Lexie, qu’il n’allait sûrement pas revoir avant son retour à Washington. Son corps lui manquait alors qu'il croyait pouvoir contrôler cette absence. Dire le contraire aurait été un mensonge de plus. Lexie était une drogue. Callie était une drogue. Au fond, n’était-ce pas ironique que de vouloir partager une suite avec sa petite amie alors qu’une autre femme lui manquait ?

Gardant la main de sa petite amie dans la sienne, Kyle rejoignit l’ascenseur pour trouver leur chambre.

Quatrième étage.

Une fois devant la porte de leur chambre, Kyle, souriant, inséra la carte magnétique dans l’encoche prévu.

« Il est préférable que tu gardes la carte. Au cas où. Je serais capable de la perdre. » Lâcha t-il, en riant à moitié. Détendu et serein, il ouvrit la porte et laissa d’abord entrer Callie.

Lorsque Kyle pénétra à son tour dans la pièce, prennant soin de refermer la porte derrière lui, il ne sut quoi dire, stupéfait. Impressionné par l’espace de vie qu’offrait la chambre, il se permit d’ajouter en s’approchant de Callie. « Notre appartement tiendrait sans problème dans cette chambre. » Il prit Callie dans ses bras. « Heureusement qu’on ne paye pas chérie. »

La main de Kyle se posa sur la joue de Callie, la caressant du bout des doigts. Ses yeux se perdirent dans la tendresse du regard de sa petite amie un instant, une infime seconde où la chaleur de ses sentiments prit le dessus sur ce manque qu‘il ressentait au fond de lui. Callie lui donnait tellement qu’il se sentait coupable d’agir ainsi avec elle. Elle s’offrait à lui sans retenu, avec confiance, avec amour. Le souvenir de William planait encore au dessus d’eux, Kyle l’avait toujours ressenti. Il sentait même cette haine qu’il éprouvait à l’égard du jeune homme qui avait brisé le cœur de Callie certes, mais la cicatrise était bien plus profonde, Kyle ne pouvait que l’admettre. Il ne la méritait tout simplement pas puisqu'au font, il ne valait pas mieux que cet illustre salopard. Kyle dévia alors le regard, cherchant à cacher cette part d’ombre et déposa un baiser sur les lèvres de la jeune femme. Ce voyage était l’occasion de se prouver qu’il méritait l’amour de Callie, autant qu’il méritait les sentiments qu’il éprouvait à son égard. Lexie n’était pas là. Il n’y avait donc pas de tentation, ni de passion juste de l’amour et de la tendresse. Quelque part, Kyle était soulagé, comme apaiser par la distance qui le séparait de l’ardeur des courbes de Lexie.

Finalement, il essaya d’effacer le corps nu de Lexie de ses pensées et se concentra sur le moment présent. Le bonheur de Callie, c’était tout ce qui comptait.

« On est au paradis. C’est le cas de le dire. » Le sourire aux lèvres, Kyle attira Callie contre lui et attrapa un baiser avant de lui souffler à l’oreille. « Je t’aime. »

[ oO ]
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MessageSujet: Re: Scenario # 1. HUIS CLOS   Scenario # 1. HUIS CLOS EmptyMer 24 Juin - 15:19

On profite toujours de ce qui nous est offert, jusqu’à l’étouffement. On meurt de contemplation devant ces joyaux gratuits, et on se plaît à les regarder chaque fois que l’on les a devant ses yeux, comme s’ils étaient éphémères et que par la force du vent, ils s’en iraient. Parce que l’on a appris à se conditionner face à l’irréel, il n’existe plus d’autre abris pour les espoirs que dans l’inconscient du rêve. Et comme ils sont heureux lorsqu’ils peuvent exister. Ils vont même jusqu’à nous enivrer ; et l’on reste toute une journée avec ce petit bout de bonheur attaché à notre esprit. Les méandres des songes n’accueillent hélas plus de souhaits. On a trop peur de déchoir pour édifier une petite auberge à ses vœux. Alors, comme le couple égayé par la possession d’un rêve, on observe béat la suite de cet hôtel. Ils étaient beaux, ils étaient si touchants. Leurs silhouettes se serraient l’une contre l’autre, résistant ensemble pour garantir la longévité de leur bonheur. De dos, on aurait une toile. L’aplat de leur corps serait pâle et doré, réfléchissant le soleil qui se mirait sur leur torse. Représentant la douceur de cette découverte. Les cheveux de la jeune femme descendraient sur son dos, le caressant joliment, et la tête de l’homme reposerait contre la sienne, formant un cœur au milieu du tableau, comme s’ils en étaient le centre. Voilà. Ils seraient l’allégorie de l’amour, et leurs grands yeux émerveillés seraient la flèche de Cupidon. Autour, il n’y aurait que du blanc, purifiant la toile de son obscurité dans les coins de la pièce. Et il y aurait dans leur main la petite clef du bonheur. Mais, bientôt, il faudrait tout effacer et peindre ces deux personnes qui venaient d’arriver.

William et Lexie étaient apparus derrière cette même porte, leur profil ternissant la belle œuvre. Les bras de William enlaçaient l’épaule de Lexie – élan suprême de bonté – et leur air arrogant trahissait leur vileté. Ils s’arrêtèrent devant la porte de bois ébène et, complices, se regardèrent avant d’y entrer. William, de sa main droite, glissa dans la fente la carte métallisée que l’hôtesse lui avait donnée. Jolie, femme, d’ailleurs. Le petit voyant vert de la porte s’éclaira, et l’on entendit un clic pour annoncer à ce duo diabolique qu’ils pouvaient entrer.

Ils avaient passé la journée entre la piscine et la plage, se donnant par dizaines des défis burlesques qu’ils se plaisaient à réussir. Ainsi, ils avaient eu quelques personnes à accoster, d’autres auxquelles mentir, ou bien quelques encore à mépriser. Ils n’avaient aucune gêne à braver leurs valeurs, étant toutes assoupies au fond d’eux-mêmes dès lors qu’ils se voyaient. Ils étaient, officiellement, de simples frères et sœurs. Ni liés par le sang, ni attachés par une enfance commune, leurs parents s’étaient cependant découvert un semblant d’amour qui les avait poussés à habiter ensemble. La cohabitation, dans ses premiers instants d’existence, avait tourné à la soumission. William s’était attendu à rencontrer une petite âme insouciante et naïve, coupée de la réalité, emmurée dans ses illusions, comme la plupart des jeunes filles qu’il avait l’habitude de voir. Mais le vilain petit canard à qui il croyait ouvrir la porte était plutôt un cygne somptueux en pleine expansion. Il avait eu des yeux éberlués, presque rieurs, et avait dû lui demander de nouveau si elle était bien la demi-sœur dont il devait partager la maison. C’était bien elle. Il avait tout de même essayé de l’assujettir, petite esclave du puissant roi. Et finalement, ils prouvaient tous deux et chaque jour leur froideur imparable, se jetant par dizaines des défis qu’on jugerait sordides.

Ils avaient couru tous les deux, partageant cette envie de bouger incessamment, de transpirer l’énergie surpuissante dont ils étaient pourvus. Puis ils s’étaient longuement prélassés, se cherchant par des regards désireux, s’envoûtant par ce que la nature avait réussi de mieux : leurs corps. C’était un couple d’apparence banale, si ce n’est qu’ils avaient pour parents l’un des deux en commun. Ils s’en moquaient. Ils s’étaient donc dirigés vers leur chambre, attisés par l’envie de se retrouver seuls dans un même endroit qui leur était réservé.

William entra le premier, posant son pied sur le parquet ciré. Il regarda la haute et large fenêtre qui s’opposait fièrement à lui, et fit un clin d’œil à Lexie. De beaux rideaux bleus la paraient joliment, adoucissant la luminosité qui se faufilait par l’opalescence des vitres. S’ils restaient muets, leur visage en revanche parlait pour eux : leurs yeux traduisaient leur contentement. Ils avancèrent jusque dans la salle de bain, d’où ils purent observer avec malice les rebords de miroir d’or et la baignoire ornée de petites bougies délicieuses. Mais William déchanta rapidement en entendant des voix qui semblaient s’échapper de la chambre. Il arqua un sourcil et sortit de la pièce.

C’est là qu’il observa, énervé, un couple. Ils étaient grands, plutôt beaux, et il distingua bien vite les cheveux de la jeune femme. Callie. C’était elle. Il s’avança doucement, et murmura de sa voix ironique :

« Oh, mais serait-ce la petite Callie ? »

Son élégant geste de sourcils qui lui était propre eut vite fait de ramener la demoiselle sur la Terre, coupant les fils de la grosse montgolfière qui l’avait emportée. William se rapprocha des deux amants et reprit, toujours plongé dans les yeux de la jolie brune.

« Vraiment navré, Princesse, de devoir vous annoncer que cette chambre est la nôtre. » reprit-il d’un air impassible. Il appela Lexie par son prénom pour lui dire de venir. Puis il se retourna vers le couple, en s’adressant toujours à la jeune femme brune :

« Tu vois, Callie…On est déjà ici. Je vais devoir vous demander de partir. » Et pour achever d’un coup de couteau le petit cœur paralysé de Callie, il embrassa sous ses yeux d’un geste tumultueux la bouche de Lexie.
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Callie Davis

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MessageSujet: Re: Scenario # 1. HUIS CLOS   Scenario # 1. HUIS CLOS EmptyJeu 25 Juin - 2:40

Callie était tellement naïve qu'elle ne se rendait même pas compte que quelque chose foirait sérieusement dans le couple qu'elle formait avec Kyle. Pour elle, tout allait bien. Ce voyage n'était pas un moyen de repartir sur de bonnes bases ou d'oublier quelqu'un d'autre, mais simplement de passer du temps avec son copain dans une destination de rêve et un hôtel luxueux. Ils allaient s'amuser ensemble, ne rien faire, passer du temps à la plage où elle lirait un bon roman et ne lèverait les yeux que pour lui adresser un sourire ou se délecter de son corps s'éloignant vers la mer dans ce short qui le rendait encore plus beau. Le soleil blondirait ses cheveux, il prendrait un teint hâlé, et elle sourirait quand des filles aux seins énormes avec des maillots de bain trop petit se retourneraient sur le passage de SON mec parfait alors qu'il n'aurait d'yeux que pour elle. Callie ne voyait la chose que comme ça. Ils rentreraient plus amoureux qu'avant après avoir regardé un dernier coucher de soleil sur la plage, et ils montreraient leurs photos à leurs rares amis en commun. Voilà. La seule ombre au tableau était peut-être Bonnie, mais après tout peut-être qu'elle réussirait à être aimable avec elle, pour une fois. Tout allait bien se passer. Le cadre paradisiaque éloignerait les prises de tête. Son arrivée sur l'île puis à l'hôtel confirma ses pensées. Même si tout respirait le commerce et le tourisme, l'endroit était idyllique et l'hôtel magnifique. Un rapide tour en ville et sur la plage lui prouva qu'ils ne regretteraient pas d'avoir accepté ce cadeau. La plage, les bâtiments, et même les gens semblaient parfaits. Sûrement parce qu'à ce moment précis, son bonheur l'aveuglait et lui faisait oublier à quel point elle détestait les gens superficiels qui s'offraient des vacances ici ainsi que les lieux trop touristiques. Qu'importe, elle était avec Kyle, et c'était tout ce qui comptait. L'hôtel était immense et Callie ne put que s'émerveiller comme une enfant devant cette piscine à la taille irréelle. Il y avait même un spa. Callie était de nature méfiante et ce cadeau lui avait semblé louche au départ. Pourtant, tout leur était bien offert. La suite, les repas, les activités proposées par l'hôtel, y compris les massages. Tous les ingrédients étaient réunis pour qu'ils passent leurs plus belles vacances ensemble et rentrent détendus à Philadelphie avec des souvenirs inoubliables.

La chambre qu'on leur avait attribuée était immense et Callie se sentait étrangement mal à l'aise en y pénétrant. Un rapide tour d'horizon du regard et tout était trop parfait. Être ainsi dorlotée gratuitement ne faisait pas partie de ses habitudes et il lui fallut un temps pour réaliser qu'ils allaient réellement passer tous les deux un mois dans une suite aussi luxueuse. Elle resta un instant à observer le salon stupéfaite tant elle avait l'habitude de ne s'aventurer que dans des chambres d'hôtel de 15m². Et encore. Même la déco n'avait aucun défaut ici. Callie sourit à la remarque de Kyle et songea que leur appartement pouvait même tenir deux fois dans cette chambre. Et encore, ils n'avaient vu que le salon. Il s'approcha d'elle, la prit dans ses bras, plongea son regard dans le sien, et encore une fois cette sensation de chaleur, ce frisson, ce elle-ne-savait-quoi lui parcourut tout le corps. Ils étaient ensemble depuis un an, et jamais cet effet n'avait disparu. Au contraire, il était de plus en plus présent, et elle se sentait un peu plus amoureuse à chaque fois serrait contre elle et que leur corps entrait en contact. Elle n'en disait rien, de peur de tomber dans la niaiserie la plus totale, mais l'addiction à cette sensation était indéniablement présente et ne faisait que croître. Elle parlait peu, bien qu'elle fît des efforts pour lui, et pourtant elle savait qu'elle perdait son aptitude à parler à chaque fois qu'il prononçait ces trois mots, comme maintenant. Callie n'était pas niaise, cucul ou quoique ce soit, d'ordinaire. Mais elle avait l'agréable impression qu'être amoureuse lui faisait perdre toutes facultés intellectuelles. Et c'était bon. Elle n'aurait jamais repensé pouvoir se lancer sans pudeur dans une relation après l'épisode William. Il l'avait brisée, et pourtant, Kyle avait réussi à gagner sa confiance et tout son amour. Elle n'avait pas besoin de lui répondre qu'elle l'aimait aussi. Les efforts qu'elle faisait sur son caractère pour lui traduisait ses sentiments. Elle resta un instant dans ses bras, déposa un baiser sur sa nuque et attrapa sa main un sourire affreusement niais et incontrôlé collé au visage. Elle l'entraîna pour poursuivre la visite et poussa la porte de la chambre qui proposait un lit immense et une fenêtre tout aussi grande offrant une vue sur la mer. Kyle avait raison, ils étaient au paradis et ils devaient en profiter pleinement. Dés maintenant.

- La salle de bain attendra.

Callie s'était à peine retournée pour poser ses lèvres sur celle de Kyle quand des bruits de pas se firent entendre dans la salle de bain en question. Elle n'eut pas le temps de réfléchir ni de tourner la tête. La voix de William seule suffit pour que son coeur rate quelques battements. Deux ans que cette histoire avait eu lieu, et pourtant l'entendre prononcer son prénom sur ce ton détestable la fit planter ses ongles dans la main de Kyle qu'elle tenait toujours. Tout son corps venait de se crisper et elle eut du mal à trouver le courage de planter son regard dans le sien pour l'affronter. Elle n'était plus faible, il était hors de question qu'elle fixe ses pieds et lui offre le plaisir de la voir déstabiliser par sa seule présence. Mais elle l'était, et même si elle trouva la force nécessaire pour soutenir son regard porcin, elle savait qu'elle serait incapable de prononcer un seul mot. Il avançait toujours, la provoquait avec ce regard dégueulasse et en osant l'appeler "Princesse". Elle aurait giflé sa joue trop creuse sur le champ si elle n'avait pas été paralysée par l'effroi qu'elle ressentait maintenant. Oublier le mal psychologique qu'il lui avait fait avait été difficile, et tout semblait resurgir maintenant. Callie pensait avoir définitivement tourner la page, et maintenant elle se rendait compte que cette blessure n'avait jamais totalement cicatrisée. Elle était là, devant lui, immobile et incapable d'émettre un seul son pour lui ordonner de se casser. Le diable en personne venait de briser son image du paradis, des tas d'insultes lui traverser l'esprit mais elles ne sortaient pas. Il appela sa nouvelle pétasse, tandis que Callie bouillonnait et broyait littéralement la main du pauvre Kyle. William atteint le paroxysme du ridicule en embrassant cette fille et l'envie de gerber était sur le point de submerger Callie. Il était répugnant. Tout chez lui était ingrat et respirait la perversité, et elle s'en voulut encore plus qu'auparavant d'avoir été si aveugle. Si conne. Elle avait la gorge serrée, sentait que la haine lui montait aux yeux, et sa voix la trahit sans problème.

- Dégage-les.

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Lexie Lowell
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MessageSujet: Re: Scenario # 1. HUIS CLOS   Scenario # 1. HUIS CLOS EmptyJeu 25 Juin - 19:18

Lexie n’était pas heureuse, et ceci, malgré les apparences. Mais ne vous a-t-on jamais dit de ne pas vous fier ? Sa vie n’était faite que de désillusions et de déceptions lorsqu’il était question d’hommes. L’argent ne fait pas le bonheur, le luxe et la beauté non plus. Pourtant, à Hawaii, elle se sentait bien, comme chez elle. Cela ne faisait pourtant à peine quelques heures qu’elle avait posé les pieds sur cette terre, mais voilà que l’endroit l’avait séduite. Envoutée. ‘Là, tout n'est qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté’. Ces quelques vers de Charles Baudelaire décrivaient à merveille l’endroit paradisiaque où Lexie allait passer des vacances, en compagnie de son frère, William. Tous deux se complétaient, se comprenaient et s’aimaient tant que leurs corps ne pouvaient s’empêcher de se mélanger pour une étreinte charnelle, liant ainsi leur relation à l’interdit. C’était inévitable, personne ne pouvait lutter contre cela. Pas même eux. Bien qu’il ne soit pas le seul homme avec qui la demoiselle couchait, il restait l’unique qu’elle appréciait pour ce qu’il était, malgré qu’il soit un mâle. Lexie les détestait autant qu’elle détestait son cœur lorsqu’il battait pour les mauvaises personnes. Arthur. Kyle. Et la liste sera sans doute encore longue, elle n’avait que vingt quatre ans, et la vie devant elle. Elle croiserait encore et encore des hommes qui la séduiraient, la charmeraient, la désireraient, mais surtout qui la feront craquer. Néanmoins, elle n’était pas du genre fille facile et ne tombait pas dans les bras du premier venu, folle amoureuse. Non, Lexie était une garce. Mais une gentille garce, une de celle qui cache derrière son corps de rêve et ses manières de vilaine sorcière jamais satisfaite un cœur, prêt à battre, et qui n’attend d’ailleurs que cela. Lexie se gardait bien de le dire, bien sûr.

William et elle avaient pleinement profité de leur première après midi sur l’île pour s’amuser, et n’avaient même pas pris la peine de faire un tour de l’hôtel où ils seraient logés jusqu’à la fin du séjour. Lexie avait pour habitude de voyager souvent, seule ou en compagnie de ses parents depuis son plus jeune âge. Principal avantage d’une famille influente et pleine au as. Il ne lui a donc pas paru bizarre que tout leur soit gratuit, et les quatre étoiles de l’hôtel n’avaient aucunement retenu son attention. C’était son quotidien après tout. Sourire aux lèvres, lunettes de soleil sur le nez, Lexie, en compagnie de William, se décidèrent de rejoindre l’hôtel et plus particulièrement leur chambre après leur folle après midi, rythmée par des mensonges et des défis. Celle-ci était grande, très spacieuse. Elle respirait le luxe et le bon goût. Et serait l’endroit parfait pour passer des moments seul à seul avec William. Seul à seul dites vous ? Voilà que deux voix se firent entendre, provenant de la pièce voisine. Les deux frères et sœur quittèrent alors la salle de bains et rejoignirent la chambre. Devant eux, un couple. Mais pas n’importe lequel. Il ne s’agissait pas d’un couple quelconque, du genre de ceux que croisaient chaque matin Lexie, s’embrassant sur un banc, ou marchant main dans la main. Non, il s’agissait de bien pire. La demoiselle en perdit soudainement le sourire, prise d’un grand étonnement. Kyle, et sa pseudo vierge effarouchée qui répondait au doux nom de Callie. Elle se tourna alors vers William, qui l’embrassa langoureusement sur les yeux du couple, lui aussi très étonné par leur présence. La demoiselle en retrouva bien vite le sourire, et planta son regard droit dans celui de Kyle. Puis dans celui de Callie avant de reporter toute son attention sur son amant. Elle qui pensait avoir eu sa dose journalière de folie, et de jeu, allait être gâtée.


« Je doute fortement qu’il puisse y faire quelque chose, tu sais. Cette chambre est la nôtre, et ce n’est pas ton petit ami, ô combien amoureux et désireux de te faire plaisir -je n’en doute pas-, qui changera cela. » avait-elle dit en s’adressant à Callie, montrant d’un signe de tête Kyle.

Elle se tourna ensuite vers William, passa sa main sous son haut, puis reporta son attention sur son amant, grand sourire sur les lèvres. Oh oui, Kyle était très amoureux. Tellement amoureux même qu’il finissait dans le lit de Lexie bien trop souvent. La demoiselle n’avait jamais compris l’intérêt qu’il pouvait porter à Callie. Elle ne le rendait pas heureux, elle ne le satisfaisait pas. Alors pourquoi restait-il avec ? La situation l’amusait fortement. Callie n’était bien sûr pas au courant de leur liaison, et chacune de ses paroles, et de ses gestes se révélaient être un parfait petit jeu pour chambouler Kyle et ses airs de petit ami parfait.


[ silent ]
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Kyle Anderson

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MessageSujet: Re: Scenario # 1. HUIS CLOS   Scenario # 1. HUIS CLOS EmptyVen 26 Juin - 15:12

La vérité vous rattrape toujours. Proverbe ou non, Kyle ne dérogeait pas à cette règle. Le souffle coupé, le pouls rapide, il fixait Lexie qui venait d’apparaître devant lui accompagner d’un homme, qui s’avérait être William, l’ex petit ami de Callie. Étrange coïncidence. Coincé sur les yeux de son amante, il ne sut quoi dire, quoi faire, de peur de faire le moindre faut pas qui l’enverrait directement à la tombe. Soudainement, ces vacances lui parurent moins idyllique qu’il ne l’avais prévu. Que se passerait-il maintenant qu’il savait que Lexie était aussi à Hawaï. Dans le même hôtel. Personne n’échappe à ses démons et jusqu’alors Kyle n’en avait strictement pas conscience. La réalité l’avait rattraper, ici même dans cette chambre. Le hasard ? Kyle eut du mal à le croire. Un court instant, l’idée même que Lexie était là pour brisée son couple lui traversa l’esprit. Et si ? Et si, tout ceci n’était qu’un jeu, qu’un stupide jeu auquel il ne pouvait échapper ? Non, c’était impossible. Pas même, la présence de l’ex petit ami de Callie. Celui là même qui avait blesser son cœur. La haine qu’il éprouvait pour lui galopa à la surface de sa peau. Il venait de déverser son venin. Encore. Toujours. Kyle voulu dire quelque chose, l’envoyer paître mais lorsque ses lèvres se posèrent sur celle de Lexie dans un baiser passionné, Kyle resta sans voix. Surpris ou dégoûté ? Lui-même ne le savait pas. Jamais, Lexie ne lui avait dit qu’elle avait un petit ami. Sa fierté en fut touché comme jaloux de ce William qui lui, pouvait goûter aux baisers de Lexie sans se poser de question.

C’est Callie qui prit la parole la première. Alors qu’il pensait qu’elle allait se défendre face à de telle parole, Kyle fut surpris d’entendre que c’était à lui de les dégager. Sa voie, nouée, tremblotant presque, respirait la haine. Sa blessure n’était pas refermé. Pas encore, même après les efforts qu’il faisait pour lui faire oublier ce salaud. Kyle fut ébranlé par cette triste vérité, Callie ne l’avait pas oublier. Il le savait mais alors pourquoi, son cœur lui faisait mal ? Chaque battement lui insufflait la colère, le dégoût et la peur, incapable de contrôler ses émotions qui se propageait bien trop vite. Seulement, il n’eut pas le temps de parler.

« Je doute fortement qu’il puisse y faire quelque chose, tu sais. Cette chambre est la nôtre, et ce n’est pas ton petit ami, ô combien amoureux et désireux de te faire plaisir -je n’en doute pas-, qui changera cela. »

Lexie avait le sourire aux lèvres. Elle s’amusait de voir son amant dans une situation pareille. Malheureusement pour elle, il n’était que l’amant et les sentiments qu’il avait pour Callie, dépassait aujourd’hui largement le désir qu’il avait pour elle. Cependant, Kyle voulut à tout pris éviter une confrontation, ayant trop peur de ce que Lexie pourrait avouer à Callie. Ce n’était absolument pas le moment.

« On ne vas pas faire d’histoire pour une maudite chambre. On vous la laisse. » Il posa ses yeux sur Callie afin qu’elle puisse lire dans son regard et repris, cachant sa colère. « Il est hors de question qu’on reste une seconde de plus dans cette chambre avec de pareil abrutis. Il doit bien y avoir d’autre chambre de disponible. »

Après tout, Callie ne désirait sans doute pas rester plus longtemps en compagnie de William, ce qu’il comprenait sans mal. Il dégageait quelque chose de mauvais et de malsain. Il n’y avait rien de bon en lui et Kyle n’eut aucun mal à le percevoir. Qu’es que Lexie faisais avec un salopard dans son genre. Était-il meilleur amant que lui ? Chassant ses quelques pensées de son esprit, mal à l’aise, Kyle entraîna sa petite amie vers la porte, qu’il essaya d’ouvrir. Une fois. Deux fois. Il lâcha là main de Callie et tenta de nouveau.

« Chérie, appelle la réception, il doit y avoir un problème avec la porte. »
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MessageSujet: Re: Scenario # 1. HUIS CLOS   Scenario # 1. HUIS CLOS EmptyJeu 23 Juil - 1:53

Il considéra la colère de Callie comme une des quelques cartes qu’elle essayait difficilement d’abattre pour tenter de cacher son jeu. Elle tentait de faire croire qu’elle possédait de nombreux atouts, mais William n’était pas dupe et cernait facilement sa fébrilité sous ses airs coléreux. Elle avait toujours été ainsi, semblait-il. Même dans ses instants d’égarement elle persistait à montrer qu’elle savait se relever, refermant la plaie encore saignante de son petit cœur abimé. Elle en était plus ridicule encore que ses yeux rougis, eux, témoignaient de sa tristesse. William aurait préféré la voir sous son vrai jour, qu’elle exalte enfin sa petitesse, de sorte qu’il se révélât vraiment comme le dictateur de sa vie misérable. C’était plus amusant de l’asservir que de devoir creuser pour chercher ses failles. On eût dit qu’elle était affublée. Comme une servante qui porterait une robe de noble ou un pouilleux qui se ferait couronner. Il baissa les yeux et observa sa petite main serrée dans celle de Kyle. Elle ne pouvait donc rien faire seule. Rien que l’idée de répondre « dégage » avait dû être la pire pensée qu’elle n’ait jamais dite. Si affreuse qu’elle avait dû s’aider dans cette tâche en se blottissant mièvrement sous son petit ami. Ce dernier semblait intimidé, ce qui fit sourire William. Le petit couple fébrile se réconfortant ensemble en vacances, quelle merveilleuse image. Il fallait vraiment être dépourvu de personnalité pour dépendre d’une autre personne que sa propre existence aurait dû réussir à combler. Ce doit être cela que la force. Puiser sa vie dans aucune autre que la sienne et ne s’inspirer que de soi pour bâtir l’édifice de son existence. Mais y a-t-il beaucoup d’hommes qui parviennent à vivre seul ? William devait être un cas à part, ou bien l’une de ces « exceptions qui confirment la règle » dont on parle souvent.

William sourit en sentant la main de Lexie parcourir son torse. Non qu’il aimât cette caresse passionnée, mais il frémit de plaisir de voir le visage de Callie se décomposer. Il leva son visage victorieux, ses yeux plongés dans ceux, fragiles, de la jolie brune. Là résidait tout le charme de son regard de pierre. Le charme, c’est en quelque sorte ce qu’on ne possède pas et qui envoûte. Puisqu’on ne le retrouve qu’en une autre personne, c’est une sorte de passion qui nous rattache à elle. Aussi William était-il persuadé que Callie avait toujours su que William n’était pas ce preux chevalier qu’il se forçait à paraître. Peut-être était-ce le cruel sort de l’inconscient, cette passion refoulée qui dirige les âmes et les amène vers des chemins étranges. William, lui, ne voulait pas croire qu’il pût posséder en lui une force inassouvie. Il déployait ses forces comme un oiseau déploie ses ailes, continuellement, avec grâce et ardeur. Dépourvu de principes, dénudé de valeurs, il ne pouvait pas être pareil à ces sous-êtres qui craignaient toujours tout et réfléchissaient incessamment à « ce qui se fait » et « ce qui ne se fait pas », stupides lois dictées par la société. Lexie n’était pas pareille sur ce point. Du moins, c’était ce qu’il pensait. Elle transgressait les lois par addiction à l’adrénaline, lui par intuition.

William écouta béat cet « homme » lui céder la chambre. Ce n’était pas un homme, seulement un prototype inachevé, une maison sans son toit. Il afficha une grimace dégoûtée. Un homme, ce n’est pas seulement un corps, c’est un esprit. On ne peut pas se prétendre homme et paraître si serein, si doux, attentionné, si ignoblement féminin. Qu’allait-il donc faire après cela ? Embrasser Callie dans le cou et lui prendre la main et, pourquoi pas, dans un ultime élan de mièvrerie, quitter les lieux en souriant paisiblement ? Il sourit en entendant le petit adjectif duquel il le qualifiait. « abruti »…cela résonnait comme un doux compliment. Il fixa Callie du regard, puis celui de Kyle, et arqua un sourcil de mépris. Comme leur couple devait être mielleux. Parfait de caresses, de tendresses, d’inepties à n’en plus pouvoir respirer. Etre étouffé par la présence de l’autre, ce doit être la pire des morts. Quitte à mourir autant que ce soit quelque chose de personnel, la seule action que l’homme puisse accomplir seul. William se recentra sur la pièce. Kyle tentait désespérément d’ouvrir la poignée de la porte. Cela exaspéra considérablement William qui cacha son visage entre ses mains pour éviter que ses yeux ne jetassent d’éclairs. Il frôla Kyle et s’approcha de la porte, de préparant à l’ouvrir grand afin d’y faire passer le petit couple que formaient sagement Kyle et Callie. Cependant la poignée lui résista aussi. Presque humilié, il lança un regard assassin à l’intention du jeune homme et lâcha ces quelques mots agacés :

« Putain mais c’est une plaisanterie ! »

Il décrocha le combiné, étant certain que Callie aurait demandé avec une détestable gentillesse de bien vouloir rétablir l’ordre. Il composa le numéro de la réception et, furibond, reçut la secrétaire. Sa voix s’adoucit soudain. Avec une femme, c’était bien différent.

« Bonjour, ici la chambre 418. Je crois qu’il y a erreur puisque deux personnes que mon amie et moi ne connaissons pas possèdent les mêmes clefs que les nôtres. Je présume donc que dans le premier cas les clefs de vos chambres sont toutes identiques, ce que je n’espère pas pour votre réputation, ou que dans le deuxième cas vous avez introduit dans MA chambre deux espèces de ..d’imbéciles qui n’ont rien à faire dans ma propriété. »

Il posa le combiné contre sa poitrine et, complice, regarda Lexie. Il reprit le combiné, écoutant enfin la personne qui daignait le recevoir. Sans le savoir, il participait au piège tendu par la taupe qu’était la secrétaire. Très énervé, il défoulait pourtant sa colère par la séduction, essayant par ses exigences d’obtenir ce qu’il voulait. Cependant il ne prit ni le temps ni la peine d’écouter la finesse de sa voix mélodieuse à l’autre bout de l’appareil et prit un ton résolu pour annoncer :

« Ecoutez, je suis client, c’est-à-dire que je possède des droits qui, j’en suis convaincu, valent plus que les quelques règles de votre job. C’est pourquoi j’exige qu’il y ait d’ici une minute quelqu’un à ma porte afin que la situation s’améliore. Il n’est pas nécessaire d’ajouter que je veux cette chambre et qu’il n’y aucune autre solution de me satisfaire autrement qu’en me la prêtant. A tout de suite mademoiselle. »
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