[#] Heart . of . Glass
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 Comme le parfum capiteux... #Grace

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MessageSujet: Comme le parfum capiteux... #Grace   Comme le parfum capiteux... #Grace EmptyLun 22 Juin - 23:20

Le soleil enluminait les allées. Leur blancheur se reflétait contre les touristes et tous ces petits corps égayés par la chaleur qui se déplaçaient dans cet endroit somptueux. On ne savait pourquoi ils étaient là, personne ne le savait. Ils avaient simplement, comme tout le monde, reçu cette drôle d’enveloppe à leur nom. Pour William, ce n’était ni une chance, ni un présent du destin ; c’était sa perfection qui l’y avait conduit. Même sans le lui avoir demandé, il était persuadé que son père lui avait offert cette escapade pour le congratuler. Il n’y avait rien à féliciter chez le jeune homme, sinon son sens aigu de l’hypocrisie et de la séduction. Mais il se croyait noble parce qu’il dominait tout. C’était en écrasant le monde qu’il élevait sa noblesse au statut de roi, gouvernant sur tous ces gueux qu’il ne considérait pas autrement que de vulgaires animaux. Cette couronne invisible l’auréolait de puissance et c’était ainsi qu’il concevait sa vie; porté par sa divinité. Comme dans ces anciens temps où l’on était choisi par Dieu, où le sang était pur parce qu’il était céleste. Et partout, ces petites âmes qui grouillaient qu’il pouvait asservir lui montaient dans le crâne comme un parfum capiteux. On respirait le pouvoir, on sentait la flagrance enivrante du désir. Il n’avait d’autre ambition que de réussir. Et c’était ce qui faisait son charme.

Cette silhouette atypique attirait bien des regards. En apparence, rien d’extraordinaire. Des cheveux, des yeux et une bouche parfaitement dessinée qui contribuait à l’équilibre de son visage. Mais si l’on s’en approchait, on devinait son regard sans failles, obsédé par les péchés. Pourtant, lui aussi était pourvu de sentiments, même s’il devait les refouler. Sous cette chair bouillonnaient ses émotions. On ne pouvait savoir ce qui semblait le forcer à les enfouir. Ce n’était pas la peur. Peut-être était-ce le ridicule, ou bien ce rabaissement au niveau des autres hommes. Un homme qui n’a pas de cœur est, par défaut, un homme qui n’a peur de rien. Il ne peut être troublé par aucune envie d’ordre amoureuse. Il n’a pas à craindre de sombrer dans les déboires, parce que rien ne l’y pousse. Et s’il se jette à corps perdu dans les drogues et l’alcool, rien ne peut le rendre accro. Parce qu’à force d’enterrer ses sentiments, on n’en ressent presque plus. Et ce vide d’abord occasionné par eux se rebouche presque totalement, recouvert par cette immonde terre.

William était allongé sur un transat, lequel était sur un coin d’herbe verdoyante. Des lunettes de soleil cachaient son regard, mais son petit sourire demeurait toujours au coin de ses lèvres. Ce sourire…une véritable arme. Quand il était gêné – ce qui était bien rare, un Carter étant toujours fier de sa personne –, il arborait toujours avec désinvolture ce même sourire. Il traduisait bien des choses. Les filles croyaient y déceler son envie de les avoir, les hommes croyaient qu’il se fichait d’eux. D’autres le pensaient simplement orgueilleux. Vêtu d’un bermuda gris, son torse hâlé bronzait encore, rayonnant. Il s’y endormit langoureusement et se réveilla une heure plus tard, rougi par le soleil et brûlant. Il rangea le transat et se dirigea, presque instinctivement, vers la piscine. Il n’eut qu’à retirer rapidement son bermuda et à plonger comme un poisson dans l’eau tiède. William passa sa main dans ses cheveux, geste ultime pour conquérir les quelques femmes présentes autour de l’eau.

Après quelques allers-retours dans le bassin à laisser onduler son corps, il sortit et glissa une serviette le long de son torse pour s’essuyer. En quelques secondes, il était fin prêt pour aller faire du sport. William en pratiquait tout le temps. Son énergie incontrôlable trouvait enfin repos dans l’ultime déploiement qu’il usait pour courir. S’étant d’abord ancré en tête qu’il allait faire le tour de l’hôtel en footing, il croisa cependant le terrain de golf et préféra y aller. Il y avait déjà quelques personnes sur les lieux, et il pourrait une fois de plus leur montrer quel était le chef de file de tous ces incompétents. Alors il s’avancerait, impétueux, et envoierait valser contre l’herbe lointaine cette balle, faisant une allégorie de ses sentiments qu’il jetterait loin eux aussi. Il ne les verrait plus. Et un jour viendrait où il les ramasserait, un peu tendu de savoir où ils avaient atterri. Loin, loin. Perdus au fond du terrain, parfois noyés dans l’eau froide qui faisait le pont entre les deux rives incertaines.

Une jeune femme, aux cheveux longs de jais qui descendaient en cascade contre son dos, était debout, penchée, en train d’essayer de faire partir sa balle, aussi. Il y avait un certain érotisme dans cette façon d’envoyer toujours plus loin la balle. Qu’ils partent, les affreux sentiments ! Qu’ils laissent place au désir et à la fougue ! Il reconnut en s’approchant cette jolie figurine. Il s’approcha d’elle, et l’air très désinvolte, lui glissa dans l’oreille :

« Vous devriez écouter les conseils d’un homme professionnel…C’est ainsi que l’on progresse. »

Grace était debout, l’air concentré. Il se déplaça derrière son dos et l’aida à prendre le club de golf d’une main chaleureuse et agile. Sa tête contre son épaule, il ressentait son parfum qui enivrait son esprit. La flagrance passionnée de l’envie agissait comme une drogue dure contre ses narines. Il ferma les yeux, envoûté. A cet instant, il ne pensait qu’au charme qu’il pouvait bien incorporer à cette recette exaltante. Le vouvoiement qu’il ajoutait par fines pincées ne faisait que renforcer la finesse nécessaire à la brutalité de l’acte dont il rêvait dés que leurs regards se croisaient. Il n’y aurait pas de légèreté infâme comme avec Callie. Ce serait aussi délicieux que le résultat de cette recette.

« Ne regardez pas la balle. Ce qui est important, c’est le but. Il faut regarder le paysage au loin. »
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Grace C. Windsor
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MessageSujet: Re: Comme le parfum capiteux... #Grace   Comme le parfum capiteux... #Grace EmptyJeu 25 Juin - 14:48

[Bon je préviens d'avance : je me rattraperai au prochain, ça risque d'être ultranul, je suis encore frustrée d'avoir perdu touuuut mon post.]


Grace n'était présente sur cette île que depuis quelques heures, et déjà, elle menaçait d'imploser. Mais au sens littéral du terme. Elle avait l'impression que tous ses organes faisaient pression sur son enveloppe charnelle et menaçaient de rompre sous la pression. Ce qui était clairement ragoûtant, nous sommes d'accord. Grace avait l'habitude d'être sous pression en permanence, et de réagir promptement pour que cela cesse. Non pas en se détendant, puisqu'elle n'arrivait jamais vraiment à le faire, mais en se répétant dans sa tête ce simple mot, qui à lui seul représentait son credo 'Parfait, parfait, parfait, TOUT était parfait.' Elle se le répétait mentalement jusqu'à y croire, et la pression redescendait d'un cran. Grace répétait que tout était parfait avant un dîner important, lorsqu'un pli disgracieux avait pris possession de sa tenue, lorsque ses parents ne la regardaient pas ou alors d'un œil indifférent, avant de monter sur scène pour un ballet, et à la moindre contrariété. Mais là, rien n'était parfait. Mais alors rien du tout. Croiser Aaron dès son arrivée l'avait bien plus ébranlée qu'elle ne se l'avouerait jamais. Tout le temps qu'avait duré leur confrontation, Grace avait senti son cœur au bord des lèvres, et il avait manqué poindre à chaque instant. Là encore, littéralement, ça pouvait sembler plutôt dégoûtant, mais l'image était en fait plutôt mignonne. Même si pour la jeune femme, elle était tout bonnement haïssable. Elle ne pouvait pas aimer, c'était impossible. Certaines personnes n'étaient absolument pas faites pour ce sentiment, et Grace savait qu'elle en faisait parti. Elle n'aurait su dire pourquoi, mais c'était une intuition. Ce sentiment lui échapperait, parce qu'au fond, c'était ce qu'elle souhaitait. Elle ne voulait pas aimer. Contrairement à William, il était bien question de peur, ici, parce que Grace était lâche. Elle avait réellement peur de s'ouvrir sincèrement à quelqu'un pour la presque première fois de sa vie - Noah ne comptait pas, ils avaient grandi ensemble - et essuyer un refus. Malgré les apparences, elle manquait bien trop de confiance en elle pour ne pas être ébranlée par un échec de cette taille. Surtout qu'elle n'en avait jamais connu. Paraître distante, froide et hautement désagréable était la meilleure façon de constituer une forteresse épaisse autour d'elle, qui empêcherait quiconque de la heurter. Ou même de l'approcher, d'ailleurs. De toute façon, Grace ne souffrait pas réellement de solitude, puisqu'elle était toujours entourée. Pourtant, elle se sentait souvent affreusement seule, et incomprise, même dans une foule dense. Les gens ne semblaient pas chercher à l'approcher pour ce qu'elle était, mais pour ce qu'elle représentait, l'Elite. L'alliance de la haute aristocratie et de la richesse. Pour elle, il était bien évidemment impossible que des personnes sincères gravitent autour d'elle. A part peut être Aaron, qui semblait toujours tourner en dérision son milieu. C'était sûrement ce qu'elle appréciait chez lui, au fond. C'était parce qu'elle était qui elle était qu'il ne l'aimait pas. Il ne l'aimait pas parce qu'elle était une pauvre Aristocrate anglaise guindée. Et au fond, ça lui plaisait.

Bien sûr, Grace ne reniait pas ce qu'elle était réellement, bien au contraire. Elle semblait si fière de ses origines et de son pays que ça en était parfois risible. L'indépendance des USA était à son sens une bêtise sans nom tant ce pays avait sombré dans la vulgarité depuis, et la domination de l'Angleterre d'un point de vue littéraire et artistique semblait assise. Elle aimait sa famille d'un amour sans nom, même si celle ci ne lui rendait pas vraiment. En réalité, Grace ne vivait que pour leur regard, tandis que, ne vivaient que pour leur image. Elle avait parfois l'impression d'être aussi invisible qu'un domestique, et c'était tout bonnement humiliant. Ils ne la regardaient que lorsqu'ils désapprouvaient son comportement : ce qui n'arrivait jamais. C'était sans doute la raison pour laquelle Grace leur faisait croire qu'elle sortait avec Noah. Ses parents étaient contre, bien évidemment. Mais ils ne pouvaient se permettre aucune remarque, puisque le garçon était un homme bon et respectable. Mais issu d'une famille de nouveaux riches. Ils avaient de l'argent, certes, mais socialement c'était le néant. Pas ce qu'une famille issue d'une branche de la famille royale désirait pour leur enfant, c'était clair. Au moins, depuis que Grace s'affichait avec Noah, ses parents semblaient faire bien plus attention à son existence, même si c'était pour lui prodiguer des conseils absurdes, ou lui donner des conseils sur le mariage. Pour eux, le mariage était plus un contrat et une alliance de bon goût qu'un réel amour célébré. Son père - autoritaire, bourru et semblant ignorer la signification du mot 'affection' - n'avait pas paru gêné de lui affirmer que ses parents ne s'aimaient pas du tout à leur rencontre, mais que dorénavant ils éprouvaient une 'grande tendresse l'un pour l'autre' maintenant qu'ils avaient 'appris à vivre ensemble'. Sym-Pa. Grace n'avait rien laissé voir de son trouble et avait simplement haussé un sourcil, perplexe. Mais ça ne l'avait pas empêché de rendre son déjeuner. C'était tellement... triste. Elle ne se voyait pas passer sa vie aux côtés de quelqu'un qu'elle n'aimait pas, même si en même temps, elle aurait été prête à le faire si grâce à cela elle pouvait enfin gagner l'amour de ses parents.

Après tout, pour eux, elle avait bien accepté de partir en vacances chez la famille Carter, malgré qu'elle sache pertinemment que le rêve de ces deux familles serait de voir leurs enfants s'unir. Ce qui n'allait sans doute jamais arriver. Grace trouvait que seul Mr. Carter avait un semblant de bonté et de savoir vivre, et préférait mille fois passer des heures à converser avec leur cuisinier Indien qui parlait à peine Anglais plutôt qu'avec Lexie, ou pire William. Elle les détestait aisément. Lexie avait beau se cacher derrière des vêtements élégants et bien coupés, rien ne semblait cacher la vulgarité ostentatoire de ses seins énormes et de ses lèvres qui l'étaient tout autant, lui donnant l'air d'une vulgaire prostituée Roumaine malgré tous ses efforts. La chirurgie esthétique pouvait réellement causer des dommages irrécupérables sur ces pauvres Américains (aa). N'allez pas croire que Grace éprouvait une once de Lexie malgré son physique de femme fatale, ça non. Cette fille était tellement imbuvable malgré ses sourires de Mona Lisa et ses airs de sainte que Grace ne pouvait que la mépriser cordialement. Elle semblait être genre, l'âme soeur de son demi frère, tant leurs personnalités perverses semblaient s'être trouvées. Même si elle n'était nullement au courant du lien écoeurant qui les unissait, leurs regards de chiens lubriques ne mentaient pas et elle savait qu'ils devaient passer leur temps à se jouer des autres comme si c'était la seule solution de combler la vacuité de leur existence. Grace, elle, n'était pas foncièrement méchante. Froide, distante et désagréable, certes, quelque peu hautaine, peut être. Mais elle ne manipulait personne, et ne s'amusait nullement à briser des gens pour son plaisir. Elle ne tirait rien à faire cela, alors les gens, elle se contentait de les éloigner d'elle, toujours. La relation qu'elle entretenait avec William était néanmoins bien plus complexe que celle avec Lexie. Ils se connaissaient depuis l'enfance et Grave avait toujours ressenti pour leur garçon une attirance malsaine mêlée à une répulsion heureusement bien plus forte. Il était intrinsèquement mauvais, elle le savait. Mais jamais un homme aussi malsain et pervers n'avait dû être doté d'un physique aussi enjôleur. William n'était pas beau au sens propre du terme. Il dégageait cette aura spéciale, même dérangeante. Quand il vous regardait, vous vous sentiez importante, désirée. Il avait cette étrange façon de vous dévisager comme si il lisait littéralement en vous. Et ça marchait à tous les coups. Les filles étaient attirées par lui comme un papillon par une source de lumière, sans savoir que cette chaleur leur serait fatale. Grace, elle, n'était pas dupe. Elle le connaissait depuis assez longtemps pour être insensible à ses regards et à ses sourires en coin. Elle connaissait la noirceur de son âme, et même si elle avait été au courant du trouble qui animait le garçon, elle en aurait rit et aurait cru à une farce moyennement drôle. William, capable d'éprouver des sentiments autre qu'une intense satisfaction ? N'importe quoi. C'était nager en plein délire. Elle était persuadée qu'il aurait été du genre à lui briser ses poupées barbie quand ils étaient enfants, si bien sûr, ses parents lui avaient laissé posséder de tels ignominies de la Nature, ce qui n'était pas le cas. Barbie était blonde, vulgaire et Américaine.

Alors franchement, passer des vacances à la fois entourée d'Aaron pour qui elle nourrissait un relent de sentiment honteux, et William & Lexie qui seraient toujours collés l'un à l'autre en train de comploter à propos d'elle ne savait quoi, c'était loin d'être le Paradis. Grace avait besoin d'extérioriser tout ça, si elle ne voulait pas littéralement imploser dès le premier jour, ce qui serait fâcheux. Seul Noah était capable de l'apaiser dans ces cas là, mais elle ne voulait pas l'embêter dès le premier jour. Il était toujours si parfait sans se forcer avec elle, que ça en devenait presque pénible. Elle n'avait jamais à lui rendre la pareille. Si l'on oubliait l'épisode Willa, bien sûr. Grace avait donc hésité entre boire à n'en plus finir, hurler, tout briser et faire du sport. Aucune de ces situations ne semblaient réellement lui convenir, mais au moins la dernière ne lui ferait pas perdre la face. Elle pratiquait plusieurs sports assidument. Grace était une ballerine, et pratiquait régulièrement le tennis et l'équitation. Le golf n'était pas réellement de son ressort parce qu'elle trouvait ce sport plutôt rabat-joie, mais le terrain lui avait semblé assez décent pour qu'elle s'y rende après s'être changée. Grace avait revêtu sa tenue de tennis favorite et se sentait presque jolie, avec le tissu de sa jupe qui lui frôlait délicatement les jambes. Du moins, elle était à l'aise. Elle frappait la balle aussi fort qu'elle le pouvait, imaginant à la place de celle-ci la tête de ceux qui l'importunaient. Ca lui évitait bien de payer un tueur à gages pour s'en débarrasser et c'était, ma foi, tout aussi efficace. Pourtant, une force supérieure semblait une nouvelle fois être contre elle, puisqu'elle n'était réellement pas des plus douées, ce qui la faisait enrager. Bientôt, elle allait manger son club. Après quelques essais infructueux, Grace sentit que quelque chose était RÉELLEMENT contre elle. Ou plutôt quelqu'un. Un petit sourire se mit à poindre, tandis qu'elle laissait cette voix suave la guider, persuadée que ses vacances étaient en train de prendre un nouveau tournant. Il ne pouvait être qu'un garçon très distingué pour préférer se perdre sur un terrain de golf plutôt que sur une plage, entouré de bimbos à moitié refaites. Grace imaginait déjà dans sa tête un garçon parfait auprès de qui elle passerait de merveilleuses vacances. Il lui ferait oublier Aaron, William et tous ses problèmes durant un mois entier. La balle partit loin, cette fois-ci, et à ce que Grace aperçut, elle sembla même atteindre sa cible. Un miracle. Ce garçon était parfait. Par-fait. Oui, bon, peut être était-elle un peu excessive, mais mine de rien, le hasard était tout de même parfois sympa, même avec elle.


- Vous êtes... Charmant ? Grace avait entamé sa phrase d'une voix presque suave, commençant d'ores et déjà à minauder, ce qu'elle ne faisait quasiment jamais. Mais elle voulait le remercier, c'était à tout fait normal. Elle se retourna donc promptement, prête à offrir à son sauveur - oui, l'excès faisait parti d'elle, comme les films qu'elle s'inventait en permanence, dont elle était la seule, unique, et parfaite héroïne - son plus joli sourire Colgate lorsqu'elle reconnut celui-ci. Bordel, comment avait-elle pu se laisser avoir aussi aisément par quelques vouvoiements et de simples gestes accompagnant parfaitement les siens ? Grace se sentit idiote, et son sourire disparut bien vite pour laisser place son air dédaigneux favori. Et furibond. ... William. Que me vaut ce déplaisir ? Son ton était redevenu glacial et tranchant, et ses yeux transperçaient les siens. La jeune femme croisa les bras sous sa poitrine menue, bien décidée à savoir de quel droit il se permettait de venir l'importuner. Ne pouvaient-ils pas, genre, s'ignorer toutes les vacances ? Après tout, ils ne se côtoyaient que trop peu alors qu'elle vivait chez lui, ils pouvaient continuer aisément de la sorte.
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