AARON

Exp. 6.2.6, carnet de bord n°1 ; Les cobayes & taupes. (pp. 01-102)

I. Fiche d'observation

[#] Expérience 6.2.6, Sujet n°01.
• Etat Civil : Aaron Jacobs, 21 ans, Célibataire et étudiant en Arts Appliqués.
• Lieu d'Habitation : Washington.
• Principales caractéristiques : Attachant - Maladroit - Amusant - Altruiste - Possessif - Rêveur - Epicurien - Ambitieux - Prétentieux, parfois - Tendre - Posé - Excessif - Mauvais charmeur - Menteur - Insouciant - Immature - Jaloux - Rusé - Cultivé - Idéaliste - Déterminé - (Légèrement) fier - Narquois - Sarcastique - Fidèle - Niais - Pâle - Geek - Négligé - Bavard (incohérent, la plupart du temps) - Imaginatif - Jovial - Pessimiste - Flemmard - Tolérant - Loyal - Généreux - Spontané - Naïf

Pour résumer, Aaron est loin d'être une personne mauvaise qui fait dans la méchanceté gratuite ou cherche à rabaisser les autres. Malgré ses nombreuses qualités relationnelles, il garde certains défauts non-négligeables qui exaspèrent souvent ses proches. Sa capacité à se plaindre en permanence, par exemple. Sa maladresse maladive et le bégaiement qui va avec. Ou encore son humour parfois douteux et incompréhensible. Son pessimisme provoque généralement une forte envie de lui mettre des claques, car malgré un naturel déterminé, il a tendance à voir chaque situation perdue d'avance avant qu'on ne le pousse un peu. Faire la fête l'ennuie, et il préfère généralement une soirée canapé télé. Ou plutôt, canapé Mégadrive ou Super Nintendo. Faire des nouvelles rencontres lui plaît, mais honnêtement il préfère de loin frôler la crise de nerfs en compagnie d'Aladdin à la fin du jeu auquel il voue un véritable culte. Néanmoins voir ses proches reste un véritable plaisir et même s'ils se plaignent parfois de certains de ses traits de caractère, sa gentillesse légendaire domine et son caractère est des plus appréciables. Sauf lorsqu'il se la joue possessif et jaloux. Bizarrement, en amour ça passe, il n'est pas du genre à interdire à ses - rares - copines d'approcher le moindre mec, mais pas en amitié. Il déteste se sentir délaissé et peut devenir insupportable dans ces cas-là. On le dit néanmoins facile à vivre, amusant, et intéressant. Lorsqu'il ne geek pas, Aaron suit des cours d'Arts à l'université de Washington et travaille dans une librairie afin de financer ces études. Ambitieux, rêveur, et surtout mégalo, il s'imagine déjà devenir grand réalisateur de films fantastiques, ou créateur du jeu vidéo qui détrônera World of Warcraft.

• Observations : Aaron est loin d'enchaîner les petites amies et d'apprécier les coups d'un soir, loin de là. Il n'y trouve aucun intérêt, tout simplement. Il juge le sexe tout comme l'amour, super précieux et unique - presque autant que les émeraudes de Sonic 2 - pour être bafoué de la sorte. Ainsi, on peut dire que le néant représente ainsi sa vie sentimentale. Eternel indécis, il craque souvent pour des filles mais son intérêt pour l'élue disparaît aussi vite qu'il est arrivé pour passer à une autre. Petit ami idéal, les filles ne sont pourtant pas toutes à ses pieds, puisqu'elles voient davantage en lui le bon pote avec qui plaisanter et à qui se confier. Tant pis, Aaron est du genre déterminé, et quand il veut quelque chose, il l'a. A moins de juger la situation trop désespérée et de tomber dans un profond pessimisme. Mais une chose est certaine, quand il aime ce n'est pas qu'à moitié. A 21 ans, il ne compte seulement deux vraies relations amoureuses. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il ne les a pas aimées qu'à moitié. Certes il n'est pas un gros lourd collant qui fait dans le mélodrame en permanence, mais ces deux histoires restent belles et sincères à ses yeux. Attentionné, tendre et surtout fidèle, ses petites amies ont probablement eu à se plaindre des quelques défauts cités ci-dessus seulement.

La première fut Charlie Taylor. Elle était sa meilleure amie et jamais Aaron n'aurait pensé oser un jour sauter le pas avec elle, bien trop respectueux envers elle. Seulement elle a pris les devants elle-même, et Aaron se souviendra à jamais de cette première fois avec celle avec qui il passait ses journées depuis sa plus tendre enfance. Son petit ami de l'époque venait de la laisser tomber, et Aaron se souvient n'avoir voulu que la consoler et la calmer quand elle l'a entraînée dans son bain avec elle. L'instant était surprenant, inattendu, mais la suite parfaite. Leur amitié a lentement évolué en quelque chose de plus fort, plus tendre et pur, après cette nouvelle étape. Elle fut sa première copine, et toutes ses premières fois se sont faites avec elle, depuis ses premiers pas sur console vidéo, premiers jours d'école, jusqu'aux premières expériences au lit. Rien n'était prémédité et leur relation a évolué de la façon la plus simple qu'il soit, sans jamais se presser. Aaron lui a laissé le temps d'oublier Dave pour qu'ils forment finalement un couple et qu'elle finisse par l'aimer lui. Malheureusement, cette histoire si belle et sincère a pris fin de façon prématurée, lors du déménagement de Charlie. Aaron n'a pas essayé de la retenir. Il savait que c'était inutile et que ce départ marquait la fin de leur histoire. Pourtant ils continuèrent de s'appeler d'un bout à l'autre du continent. Puis ils s'envoyèrent des e-mails, et les nouvelles vinrent de moins en moins. Aaron continue de donner signe de vie à Charlie, mais il regrette la complicité et le lien unique qui les unissait et qui a irrévocablement disparu. Quoiqu'il en soit, elle fut la première fille qu'il ait réellement aimé - hormis sa maîtresse à ses 6 ans - et celle qui l'a rendu si respectueux envers la gente féminine. Manquer de respect envers le sexe opposé lui est impossible et il voue un culte à toutes les femmes. Après cette relation, une longue période de vide sentimental s'installa. Déjà, parce que vivre sans Charlie était affreusement difficile. Perdre sa petite amie et sa meilleure amie à la fois était franchement déprimant. Sans son alliée, il devint un véritable accro aux jeux vidéos, comics, films, séries, et toute sorte de choses qui le coupaient de toute vie sociale. Grâce à Charlie il avait compris que les femmes étaient essentielles à son équilibre psychologique, et il pensait ne jamais retrouver l'envie d'apprécier les gens et de bouger en dehors de sa chambre lorsqu'il rencontra son deuxième amour. Beverly Andrews. Leur rencontre fut des plus ridicules. Aaron, lycéen solitaire, lisait un roman assis sur les marches du lycée en attendant la reprise quand Beverly se prit les pieds dans les siens et se rattrapa à ses cheveux. Aaron n'aurait jamais pensé que l'histoire la plus marquante de sa vie puisse commencer de façon si douloureuse. Passons. Cette histoire dura un an. Une année durant laquelle Aaron perdit ses sentiments pour son ex et tomba amoureux d'une fille mutine et dynamique. Exactement ce qui lui fallait pour le faire sortir. Leur compatibilité était évidente, de leur passion du cinéma jusqu'à leurs caractères qui, une fois combinés, créaient un certain équilibre pour les deux. Aaron devint plus sociable grâce à elle, et elle un peu plus calme. Leur relation n'avait rien de compliqué, encore une fois. Pas de tromperies, des disputes qui finissaient toujours en éclats de rire, et surtout beaucoup de tendresse. Aaron peut sincèrement dire aujourd'hui qu'il en était fou amoureux. Au point de sacrifier leur amour pour elle. Il la connaissait par coeur, et savait qu'elle rêvait de se rendre à ce casting à Los Angeles qui a tout changé entre eux. Il savait qu'elle avait le talent nécessaire pour réussir dans le métier d'actrice et qu'elle se priverait juste pour préserver leur histoire. Cependant Aaron ne voulait pas l'enfermer dans cette routine alors qu'elle aspirait à plus. Alors il rédigea une lettre affreuse en retenant ses larmes dans laquelle il lui annonçait qu'il ne l'aimait plus. Et il alla même jusqu'à inventer qu'il l'avait trompée avec une pompom girl insipide et bien loin de la personnalité de Beverly. Voilà. Aaron ne regrette en rien, puisqu'elle a réussi. Il s'est sacrifié pour elle, elle ne le saura probablement jamais, et même si elle lui manque encore terriblement, il sait qu'il a bien fait. Être amoureux peut le pousser à faire les pires des choix juste pour l'être aimée. Sortir avec une fille qu'il n'aime pas un minimum lui est impossible, mais lorsqu'il se lance c'est pour de bon. C'est probablement pour cela qu'il ne compte que Charlie et Beverly dans ses relations amoureuses. Depuis, plus rien. Pourtant Aaron n'est pas bien difficile. Il n'a pas de critères physiques particuliers, et se fiche même du caractère de la fille qu'il a en face de lui tant qu'il est charmé par LE truc en plus. A moins qu'elle ne soit comme cette fille qui ne cesse de l'ennuyer lorsqu'il travaille à la librairie. Une grosse bourge anglaise affreusement chieuse, pour être claire. Aaron est de nature tolérante, mais il ne peut s'empêcher de mépriser ces riches qui se croient supérieurs aux autres classes. Grace en fait partie. Mais Aaron n'est pas du genre à aggraver les situations et il se contente de prendre cette situation avec humour, en répondant à ses incessantes remarques désagréables avec des petites piques pas bien méchantes et des sourires amusés. Rien de plus. Après tout, elle est plutôt amusante avec cette façon de revenir sans arrêt à la charge avec de nouvelles remarques assassines. Aaron doit même avouer qu'elle est charmante. Et même que ces deux semaines de vacances l'ennuient parce qu'il ne travaillera pas ces cinq week-ends à la librairie, et qu'il n'aura pas à entendre ses plaintes. Pourtant, il ressent sincèrement l'envie de la remettre à sa place parfois, histoire de garder un peu sa fierté masculine et aussi parce qu'être considéré comme un moins que rien n'est pas la chose la plus agréable qui soit. Mais non, il en est incapable, et ne peut s'empêcher de la trouver attirante malgré ce caractère merdique. Etrange.

• Conclusion : Adam Brody



II. Hors-Jeu

Pseudo, Âge : 19 ans prochainement, LucidDreams sur Bazzart.
Code du réglement : Y'en a un ? (a)
Présence sur le forum : Souvent.

Citation :

mais honnêtement il préfère de loin frôler la crise de nerfs en compagnie d'Aladdin à la fin du jeu auquel il voue un véritable culte

Je prends ça comme un hommage (aa). Sans ton soutien indétrônable j'aurais jamais vécu Jafar et aurait éteint ta Megadrive après ma millième vie perdue à cause de ce serpent de sa race.

Je suis trop sympa.

Voilà, j'ai fini, et je prendrai même pas le temps de me relire.

Son pessimisme provoque généralement une forte envie de lui mettre des claques, car malgré un naturel déterminé, il a tendance à voir chaque situation perdue d'avance avant qu'on ne le pousse un peu

HAAAN J'AVAIS PAS VUU
MDR
Ça me rappelle quelqu'un

Ah ouais ?

Fais pas genre rillette (a)

Mais je suis toujours la persécutée j'en ai marre.