[#] Heart . of . Glass
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 TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration

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Prof. Elliot McAlister

Prof. Elliot McAlister


Messages : 193
Date d'inscription : 23/06/2008

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MessageSujet: TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration   TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration EmptyLun 22 Juin - 21:34

    Cela faisait plus de six mois que le professeur et son équipe travaillaient sans relâche afin que tout soit prêt pour l'arrivée des cobayes - et des autres. La salle de réunion avait été métamorphosée et tous les écrans et appareils divers pouvaient laisser croire au camion régie d'un realshow bidon. En bien plus compliqué, et scientifique, bien sûr. Ce soir, c'était enfin le grand jour. La plus innovante des expériences scientifiques prenait enfin forme, sous ses yeux. Les différentes sortes de caméras étaient braquées sur le petit salon & John, un de ses assistants, lui faisait de grands signes pour obtenir son attention. Elliot l'avait chargé de courir pendant plus d'une heure et de revenir, afin de se rendre compte que le matériel dernier cri fonctionnait bien. La caméra thermique montrait bien que la température de son corps était plus élevée que la normale, tandis que son pouls était enregistré en direct lui aussi. Même la moiteur de ses mains était perçue. Parfait, tout était parfait. Les photos et caractéristiques des sujets étaient cloués au mur, tant et si bien que l'on se serait cru dans les locaux du FBI, ou dans un épisode des Experts. Tout allait fonctionner à merveille. Lui et son équipe allaient se fondre dans la masse, afin d'observer les premières réactions des cobayes face à des retrouvailles auxquelles ils ne s'attendaient pas du tout. Les taupes allaient aider à envenimer la chose, et cette première soirée se devait d'être riche en rebondissements. Elle devait marquer profondément la chair et les esprits. L'expérience entière découlerait de ce premier triomphe : il ne pouvait en être autrement...

    Quelques heures plus tard...

    21heures, moins trois minutes. Elliot jeta un dernier regard objectif à son reflet dans le miroir. Il était plutôt plaisant, et il semblait impossible de lui donner un âge véritable. Son visage exprimait une serenité sans failles et inspirait une confiance immédiate. C'était parfait. C'est pourquoi il avait décidé de se faire passer pour le Directeur de l'Hôtel. Après tout, il louait ce lieu bien assez cher pour son expérience, non ? 21H. Le professeur McAlister embrassa la foule de sujets qui semblaient apprécier la décoration sobre et chic du petit salon - tout en blanc cassé et chocolat - et les divins mets proposés, tandis qu'on le saluait respectueusement. Il serra de nombreuses mains, tel un politique en campagne, offrit des sourires bienveillants et répondit poliment à de chaleureux remerciements pour cette invitation qui tombait à pic. Si seulement ils savaient... Qu'importe, la science valait bien ce sacrifice. Il prit enfin place sur l'estrade et attendit de receuillir un silence religieux pour enfin, prendre la parole. Son ton était clair et sa voix chantante ne pouvait qu'être écoutée.

    - Mesdames et messieurs, mesdemoiselles, tout d'abord, bienvenue. Je m'appelle Elliot Wellington, et je suis le directeur de cet hôtel. Nous sommes ravis de vous recevoir ici, et espérons que vous profiterez de ce séjour d'un mois au maximum. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, surtout n'hésitez pas : nos équipes sont là pour ça. Certains d'entre vous ont l'air sceptiques, alors laissez moi insister sur un point important : votre séjour est entièrement à notre charge, tous frais compris. N'hésitez plus à profiter de nos nombreuses excursions ou à tous les mets exquis que prépare notre chef. Si vous avez la moindre question, nous y répondrons avec joie. Maintenant, je ne vous retiens pas plus longtemps... Je porte un toast à ces vacances et à vous tous qui avez été choisis pour en bénéficiez ! Le professeur leva sa flûte emplie d'un champagne excellent en direction de la foule, avant d'en boire une gorgée, lentement. Il afficha un sourire serein, avant d'ajouter J'allais oublier, des animations vous attendent à la piscine extérieure, au parc et au MoonLight. Je vous souhaite à tous une excellente soirée.

    Le professeur adressa un signe invisible à l'un de ses équipiers qui semblaient prendre frénétiquement des notes sur son Blackberry. Il resserra le noeud de sa cravate chic et se saisit avec une aisance indescriptible d'un petit four, avant de se mêler aux sujets de son expérience, l'esprit grisé par le pouvoir qu'il avait sur eux. C'était nettement plus amusant que de se promener au milieu de ses rats de laboratoire, qu'on se le dise.





    [Ceci est le topic principal du topic commun, là où votre personnage se trouve au début de la soirée. Il n'est cependant pas obligatoire d'y poster en premier lieu. Il vous est possible de commencer par la parc, en mentionnant tout de même le fait que votre personnage est passé par le salon. Ensuite, libre à vous de poster dans n'importe quel autre des trois lieux, n'importe quand et avec qui vous voulez. Vous pouvez très bien aller boire un cocktail sur la terrasse du Moonlight, vous promener au bord de la piscine, et revenir au petit salon après, par exemple. Pour que les topics communs avancent rapidement, vous n'êtes pas obligés de poster très long, tant que les vingt lignes sont resepctées ! C'est comme vous le sentez]
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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration   TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration EmptyMer 24 Juin - 0:56

    Littéralement affalée dans un fauteuil au fond de la salle, Baby s'ennuyait déjà à mourir. Et pourtant le directeur de l'hôtel n'avait même pas encore fait son apparition. Elle se figurait déjà un tas d'inepties, mélange de mièvrerie et d'hypocrisie à peine voilée. C'est pourquoi la belle en était déjà à son troisième cocktail, histoire de supporter un peu mieux l'épreuve. En vérité, elle aurait largement préféré rester cloitrée dans sa suite mais ses parents avaient insisté : c'était un moment important après tout. Bien sûr. Vingt et une heures tapantes : le voilà qui faisait son entrée. Baby avait pour habitude de penser que les gens ponctuels étaient les plus barbants et le fameux directeur ne fit pas exception à la règle : elle le rangea immédiatement dans la catégorie : "A éviter sous peine d'avoir une furieuse envie de se pendre". Visiblement, les nombreux convives ne partageaient pas son point de vue. Les sourires, les poignées de mains et les accolades amicales fusèrent de toutes parts, faisant naitre une légère grimace sur son petit minois. Ils devaient tous le trouver parfait avec ses cheveux gominés et son sourire Colgate. De toutes manières, elle les trouvaient tout aussi pathétiques. Rares étaient ceux qu'elle ne trouvait pas pathétique en fait. D'ailleurs, le petit chanceux qui faisait partie de cette étrange élite était aux abonnés absents. Baby ne pu s'empêcher de sourire : Spencer était encore en retard, preuve qu'il méritait grandement son estime, lui. Il n'empêche qu'il lui tardait de le voir arriver pour cracher son venin. Honnêtement à quoi pensait cette petite blonde en achetant cette robe atroce ? Et ce type, là devant, était-il au courant que sa cravate était has-been depuis au moins une bonne trentaine d'années ?

    Soudain le silence se fit, tout le monde s'apprêtant à boire les paroles de leur nouveau gourou sur son piédestal. Comme prévu, il fit une surenchère de sourires radieux et les accueillit comme il se devait. Seulement la jolie brune ne pu s'empêcher de hausser les sourcils. Alors comme ça toute cette bande de joyeux drilles pourraient profiter d'un magnifique palace, piscine et cocktails compris sans débourser le moindre centime ? C'était la première fois qu'elle entendait un truc pareil. Elle supposa bien vite qu'il devait s'agir d'une opération promotionnelle débile et vida son dernier verre d'une traite. Le directeur prononça ses derniers mots sous les acclamations polies et enjouées de l'assemblée puis se fondit dans la masse. Baby leva son verre vide et adressa un signe de tête faussement respectueux.

    - Gloire à vous et à votre merveilleux séjour pour individus puérils et dégoulinant d'amûûûûr.

    Plusieurs personnes se retournèrent, en particulier quelques couples qui devaient se sentir visés par le sarcasme. Baby se contenta de sourire avant de porter son verre à ses lèvres pour se rendre compte que ... oui, il était vide.

    - Merde, je vais encore devoir me taper le discours moralisateur de ce pauvre barman. A moins que j'arrive directement à choper la bouteille, ça m'éviterait de voir sa tronche pour le reste de la soirée. Ouais et je parle toute seule depuis tout à l'heure aussi.

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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration   TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration EmptyMer 24 Juin - 20:40

    Peu avant 21 heures, Cat avait quitté sa chambre récemment découverte pour se rendre dans le petit salon de l‘Hôtel. Un pot de bienvenue devait y être organisé et la jeune femme n’aurait voulu le rater pour rien au monde. Quitte à se voir offrir des vacances, elle comptait bien en savourer chaque instant et, qui sait, peut-être qu’elle pourrait en tirer partie pour réaliser un magnifique long métrage.
    Pour l’occasion, Cat avait enfilé une petite robe bouffante et s’était parée de ses plus beaux talons aiguilles. La jeune femme ne faisait guère de manière avec son apparence d’ordinaire, mais pour cette soirée particulière elle souhaitait apparaître sous son meilleur jour. Et, malgré tout, elle demeurait assez naturelle dans cette robe, son authenticité étant rehaussé par sa coiffure simple mais efficace.

    Lorsqu’elle pénétra dans le salon, Cat comprit qu’elle n’était pas des plus en avance. Par chance, le Directeur ne semblait pas avoir lancé les hostilités. Il se révéla d’ailleurs doté d’une ponctualité effarante puisqu’il ne s’anima pas avant 21 heure tapantes. Tout en serrant les mains qui se présentaient à lui, le Directeur ravit la foule de sourires étincelants. Cat demeurait légèrement en retrait, observant la scène de ses yeux experts. L’homme avait le physique de l’emploi. Il paraissait aussi chaleureux qu’il était inaccessible et son sourire étudié était si parfait qu’il ne pouvait que cacher d’inavouables secrets. Un autre détail sauta à l’esprit de Cat, lorsque le Directeur couva la foule de son regard bienveillant et pourtant si calculé. Il s’imposait naturellement comme le maître des lieux et les « clients » paraissaient subjugués par lui. Cat devait lui reconnaître une certaine prestance. Aussi, tout comme les autres, elle se suspendit à ses lèvres lorsqu’il s’éclaircit la gorge et commença à parler.

    Lorsqu’il se tut, Cat accueillit ses paroles avec le même enthousiasme que les autres personnes rassemblées dans le petit salon. Elle se surprit d’ailleurs à lui trouver un air sympathique tandis qu’il se saisissait déjà avidement d’un petit four. Esquissant un sourire, elle alla se servir une coupe de champagne et échangea quelques banalités avec les personnes qui l’entouraient. Puis, tandis qu’elle prenait innocemment une pâtisserie, ses yeux se posèrent sur un visage familier. Lorsqu’elle eut avalé la pâtisserie qu’elle tenait dans les mains, Cat se fendit d’un sourire à l’adresse de cette personne qui ne lui était pas inconnue. L’invitant d’un geste à la rejoindre, Cat se vit enfin rassurée. Elle avait peur de se retrouver seule toute la soirée et si ce n’était pas un problème en soit, cela risquait d’attirer les regards de quelques jeunes hommes mal intentionnés. Aussi bien éduquée soit-elle, Cat ne prenait pas le moindre plaisir à repousser les avances embarrassantes des gens ayant un peu trop forcé sur la bouteille.

    « Beverly! J’ai bien cru que tu ne viendrais pas. » tout en promenant son regard alentour, Cat ajouta « Il n’y a que des inconnus ici, c’est le problème avec ce genre de voyage surprise. »

    Elle n’imaginait pas à quel point elle se trompait. Considérant Beverly des pieds à la tête, Cat s’enthousiasma sans retenue de l’allure de la jeune femme. Elles s’étaient rencontrées à leur arrivée et avait rapidement sympathisé. Cat voyait d’un très bon œil cette jeune actrice avec laquelle elle comptait passer de bons moments durant ces petites vacances.
    Reposant sa coupe vide sur le buffet, elle proposa:

    « Et si nous allions jeter un coup d’œil à ses « activités » organisées? Je suis partante pour aller faire un tour au Moonlight … ce nom m’inspire! »

    L’inspiration, Cat marchait essentiellement à ça. Elle aimait faire les choses sur un coup de tête, motivée par une soudain inspiration. Et elle savait que Beverly ne refuserait pas de s’aventurer du côté du Moonlight. Aussi, sans attendre sa réponse, Cat la saisit par le bras et l’entraîna à sa suite hors du petit salon.
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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration   TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration EmptyVen 26 Juin - 16:18

    « Non, tu ne penses tout de même pas enfiler ça ? » Sur un ton presque théâtral, la jeune femme refit son apparition dans la pièce centrale de la suite superbe qui leur avait été attribuée. On aurait dit une voyante, elle qui n’avait certainement même pas regardé dans la pièce avant de prendre la parole. Pieds nus et linge autour de la poitrine, la belle déambula telle une plume jusqu’à son petit ami, qui apparemment cherchait quelque chose à se mettre. Comme d’habitude -ou presque-, cela ne fit pas long feu avant qu’elle ne glisse un mot à propos de son choix. Mais bon, après tout il commençait de s’y habituer. Rosalie était loin d’être une jeune femme facile, c’était parfois lourd à supporter, mais il ne pouvait s’empêcher de la trouver charmante, avec ou sans ses manies. C’était ses manières raffinées qui l’avait d’ailleurs attiré dans ses filets. La demoiselle était loin d’être ordinaire ; toujours à soigner le moindre petit détail sur chacune de ses connaissances. Peut-être un manque sérieux de confiance en soi qu’elle compensait en se montrant toujours à la pointe de la perfection. Quoiqu’il en soit, il ne pût empêcher ce petit soupir à moitié lassé et amusé en l’entendant arriver. « Mon chéri, c’est un short. C’est une soirée spéciale, où l’on se doit d’être habillé élégamment, pas comme si on sortait à la plage. » Oui d’accord, pas toujours très douce dans ses paroles, mais c’était pour son bien. Après tout, il finissait toujours pas la remercier. C’est ainsi que sans même son autorisation, Rose rangea l’habit qu’il avait dans les mains et lui en sortit un autre, avec ce sourire craquant auquel personne ne résiste. Ian ne rajouta rien, se contenta de le prendre et de l’enfiler en levant les yeux au ciel, un petit sourire aux lèvres. Quant à la jeune femme, elle tourna les talons direction la salle de bain. Elle n’allait tout de même pas rester en linge.

    Ses préparatifs avaient tout de même duré une heure. Et oui, lorsqu’on désire être irréprochable, cela demande parfois du temps, beaucoup de temps. Rassurez-vous, ce n’était pas tous les jours pareils. Parfois cela pouvait aller jusqu’à deux heures. Enfin, peu importait, elle était prête et donc satisfaite en se regardant une dernière fois dans la grande glace de la chambre à coucher. Un chignon gonflé, une petite mèche légèrement bouclée sur le devant, rien que sa coiffure semblait venir de chez un grand professionnel. Ses yeux étaient légèrement maquillés d’un mascara et d’un far à paupière clair de la même teinte que sa petite robe Chanel noire, qui voletait déjà avec le peu de courant d’air qu’il y avait dans la suite. Ses pieds se glissèrent dans ses Manolos , avant que son bras habillé d’un petit bracelet prennent sa sacoche. Il n’y avait déjà plus son petit ami. Peut-être était-il déjà là bas ? Elle l’espérait, il ne manquerait plus qu’elle se retrouve seule au milieu de tout ce beau monde. L’ennui ne devait pas être au rendez-vous… Une fois dans le couloir de l’hôtel, la jeune femme commença d’avancer, toujours avec cette élégance déstabilisante. Sa tête relevée, son dos redressé, ses talons claquants sur le sol de marbre du bâtiment, elle salua déjà des inconnus qui lui offraient un sourire Colgate en retour. Après tout, peut-être qu'elle ne s'ennuierait pas tant que ça, seule.

    Une fois au rez-de-chaussée, elle s’arrêta lentement et regarda autour d’elle. C’était déjà bondé de clients. Certains discutaient tranquillement dans les couloirs, d’autre s’appuyaient sans gêne sur les entrouvertures des portes. Rosalie sortit son petit tube de rouge à lèvre et le fit glisser sur ses lèvres fines, avant de le ranger puis de reprendre d’un pas assuré. Certainement que son petit ami était par là, mais où exactement, c’était la grande question. Quoiqu’il en soit, elle n’allait certainement pas l’attendre ici, seule. C’est pourquoi elle finit par entrer dans ce petit salon où elle n’avait encore jamais mis les pieds. Il était beau, moderne et très bien organisé. Les gens qui se trouvaient là étaient autan biens habillés qu’elle ce qui la fit sourire en coin, rassurée de ne pas trouver de petits « perdus ». Un serveur passa avec un plateau et l’aborda en lui mettant sous le nez. Bon Dieu, des petits fours venant de grands traiteurs, elle en était certaine. La belle était habituée à être servie de bons petits plats et s’amusait souvent à déterminer de quel traiteur cela provenait. Bon, bien évidemment, elle était en vacances et ne connaissait aucuns cuisiniers dans le coin. Peu importait, cela semblait tellement exquis qu’elle en prit délicatement un, suivit d’une flute de champagne. Elle n’oublia pas de lancer un grand sourire au serveur qui était autan bien habillé que les autres, avant de plonger dans la foule. Le directeur de l’hôtel venait de faire son apparition. Elle avait déjà eut la chance de le croiser avant cela, à son arrivée. Cet homme était autan bien éduqué et chic qu’elle pouvait l’être, une perle rare. La blondinette agrandit alors son sourire puis s’arrêta pour écouter son petit discours de bienvenue. Ce champagne était tout simplement divin, et sans réellement s’en rendre compte, elle siffla son verre en moins de deux, puis en « choppa » un autre sur la table basse.

    Une fois le discours finit, l’homme se retira et laissa place à un brouhaha d’applaudissements avant de grandes discussions. De petits groupes se formèrent autour d’elle et commencèrent de discuter de tout et de rien. Rose quant à elle, arqua un sourcil avant de regarder autour d’elle. Apparemment, pas l’ombre de Ian. Tant pis, celle-ci finit par se frayer un chemin jusqu’au petit bar, et commanda un petit cocktail. Après le champagne, c’est toujours agréable. Une fois avoir passée un petit coup de chiffon sur l’un des tabourets, celle-ci s’assit et croisa les jambes. La demoiselle laissa son regard se balader, à moitié dans la lune. Ce voyage n’était pas une si mauvaise idée en fin de compte. Cet hôtel était ravissant, et Dieu sait combien de choses l’attendaient…
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Alan Osborne

Alan Osborne


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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration   TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration EmptyMar 30 Juin - 23:22

Alan était loin d'être adepte des bonnes manières et convenances. Ainsi, lorsqu'on lui annonça qu'il y avait cette soirée de bienvenue il ne se demanda pas comment il allait devoir s'habiller. Il était ce qu'on pouvait légitimement appelé un bon beauf. L'évocation de cette soirée ne lui faisait penser qu'aux américaines bourrées et à l'alcool que lui aussi allait pouvoir ingurgité sans se priver. Le directeur allait le leur dire un peu plus tard, tout était à la charge de l'hôtel. Ce cadeau était le plus beau qu'il ait jamais reçu et partir seul ne lui paraissait pas du tout être un handicap. Il était sociable et réussirait certainement à se faire une bande de potes pour le mois. Ou juste deux jours, avant qu'ils ne réalisent tous son côté insupportable. Son humour douteux et son côté trop enjoué et souvent peu intéressant faisait de lui un être qu'on n'aimait pas tellement fréquenter. Alan était loin d'être un garçon solitaire pour autant. Ses rares amis étaient ceux qu'il avait connu à l'époque du lycée quand il était encore permis de rire à ses propres pets et rots ou de faire la blague "t'as une tâche pistache". A vingt ans les choses étaient bien plus compliquées et ses nouvelles rencontres étaient trop souvent éphémères, aussi bien du côté des filles que des mecs. Mais Alan n'avait aucune envie de changer, et tant pis s'il devait se trouver un nouveau compagnon de beuveries dans l'hôtel tous les soirs. Il n'avait pas besoin de réelles attaches et ces relations qui n'aboutissaient à rien ne le gênaient pas le moins du monde. Il commençait tout juste à revoir cette façon de vivre pour ce qui était du côté sentimental. Avoir une copine et boire une bière avec elle devant un match de football américain devait être plutôt cool. Mais les coups d'un soir l'étaient aussi. Et ces vacances seraient l'occasion rêvée de les enchaîner et de tester les seins refaits et bronzés des touristes et d'enfin en connaître la texture. Autant commencer dés le premier soir.

Dans la salle de bain de sa chambre trop grande, Alan finit de se préparer et enfila ses tongs. Il n'avait nullement pensé qu'il fallait se présenter dans hall vêtu comme pour une soirée bourgeoise. De toutes façons, sa garde robe ne contenait rien de classe. Ainsi il avait revêtu son short de bain à fleurs et un t-shirt "Vodka connecting people." Tant qu'il plaisait, se débarrasser de ses t-shirts débiles n'étaient pas envisageables. Un dernier coup d'oeil dans l'immense miroir qui surplombait le lavabo et Alan était enfin prêt à passer une soirée mémorable. Il n'était pas laid, et sans qu'il ne le sache, c'était forcément la seule raison pour laquelle il réussissait à séduire. Pour lui était simplement super cool et amusant. C'était sûrement le cas à seize ans. Maintenant toutes les filles le fuyaient parce qu'il était trop immature. N'importe quoi. Elles ne savaient pas ce qu'elles perdaient. Il avait été élu meilleur rouleur de pelles à quatorze ans, tout de même. Les mains dans les poches, Alan ne prit même la peine d'éteindre le porno qui tournait sur l'écran plat de de la chambre avant de sortir. Les joies de l'hôtel a plus de trois étoiles. Il descendit les marches sans se préoccuper du bordel qu'il faisait avec ses claquettes et rejoignit l'assemblée. Les proies étaient alléchantes. Nul doute qu'il allait trouver de quoi s'occuper pendant le mois. Le discours du directeur lui sembla bien futile à côté de ces paires de fesses moulées dans ces robes estivales. L'une d'elle en particulier retint son attention alors qu'il vidait une deuxième coupe de champagne. OH BORDEL ! Elle était là. Cette étudiante au caractère bien trempé qui cachait un tempérament de dominatrice était dans le même hôtel. Dieu était son meilleur ami ce soir-là. Il allait enfin avoir la chance de revoir cette Rosalie, et peut-être qu'elle accepterait de remettre ça dans les dix prochaines minutes, avec lui, à même le sol du hall. Alan attendit qu'elle s'assoit, un sourire pervers définitivement collé aux lèvres, et s'approcha d'elle dans son dos. Finalement, il se pencha à son oreille.

- Je savais qu'on était fait pour se revoir et que ce jour allait finir par arriver. On monte ?
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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration   TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration EmptyMer 1 Juil - 13:33

    FLASHBACK
    Des mains, des corps qui se déhanchent sur de la musique un peu trop forte. Des sourires, des cigarettes, et des milliers de bouteilles vides. Une jeune femme restait assise sur l’un des canapés non occupés, essayant de comprendre ce qu’elle faisait encore là. L’odeur d’alcool fort ressortait de sa bouche à peine celle-ci respirait. Elle avait bu, beaucoup trop bu. Une énorme erreur qu’elle regrettait déjà amèrement en sentant ses boyaux se tordre dans tous les sens. Rosalie se tenait là, en compagnie de son amie dans le même état qu’elle, à cette fête étudiante qui semblait bien plus raisonnable en arrivant. Mais tous le monde sait à quel point ces petites fêtes innocentes peuvent finir pour certains. La preuve, la jeune demoiselle n’avait jamais fait un écart aussi gros. Et encore, ce n’était rien, mais alors rien du tout comparé à ce qui allait suivre.

    « - Salut. Un sourire niais sur le visage, de petits yeux rouge et le regards rivé sur le décolleté de celle-ci. Alan se tenait à présent en face d’elle, assis sur la table basse qui n’allait certainement plus faire long feu vu son état.
    - Tu veux quoi ? Fût la réponse de la belle, qui essayait tant bien que mal de paraître agressive et de ne pas loucher sur la bouteille encore pleine qu’il tenait. Bon Dieu, elle était déplorable.
    - T’es canon. »

    Le jeune étudiant se mit alors à rire en fixant Rose dans les yeux –du moins, il essayait-. L’Américaine fronça les sourcils puis, sans même prendre la peine de riposter, elle s’empara de sa bouteille et en prit plusieurs gorgées. Amy faisait une drôle de tête, elle était certainement moins atteinte que sa pauvre amie qui ne savait plus où se trouvait ses pieds. Mais que pouvait-elle bien dire après tout ? Elle était raide dingue d’Alan, et le voir comme ça tout proche, la bloquait. Surtout qu’il semblait faire les yeux doux à la blondinette. Et elle avait raison. Après quelques échanges de mots incompréhensibles, Rosalie se leva brutalement en tirant le jeune homme avec elle, qui lui prit la pauvre Amy au passage qui n’avait rien demandé, mais se laissa faire. Après tout, ce n’était pas tous les jours qu’elle prenait la main d’Alan… Mais elle allait certainement le regretter. Rose les attira dans sa chambre et ferma la porte à double tour derrière elle. Des petits rires débiles vinrent à sortir de sa bouche sans qu’elle ne s’en rende compte, d’ailleurs ce n’était pas la seule chose qu’elle allait regretter… Ils passèrent tous une nuit étrange. Alan avait finalement couché avec Rosalie, quant à Amy elle les avait regardés faire tout en essayant de se tuer pour ne pas être obligée de continuer à ne rien faire. Les deux étudiants avaient passés une nuit d’enfer pour ne pas dire merveilleuse, mais lorsque McKinney se réveilla, elle vit les choses tout autrement…

    « - Dégage ! Un cri hystérique résonna dans la pièce avant que la jeune femme se lève, la couette autour d’elle et donne des petits coups de pieds sur le corps nu d’Alan. Celui-ci se réveilla donc également brutalement et quitta la pièce en short, sans rien comprendre. Apparemment, rien de toutes cette histoire ne semblait l’avoir gêné le moins du monde. C’est pour cela que Rose prit bien la peine de le menacer de mort si jamais il osait en parler à quelqu’un. Depuis, les deux filles essaient d’oublier cette histoire sordide qu’Amy ressasse sans cesse pour agacer son amie qui s’en veut terriblement, mais alors réellement terriblement.
    FIN DU FLASHBACK

    Rosalie se tenait assise tranquille sur le tabouret, le regard dans le vide. Ces vacances étaient spéciales pour elle, cela lui permettrait certainement de faire le point sur plusieurs choses, de se reposer et de profiter de la vie jusqu’à son retour. Il était tellement agréable de voir qu’elle était très bien entourée, et qu’elle n’allait certainement pas se sentir seule. L’idée d’être dans le meilleur hôtel qui soit la faisait sourire. Ce bâtiment était fait pour elle. Tout lui plaisait, de la salle de bain de sa suite monstrueuse au hall d’entrée. C’était d’un goût exquis, et le personnel était autan charmant que le directeur. Quoique là, elle était seule et réfléchissait dans son coin sans personnes. Ian n’était toujours pas là, et Dieu sait ce qu’il était en train de fabriquer. Cela ne changeait pas le problème, heureusement que Rose se trouvait une flute de champagne proche, de quoi se consoler quelque peu.

    « Je savais qu'on était fait pour se revoir et que ce jour allait finir par arriver. On monte ? » Cette voix, elle la connaissait. Elle l'avait déjà entendue, et ces frissons déjà ressentis refirent leur apparition dans le dos nus de la belle. Un souffle chaud chatouillait son oreille délicate, qui reconnu tout de suite de qui il s'agissait, malheureusement. « Qu'est-ce que tu fais là, la garderie ne te plaisais plus ? » D'une voix froide elle lui répondit tout en tournant légèrement les yeux en direction de la voix, sans pour autan tourner la tête. C'était bien lui; Alan. Elle n'allait tout de même pas lui donner le plaisir d'être regardé. Le moment de sérénité seule avec sa coupe de champagne venait de se terminer, un peu trop tôt à son goût. La demoiselle leva son verre et le porta à ses lèvres pour le finir d'un coup, avant de le poser sur le bar derrière elle. « Il me semble que je t'ai dis que cette nuit avait été la seule et unique non ? Alors je me demande ce que tu fais à insister. Non, je me demande ce que tu fais là tout court; des belles blondasses à grosse poitrine il y en a partout. » Un ton toujours aussi calme, mais dénué de toutes émotions, hormis la colère. C'était une simple erreur. Certes, cela avait été une nuit spéciale, et dire qu'elle n'apprécia pas serait un énorme mensonge. Mais personne ne devait l'apprendre, jamais. Surtout pas Ian. L'énervement montait à chaque secondes, et l'envie de tourner la tête pour lui mettre une bonne claque était plus que tentante.
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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration   TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration EmptyMer 1 Juil - 16:44

    J'étais assise sur un fauteuil bien trop moileux. Je veux dire que je n'avais nullement l'habitude de ce genre de fauteuil, je n'avais pas des moyens mirobolants et donc ce genre de chose n'était pas prioritaire. J'aurais certainement pu dormir dessus, car même mon lit ne le surpassait pas dans cette matière. J'étais entourrée de gens que je ne connaissaient pas, pour la plupart que je n'avais même jamais vu de ma vie. Et cela m'étais égal, j'étais bien là ou j'étais et puis le champagne était délicieux, je me demandais même comment ils avaient les moyens de nous offir à tous ce genre de choses. Il fallait que je l'avoue, j'avais réellement l'impression de tourner pour une caméra cachée. C'était tellement improbable cette histoire de tout nous offrir... Mais bon pour l'instant, je n'avais détecté aucune chose bizarre. A part bien entendu, cet hotel bien trop magnifique pour que ça ne cache pas quelque chose. On se serait presque cru dans un rêve. Tout était tellement splendide. Je bus une gorgée de mon champagne avant de me lever histoire de me dégourdir les jambes et puis, j'avais une terrible envie de voir la tête des gens qui étaient présents. Certes, j'avais déjà repéré quelques hommes attirants mais sincèrement, je m'en contrefichais, mon coeur était déjà pris et si l'un d'entre eux venait à m'aborder, je lui ferais la cosette mais sans plus. De toute façon cela ne risquait pas de m'arriver alors à quoi bon espérer... Quoi que, étant donné les circonstances, ça ne m'aurait pas étonnée. Je zigzaguais tant bien que mal entre les gens m'efforçant de ne pas trop les bousculer. Je ne tenais pas à me mettre des gens à dos dés le premier jour.

    J'avait toujours ma flute à la main et je me posais de temps en temps pour boire un coup puis reprenait ma marche afin d'être sur de ne connaître personne. Durant l'une de mes pauses, un homme assez distinguer vint me serrer la main. Il semblait assez sur de lui et il était assez charmand. Il se présenta comme le directeur de l'hotel et moi et bien je lui répondu simplement que j'étais l'une de ses clientes ce qui le fit rire mais j'avoue ne pas savoir pourquoi. Il n'y avait aucun humour la dedans. Enfin bref. Dans l'assemblée, je reconnus Rosalie... Mais que faisait-elle là et flanquée à ses côtés il y avait Allan... Il ne nous avait donc pas choisit par hasard, ce n'était pas possible... Je m'approcha d'eux avant de stopper net, surprise par le silence de plomb et la soudaine prise de parole d'Elliot. Je crois que j'avais même sursauté. Je ris seule de ma bêtises avant d'écouter ce qu'il avait à dire. Juste un message de bienvenue, je continua donc mon avancée vers ma meilleure amie et Alan... Je n'avais pas de mot pour le décrire, pour moi, c'était l'homme qui me rendait nerveuse, qui était magnifique et avec qui j'avais raté une belle occasion. Comme je m'en voulais de mettre endormie, qu'elle imbécile, qu'elle cruche ! Enfin bon, je mis ça de côté pour l'instant, ça ne servait à rien de me lamenter sur le passé !

    « Bon dieu, mais qu’est ce que tu fais là Rosalie ? », dis-je avec étonnement. Ce fut ma première phrase, je me dis ensuite que j'aurai tout de même pu lui dire bonjour, mais ce fut la première question qui me vint à l'esprit et je fis preuve de spontanénité pour une fois. Ma meilleure amie, toujours aussi jolie, toujours trop jolie, bien plus que moi et puis celle qui avait profité d'une nuit avec l'homme dont j'étais amoureuse alors que j'avais été forcée de les regarder faire des galipettes toute la nuit. Je m'en serrait bien passée mais je n'avais pu faire autrement. Je me retourna, afin de sourire bêtement à Allan, je ne fus même pas sur qu'il me vit, puis je revint à l'intéréssée en la regardant tel un professeur posant une question primordiale à son élève.
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Alan Osborne

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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration   TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration EmptyMer 1 Juil - 18:38

Comment exciter davantage Alan Osborne ? Le remballer sans ménagement. Savoir qu'il devait lutter pour obtenir ce qu'il voulait était bien plus excitant que lorsqu'il n'avait qu'à balancer un ou deux compliments à une fille ivre. Rosalie avait été dans le deuxième catégorie et se trouvait maintenant dans le première, ce qui la rendait encore plus attirante et bestiale. Ce côté sauvage et hautain était tout ce qu'il fallait pour le rendre accro en quelques mots. Plus elle lui résisterait et plus il aurait envie de la remettre dans son lit. Alan était ainsi ; déterminé à obtenir ce qu'il souhaitait et jamais découragé même par les remarques les plus acerbes. Ainsi, toujours penché derrière Rosalie, il sourit à sa première remarque. Elle l'avait reconnu sans même le regarder et devait donc garder un certain souvenir de lui. Certainement mauvais, certes, mais il savait qu'elle avait pris son pied cette nuit-là et imiterait avec plaisir ses gémissements si elle venait à prétendre le contraire. Le ton froid avec lequel elle s'était exprimée n'avait fait que la rendre davantage désirable. Qu'elle le méprise, il n'en serait que plus décidé à la conquérir. En vain, peut-être, mais ça restait amusant. La désirer pourrait être frustrant mais chacune de ses courbes en valait la peine. Et puis après tout, il l'avait déjà eue et il était certain qu'il était l'un des rares avec qui elle ait osé ce genre de dérapages avec cet air coincé et frigide qui cachait bien toute la personnalité fougueuse qu'avait dévoilé la jeune femme.

- Blondasse, peut-être, mais j'ai déjà vu plus gros.

Alan manquait souvent de tact et n'excellait certainement pas dans l'art de la séduction. Peu importait, avec Rosalie il aurait maintenant intérêt à trouver d'autres façons de la séduire que les gentils compliments. Elle était différente de toutes ses proies. Bien plus sauvage et inaccessible. Il ignorait comment il allait devoir se comporter pour la faire craquer - parce qu'elle craquerait - mais élaborerait certainement une stratégie d'attaque dans la soirée.

- Peu importe. J'en ai vu beaucoup mais je suis certaine qu'aucune d'entre elles n'a ton caractère et ta facilité à me rembarrer. Ca me plaît. Ca m'excite, même. Mais ça tu le sais déjà, pas vrai ? Tu résisteras pas bien longtemps, tu te souviens aussi bien que moi de cette nuit malgré l'alcool.

Et tout en disant cela, Alan s'était davantage penché à son oreille et rêvait d'attaquer son cou alors qu'il respirait son parfum. L'atmosphère hawaïenne n'inspirait que la luxure et pour faire simple, cru, et efficace, il était CHAUD BOUILLANT. Tellement qu'il n'avait pu s'empêcher de poser ses mains sur ses épaules pour les descendre et effleurer lentement ses bras. Quand tout s'arrêta. Putain. Il mit quelques secondes avant de comprendre qui était celle qui venait de les interrompre. Est-ce que Rosalie la traînait vraiment partout ? Ridicule. Le petit chien venait les emmerder et briser leur moment d'intimité. Elle n'avait pas été capable d'assurer cette nuit-là, peut-être voulait-elle sa revanche ? Trop tard. Alan n'avait plus d'yeux que pour Rosalie et même un plan à trois ne l'intéressait plus, puisque Amy n'aurait été qu'une entrave à leur échange passionné et sans pudeur. Elle, elle respirait la naïveté et avait tout de la vierge qui lui dirait d'aller doucement et de calmer son entrain. Alan ne changea pas de position et ne leva qu'à peine les yeux sur elle.

- Elle discute avec un ami, ça se voit pas ?
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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration   TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration EmptyMer 1 Juil - 20:13

    Rosalie n’aurait jamais dû aller à cette fête, jamais. Elle le regrettait amèrement encore aujourd’hui. L’idée de devoir le supporter rien que cinq minutes était déjà trop. Dieu comme elle s’en voulait, rien que pour elle déjà, mais également pour son amie, Amy qui n’avait pas été franchement contente de les entendre…toute la nuit. Cette pensée l’amena à tirer une grimace étrange pendant quelques instants. Pourtant, elle savait très bien qu’elle avait adoré, après tout il ne fallait pas le nier, c’était un bon coup, comme ils disent. Et puis, un écart cela pouvait arriver de temps à autre, alors pourquoi en faire tout un fromage ? Parce que c’était Rosalie. Cette fameuse Rosalie qui essayait toujours d’atteindre la perfection, de rester sage et diplomate dans toutes circonstances. Sa future carrière en prendrait un sacré coup si elle commençait d’aller dans le même chemin qu’Alan. Et puis, elle avait Ian maintenant, il était là pour la soutenir dans ses choix, et la tenir également en haut des rangs. C’est un jeune homme charmant, cultivé et intéressant. De plus, il est tellement adorable avec Rosalie, que l’idée de le tromper de la sorte la fit frissonner. Le jeune homme s’amusait toujours à lui tenir tête, sachant pertinemment qu’il arriverait à avoir quelque chose. Mais savait-il seulement à qui il s’adressait ? Si elle le voulait, Rose pouvait en faire de la vieille pâtée en un coup de téléphone. Et même, il n’y avait qu’à crier et certainement que plusieurs hommes galants se seraient portés volontaires pour l’aider. Alors pourquoi ne le faisait-elle pas ?

    « Toujours aussi délicat. » Un murmure discret, d’un ton las et détaché. Depuis le début Alan avait été comme ça, jamais il n’avait été très doux dans ses paroles. Bon, le fameux soir, c’était un peu normal, vu les circonstances, mais il n’avait même pas eut la délicatesse de s’excuser comme Ian l’aurait fait si cela lui serait arrivé. Certainement qu’il ne la draguerait jamais correctement, et qu’il continuera son petit jeu du chat et la souris jusqu’à ce qu’elle craque ; dans le bon sens ou pas. Le jeune homme commençait de la connaitre, il savait ses réactions et adorait sa façon de répondre, ce qui avait le don d’agacer cent fois plus la demoiselle. Comment fallait-elle qu’elle s’y prenne pour le faire dégager une bonne fois pour toute ? Il n’y avait peut-être pas de solutions à ce problème. Un problème increvable et emmerdant, qui avait osé poser ses mains sur ses épaules pour ensuite la caresser d’une manière très suggestive. La réaction de la belle allait être violente, pourtant elle ne fit rien, se contentant tout d’abord de froncer les sourcils, réfléchissant à une manière de l’éloigner. C’est alors qu’une jeune femme fit son apparition, qu’elle désigna alors comme son ange gardien ; Amy. Ce qu’elle faisait là, aucune idée. C’était bien étrange toutes les connaissances qu’elle rencontrait cette soirée, mais pour l’instant, ce n’était pas sa priorité. Un grand sourire heureux se dessina sur son visage. Rose se leva d’un trait et prit son amie dans les bras.

    « Amy ! Comme je suis heureuse de te voir ! J’allais te poser la même question mais, j’ai trop envie d’un autre verre, d’abord. » La belle se retourna vers son interlocuteur, un sourire machiavélique sur les lèvres. Elle allait gagner, il allait perdre, comme tout le monde voulant jouer avec elle. Bien évidemment, c’était grâce à son amie, Dieu comment elle allait la remercier. Après tout, elle savait très bien que la jeune femme avait Alan dans le collimateur. La remarque de celui-ci ne fit qu’envenimer son entrain, ne le lâchant plus du regard et vérifiant également de rester bien aux côtés d’Amy. « J’étais justement en train de dire au revoir à ce cher Alan. »
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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration   TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration EmptyVen 10 Juil - 14:56

« Mesdames et messieurs, mesdemoiselles, tout d'abord, bienvenue. Je m'appelle Elliot Wellington, et je suis le directeur de cet hôtel. Nous sommes ravis de vous recevoir ici, et espérons que vous profiterez de ce séjour d'un mois au maximum. Si vous avez besoin… »

Bla bla bla.. Matthew n’avait pas eut beaucoup l’occasion de se rendre dans ce genre d’hôtel luxueux au cours de sa vie, mais il s’était très vite fait à l’idée qu’un certain côté mondain y ressortirait abominablement. D’ailleurs, il lui avait suffit d’accorder de l’intérêt à des détails tels que la ponctualité exagérée de ce cher Elliot et la politesse extrême qui ponctuait son discours et animait ses propos, pour voir qu’il ne se leurrait absolument pas. De toutes manières, il n’avait pas l’intention de se laisser dépasser par ce genre de frivolités et comptait bien profiter à fond de ses vacances, comme l’encourageait dès lors le directeur à ses pensionnaires.
Matthew observa la petite foule des vacanciers, cherchant maladroitement quelque chose des yeux, non sans un sourire à demi inquiet peint sur le visage. Il faut dire qu’il ne connaissait pas grand monde à cette heure ci, mais, bien sûr, une de ses maigres connaissances d’il y a peu avait été la cible de sa maladresse. Et quelle maladresse ! C’est pourquoi il guettait la salle avec une anxiété non dissimulé, croisant logiquement le regard de quelques convives présent alors. Il remarqua prestement que toute l’assemblé avait fournit des efforts vestimentaires. Il se regarda pitoyablement. Alentour, de beaux apollons arboraient de somptueux complet, et, quoique pour l’occasion Matty ait fait un effort, il se sentait ridicule avec sa seule cravate nouée à la va vite autour de son cou. D’ailleurs, pas faute d’avoir essayer, sa chemise commençait à l’oppresser fabuleusement fermée sur son simple t-shirt superman. Sérieusement, dans sa chambre, il s’était presque fait un demi film en enfilant son minable costume sur le grand S qui barrait alors son torse. Oui, ne cherchait pas, Matthew avait toujours été un grand enfant dans ses attitudes du quotidien.
Il ramena brièvement son attention sur le directeur de l’établissement qui semblait achever son discours de bienvenue, avant de laisser échapper un bâillement sonore perceptible alentour, non sans oublier de se couvrir la bouche avec le revers de sa main, et enfin, il se détourna. A présent distrait par le buffet qui se trouvait derrière lui, non pas que cet Elliot ci l’ennuyait mais le voyage l’avait quelques peu mis en appétit, il afficha une mine pataude lorsqu’il découvrit devant ses yeux gourmands des.. crustacés, des canapés saumons et des crèmes de tons en veux tu en voilà. Malédiction. Pour faire court, si il y avait bien une chose que Matthew ne supportait pas c’était bien le poisson et ses dérivés. Pouah, il n’était pas une personne dîtes difficile je vous l’assure. Gobant, par exemple, les trois quarts d’une jello blue ou terminant les restes de pizzas aux chorizos à sept heures au petit déjeuné, il s’apparentait plus au cochon aspirateur qu’au minet chipoteur. Vraiment pas cool. Enfin heureusement, passé outre les assortiments de mer placés au devant du buffet, il se trouvait derrière le ponch des petits fours version saucisses qui lui irait parfaitement. Avec une certaine difficulté à arrivé à l’autre bout de la table, tel un gosse miniature rencontrant des difficultés pour s’emparer de la boite de bonbons en haut du placard, il s’efforça d’attraper l’objet de ses convoitises à semi en équilibre sur un pied. Sa main plongea alors vers le plat d’où il réussit à se munir d’un mini friand. De là, tout se passa très vite.. L’auteur de la mésaventure ? La cravate de Matthew. Déjà d’un statu proprement inutile, l’étranglant même quelque peu, elle tourna vinaigre pour se transformer enfin en pire ennemie de notre héro déchu : Trempant, littéralement parlant dans le ponch, l’individu ne s’en aperçut pas avant de brusquement retomber sur ses pieds. Ici, par un reflex inouï de sauvegarde d’une de ses rares chemises, l’homme effectua un brusque déplacement du bassin en arrière de sorte que sa maudite cravate pende dans le vide et déverse son poison à terre. Mais bien entendu, se serait niais de croire que l’affaire s’arrête là. Ahah oui. Le malheureux et son accessoire dégoulinant de mixture alcoolisée, par un rebondissement cruciale pour la blague, vint à heurter une personne de ses fesses très nettement postée en arrière. Une fraction de seconde plus tard, soucieux de ce qu’il avait engendré, l’homme bifurqua vers cette personne tout en s’excusant dans le même instant, avant de malheureusement se cogner à la table et de renverser un verre très près du bord qui s’écrasa, briser en trois morceaux, aux pieds de la dîtes personnes, avant de ne répandre son contenu, du champagne, sur le sol qui fut instantanément poisseux.. A voir qui l’est plus, entre ce sol et Matthew ? Je vous laisse le soin de le deviner. Rouge comme une pivoine, parfaitement embarrassé, c’est en se courbant finalement pour ramasser les bouts de verre que lui échappa des phrases confuses, haletantes… Pauvre garçon.

« Excusez moi.. Euh.. Par..Pardon. Ce n’était pas mon idée de bousiller vos chaussures, je vous pris de m’excuser.. Olala, vraiment navré…je.. »

Une grande inspiration relative à un souffle vint oxygéner son esprit alors qu’il levait les yeux vers sa victime, une triste mine navré déformant son visage de poupon anglais.
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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration   TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration EmptySam 11 Juil - 17:19

    Mon dieu, il venait de m'adresser la parole : « Elle discute avec un ami, ça se voit pas ? ». Bon d'accord, ce n'étais pas spécialement gentil mais néanmoins, il m'avait accordé sont attention, ne fus ce que deux secondes et demi, le temps de dire que j'étais en train de le dérangé... Ouais, ce n'étais pas si positif que ça finalement. Je le dérangeait... Il n'y avait donc aucune chance pour que Alan Osborne s'interesse un jour à moi ou bien serais-je, à ses yeux, toujours l'amie dérangeante de Rosalie ? Essayons de voir le positif dans cette histoire ! Il n'y en avait pas... mais si je suis sur que je pourrais trouver ! Il a prit conscience que j'existais et si je ne m'abuse, ce n'est pas quelque chose de négatif.
    Bref, le moment était mal choisi pour commencer à fantasmer, il était plutôt préférable que je repporte mon attention de Rosalie et d'ignorer sa remarque et le fait qu'il m'ait adresser la parole. Plus facile à dire qu'à faire dans mon cas. Je savais que c'était totalement stupide mais, lorsqu'il entrait dans mon angle de myre, il lui était presque impossible d'en ressortir à moins de déployer des efforts surhumain pour fixer mon attention sur autre chose.
    Je me détourna donc d'Alan afin de discuter avec Rosalie et cela tombait bien étant donné qu'elle semblait lui donné congé. A mon avis c'était plus la volontée de Rosalie plutôt que celle d'Alan mais je m'en fichais étant donné que j'essayais de l'ignorer, ce qui n'étais pas chose facile.

    Brusquement, Rosalie lui sauta dans les bras, c'est vrai que c'était très inatendu de la retrouver ici et que par conséquent, la même émotion qu'elle, sans doute, m'avait envahie et c'est même d'ailleurs pour cela que je la serra dans mes bras comme si je venais de retrouver un vieille amie perdue depuis longtemps. C'est vrai, ça faisait du bien de la voir, même si le fait qu'elle soit avec Alan m'avait quelque peu agacé. « Amy ! Comme je suis heureuse de te voir ! J’allais te poser la même question mais, j’ai trop envie d’un autre verre, d’abord ». La peur de ne pas retrouver quelqu'un que je connaissait c'était à présent évanouie et j'étais prête à lui faire le moindre de ses caprices tellement le bonheur de la voir m'emplissait.
    « T'inquiète, je vais te chercher un verre, j'en profiterai pour remplir le mien ! », je lui fis un clin d'oeil et partis en direction du buffet cherchant du regard quelque chose à boire. Il y avait tout d'abord du ponche posé en plein milieu de la table remplie d'amuse gueule mais aussi, sur un coin de table, plusieurs bouteille de champagne. J'hésitait. Le champagne était un bon choix pour fêter un évènement ainsi que le ponche, néanmoins ce dernier faisait beaucoup plus étudiant au bal de fin d'année. J'opta donc pour le champagne, après tout c'était la fête et lorsqu'on débouchait une bouteille de cet alcool, généralement c'était pour un heureux évènement, hors gagner des vacances était un fait on ne peut plus heureux ! Je prit un nouveau verre pour Rosalie, je n'avais pas prit le temps de regarder si elle en possédait déjà un et je remplis le mien. Ensuite, je revint à la table, prit une nouvelle chaise et m'assit au côté de Rosalie.
    « Et voilà, champagne bien frais ! »


    HJ: Post médiocre, sorry =S
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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration   TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration EmptyDim 19 Juil - 18:10

[Bon je préviens, j'ai la flemme de relire mes messages précédents, alors il se peut que je me répète fortement, hum. Ah, et ce sera franchement mauvais ^^']

Les filles qu'Alan réussissait à se serrer - car oui, il y en avait - étaient toutes du même genre. Potables, un peu niaises, et souvent bourrées. Rosalie était bien différente. Certes, elle avait été elle aussi totalement ivre, mais elle était plus que potable et loin d'être niaise. Elle avait un caractère bien plus trempé et particulier que ses conquêtes et c'était sans aucun doute ce qui provoquait cette trop forte attirance. Alan et Rosalie ne s'étaient vus qu'à cette soirée et dans cet hôtel, et pourtant il avait déjà cerné ce besoin de paraître sans arrêt parfaite aux yeux des autres. Sa tenue en était la preuve. Mais comme toutes ces personnes lisses, elle ressentait parfois le besoin de se lâcher et de se désinhiber. Cette nuit plus que torride en avait été la preuve et elle aurait forcément envie de la renouveler, uniquement pour s'éloigner un peu du droit chemin et remettre un peu d'excitation dans sa vie. Voilà. Alan était sûr de lui. Il allait être à nouveau celui qui allait la dévergonder le temps d'une nuit et lui faire regretter cet écart le lendemain. Encore une fois leurs corps s'emboîteraient et elle deviendrait accro à son manque de maturité et de tact. Alan n'était pas si bête. Les filles trop parfaites adoraient se décoincer de temps à autre, et jouer le rôle du décoinceur lui conviendrait à merveille. Il lui arrivait d'espérer être plus qu'un plan cul, mais avec Rosalie il se sentirait forcément combler. Sa beauté froide venait de réveiller tous ses instincts primaires et il mourrait d'envie de lui arracher ses vêtements alors que ses mains glissaient sur ses bras. Et elle ne disait rien, ne le repoussait pas. Elle aussi souhaitait plus que tout baisser sa braguette et être prise tout de suite dans la pièce où étaient entassés les serviettes de bain sales. Naturellement. Il aurait certainement relancé sa proposition et tenté de lui faire à nouveau réaliser qu'elle avait envie de lui si le chienchien frigide de Rosalie n'avait pas pointé le bout de son nez pour faire cesser toute son entreprise peu subtile de séduction. A quoi bon se la jouer subtil et lover, de toutes façons ? Alan n'était pas un fin séducteur et passer par quatre chemins pour arriver à ses fins ne l'intéressait pas. Un défi comme Rosalie était certes plus qu'attrayant mais élaborer une technique de drague digne de Don Juan était inutile et représentait une perte de temps. Alan était cru, toutes les filles le savaient, et certaines ne semblaient pas s'en plaindre. Et c'était très certainement ce qu'il fallait à Rosalie. Les mecs qui lui faisaient la cours essayaient certainement d'obtenir le premier baiser sur la joue après six mois à coup de bouquets de fleurs et de baise-main. Très peu pour lui. Il était forcément l'opposé de son copain si elle en avait un et représentait tous ses interdits, et donc tout ce dont elle avait besoin pour rendre sa vie plus intéressante.

Alan fixait Amy sans sourire, attendant qu'elle comprenne qu'elle n'était pas la bienvenue et interrompait un moment de haute importance. Mais visiblement elle était bien trop cruche pour s'en rendre compte et faire preuve d'un minimum de subtilité. Quel pot de colle inutile. Elle était restée dans la chambre ce soir-là, sans rien faire, à côté d'eux. Maintenant elle venait à nouveau se scotcher à son amie et les empêchaient de recommencer la chose sans elle limitant leur liberté de mouvements à leurs côtés. Par chance elle sembla être secouée d'un éclair de lucidité et fit preuve d'un soupçon d'intelligence en se barrant pour aller chercher des verres. Dieu merci. Pendant leur instant retrouvailles, Alan était resté debout à fixer Rosalie droit dans les yeux, un sourire malicieux collé à ses lèvres. Il n'avait même pas détourné ses yeux pour les poser sur sa copine. Son regard ne cachait en rien ses intentions et voir que Rosalie ne voulait pas flancher non plus était révélateur qu'elle adorait déjà elle aussi ce petit jeu.


- Je pensais que tu avais au moins compris qu'avoir envie d'un autre verre en ma compagnie était une mauvaise idée lorsqu'on souhaite me dire au revoir. A moins que tu choisisses l'excuse du "J'étais trop bourrée" à chaque fois que tu commets un écart de conduite et que tu sois simplement en train de te mettre en condition pour tout à l'heure. Dans ce cas-là tu devrais arrêter de te faire du mal. On est plus à New Haven, tu as le droit de te lâcher au pieu avec moi, et personne ne saura que la parfaite Rosalie McKinney a à nouveau pris son pied avec l'être répugnant que je représente aux yeux de tes camarades. Et je pense qu'il est inutile de te dire que je te lâcherai pas tant que tu n'auras pas laisser tes pulsions contrôler ton corps. Être dans le même hôtel devrait faciliter la tâche.

Son monologue terminé, Alan s'approcha à nouveau de Rosalie, jusqu'à être quasiment collé à elle.

- Maintenant je tiens à dire que cette robe est un appel à la débauche et ne demande qu'à être retirée. Frappe à la chambre de 229 quand tu auras compris que résister est inutile et je me ferai un plaisir de m'occuper de son cas et du tien

Alan eut à peine le temps de prendre la taille de Rosalie pour la serrer contre lui. Amy était déjà de retour et il dut la lâcher et se reculer. Quelle grosse chieuse.

- Tu ne m'en as pas amené ? Je compte pas partir. J'ai pas pensé à ramener mon meilleur ami qui me suit partout, moi. On pourrait faire un joli trio. C'est pas comme si c'était la première fois.
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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration   TOPIC COMMUN # 1. : Inauguration EmptyLun 20 Juil - 23:30

Spoiler:

[Deudiou, j'ai eu trop de mal et du coup c'est réellement naze. Callie me pose quelques soucis, mais j'espère réussir à me rattraper au prochain, parce que là je commence à avoir sacrément honte...Embarassed]

Callie continuait d'avancer à travers l'hôtel la tête baissée, sans se soucier des vacanciers trop bien apprêtés ou alors profondément beaufs qu'elle pouvait bousculer. Elle ne savait même pas où elle souhaitait aller, mais peu importait tant qu'elle était loin des conneries de sa soeur, et surtout de William. Il n'était revenu que depuis quelques heures et déjà il l'obsédait. Elle n'était plus amoureuse et ne le considérait à présent que comme un être dégoûtant et horrible, et pourtant elle ne cessait de ressasser la scène de leurs retrouvailles et surtout celle de leur rupture. Elle se sentait à nouveau aussi vulnérable qu'elle l'avait été et même la présence de Kyle ne pouvait rien y changer. Elle se sentait surtout stupide d'avoir été retournée au point de vouloir perdre son habituel self-control face à Bonnie et limite égoïste à vouloir rester seule depuis le début de l'après-midi alors que Kyle ne devait pas supporter l'idée qu'elle ressente justement ce besoin après avoir vu son ex, si on pouvait encore considérer que William et elle avaient déjà été un couple. Le revoir l'avait chamboulée et il était hors de question que Kyle s'imagine des choses comme des sentiments amoureux toujours présents. Le seul qu'il provoquait encore chez elle était l'envie de gerber. Callie avait fait beaucoup d'efforts sur elle-même pour Kyle et que leur histoire fonctionne, et il était hors de question qu'elle cesse et que cet être répugnant vienne gâcher leurs vacances en provoquant une crise conjugale dès le premier jour. A quoi bon passer la soirée seule à le hair et à mépriser Bonnie ? Elle se trouvait dans ce lieu paradisiaque uniquement pour Kyle, et alors qu'elle quittait le Moonlight, il semblait à ses yeux être le seul à pouvoir ôter cet air renfrogné de son visage à coup de blagues absolument pas drôles pour lui faire oublier toute cette journée. Il était fou de voir tout ce qu'une mini-engueulade avec votre soeur pouvait vous faire penser. Maintenant, elle voulait uniquement profiter de leur chambre loin des indésirables, et tant pis si ils devaient aborder le sujet William plus en profondeur. Le lendemain tout irait pour le mieux. Déjà elle se sentait moins agacée à mesure qu'elle avançait parmi les corps pour retrouver la nouvelle chambre qu'on leur avait attribué. Bon, son optimisme allait très certainement vite disparaître, mais pour l'instant elle venait d'entrer dans une phase de positive attitude. Jusqu'à ce qu'un boulet se cogne contre elle et renverse son champagne sur ses pieds. En effet, la phase positive ne dura pas. La maladresse incarnée venait de rentrer en cohésion avec elle alors qu'elle détestait enfin un peu moins le monde et l'envie de le tuer se fit forte. Elle avait quitté Bonnie depuis trop peu de temps et l'envie de passer ses nerfs sur quelqu'un resurgit d'un coup alors qu'elle sentait le champagne pénétrer dans ses Converse et attaquer pernicieusement ses chaussettes. Su-per. Rester positive, ne pas céder aux pulsions et enrouler sa cravatte autour de son cou. Callie souffla longuement alors que le maladroit se confondait en excuse et ferma les yeux un instant. Elle n'était pas Bonnie et était celle qui n'avait pas hérité du gêne "vilaine garce à tendance catin des bois" de leur grand-mère, après tout. Finalement, elle baissa les yeux vers ce garçon alors qu'il finissait ses excuses.

- Matthew.

Surprise, surprise. Callie aurait pu reconnaître ce visage parmi mille autre. Pourtant il n'avait rien de bien original. Mais le seul copain que sa soeur avait réussi à garder plus de deux jours devait forcément garder une énorme place dans sa tête. Elle ne l'avait vu qu'une fois alors que Bonnie avait daigné le sortir discrètement de Boston et le présenter rapidement à sa famille. Il lui avait donné une impression si différente des autres garçons avec qui Bonnie était sortie qu'elle n'avait pu qu'être ravie pour elle et déçue lorsqu'elle avait appris leur rupture via Facebook. Matthew paraissait bien plus tendre et intelligent que tous les garçons insipides que Bonnie avait eu l'habitude d'allumer. Que leur couple dure si longtemps avait été plus que surprenant et leur séparation prévisible, bien que dommage. Bonnie ne pouvait pas se caser durablement à son âge à l'époque avec son caractère et sa façon d'être. Matthew était peut-être arrivé trop tôt, même s'il avait forcément bonifié sa soeur quelque part. Rester à trouver où, puisqu'elle avait repris ses anciennes habitudes très rapidement. Le voir lui arracha un sourire, simplement parce qu'il était le seul à qui elle n'avait rien à reprocher ou qu'elle ne craignait pas ce soir-là. Et puis finalement ses excuses maladroites et sa tête de chien battu le rendaient bien moins détestable que si le coupable avait été quelqu'un d'autre.

- C'est pas grave. Hawaii est la seule destination de vacances en vogue ou quoi ? Tout le monde est là, ça devient presque effrayant...Tu te souviens de moi ?

Callie se baissa pour l'aider à ramasser les bouts de verre alors qu'un cercle de touristes amusés par la catastrophe se formait autour d'eux. Il lui fallut un cours instant pour réaliser la stupidité de sa question. Il aurait certainement pu ne pas se souvenir d'elle si elle n'avait pas le même corps que sa soeur, l'air vicieux et les habits de pétasse en moins.

- Oui, normal. T'en fais pas pour mes chaussures, c'est rien, je suis pas plus adroite que toi. Je suis contente de te voir, aussi.

Aussi bizarre que cela puisse paraître, Callie était sincère. Même si leur rencontre avait été brève, il lui avait paru étrangement sympathique pour un copain de Bonnie, et il ne pouvait que lui être bénéfique quand l'affreux peuplait les lieux.
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