| | | you infected me to diamonds, i took all your shit. - capricia harley ahrens. |  |
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| Sujet: you infected me to diamonds, i took all your shit. - capricia harley ahrens.  Sam 20 Juin - 2:57 | |
| Exp. 6.2.6, carnet de bord n°4 ; vacanciers (pp. 01-102)  I. Fiche d'observation
[#] Expérience 6.2.6, Sujet n°286.
• Etat Civil : Capricia Harley Ahrens, dix-neuf ans, née un certain 6 février, de groupe sanguin O-, fille unique, célibataire, anciennement fiancée.
• Lieu d'Habitation : Cinquième Avenue, New York City, New York District, Etats-Unis
• Et son sourire s'efface, bientôt remplacé par les larmes qui se fixent sur son visage de porcelaine.
tolérante, détachée, excessive, extrême, possessive, manipulatrice, calculatrice, joueuse, provocatrice, extravertie, hypocrite, cynique, bornée, attachante, complexe, capricieuse, intelligente, rusée, cultivée, charismatique, colérique, nerveuse, originale, décalée, surprenante, artiste, dédaigneuse, froide, mesquine, sadique, tordue, légèrement autodestructrice, enjouée, dynamique, volage, insouciante, responsable quant il s'agit des autres, séductrice, difficile
• Observations : Père souffrant d'un trouble de la personnalité schizoïde, mère d'un trouble histrionique et d'apophénie, Capricia est selon son psychologue sujette aux crises d'hystérie, à la spasmophilie, et possèderait un affect des plus touchés, considérablement désorienté, bancal, instable : elle s'attache rarement et n'est capable de le faire que de manière démesurée, montre autant d'élans de bienveillance que de poussées de sadisme. Cependant, elle recherche incessamment les plaisirs de la chair, mais pas avec n'importe qui - elle préfère les amitiés améliorées -, et a énormément besoin d'attention bien qu'elle soit loin de le montrer. Elle possède cette peur permanente de la trahison. Elle a renié ses parents : se moque ouvertement de sa mère et cherche à enterrer son complexe d'Oedipe - ou d'Electre, selon votre bon plaisir. Considère les objets de ses relations, qu'elles soient amoureuses ou amicales, comme des jouets dont elle se lassera bien vite, elle prend puis jette, change sans cesse les règles selon son bon vouloir. Elle est très exigeante, et place sans cesse la barre plus haut : on l'ennuie autrement. Elle se plait à détruire ceux qu'elle trouve stupides. Les seules relations sincères qu'elle peut envisager sont autodestructrices. Plus attachée à la chasse qu'autre chose : elle peut s'imaginer tenir à quelqu'un lui résistant avant de découvrir qu'il lui importe peu une fois acquis. Elle a cherché à se persuader qu'elle pouvait être stable l'an passé : elle s'est lancée dans une relation sérieuse avec un riche héritier de l'Elite new-yorkaise : attentionné, intelligent, cultivé, sérieux, sincère, l'époux modèle, le gendre parfait. Les mots qui lui vinrent à l'esprit immédiatement après furent : fade, ennuyeux, narcissique, érintant. Mais elle tint bon, déterminée. Ils se fiancèrent, elle avait trop bu ce soir-là, comme beaucoup d'autres, et accepta. Un mois plus tard, elle organisait toute une mise en scène pour qu'il la découvre "accidentellement" en train de le tromper. Cela fait deux mois, et elle s'est exilée ici depuis ce temps : vivant au jour le jour, elle ne sait exactement quand elle compte repartir.
• Conclusion : Lindsay Lohan
II. Hors-JeuPseudo, Âge : Carpe Diem, 17 ans Code du réglement : - Spoiler:
love is in the air si ce n'est pas heart of glass (:
Présence sur le forum : à chacun de mes passages sur l'ordinateur. Comment avez vous découvert le forum : par Bazzart Avis, suggestions ou autre : Nope
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| | Sujet: Re: you infected me to diamonds, i took all your shit. - capricia harley ahrens. Sam 20 Juin - 12:28 | |
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| | Sujet: Re: you infected me to diamonds, i took all your shit. - capricia harley ahrens. Sam 20 Juin - 13:57 | |
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| | | | Grace C. Windsor
SpoiledBritishYouth # Well, can you tell me why, you're so stuck up ?
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| | | | | Aaron Jacobs
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| | Sujet: Re: you infected me to diamonds, i took all your shit. - capricia harley ahrens. Sam 20 Juin - 15:06 | |
| Encore bienvenue, en effet t'avais raison, elle est légèrement tordue  | |
| | | | Cassy Hunter
I dont want no one to squeeze me - They might take away my life
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| | Sujet: Re: you infected me to diamonds, i took all your shit. - capricia harley ahrens. Sam 20 Juin - 18:30 | |
| Bienvenuuue, j'aime beaucoup l'observation de Capricia  | |
| | | | Invité
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| | Sujet: Re: you infected me to diamonds, i took all your shit. - capricia harley ahrens. Sam 20 Juin - 19:34 | |
| Wouw, merci ♥
J'ai longuement hésité pour la célébrité, et mon choix a fini par se porter sur Lilo bien que je l'aie également actuellement pour un autre personnage, car c'était celle que j'imaginais effectivement le mieux pour aller avec Capricia x)
Le sujet est parfait :'D
- Spoiler:
La pluie battait son plein sur New York, les parapluies tendaient leurs piques vers le ciel, les visages se confondaient les uns aux autres, drapés des ombres du tissu qui se reflétaient sur leur visage, les pas s'accéléraient, si bien que vous faisiez face à des new-yorkais encore plus pressés que d'habitude, chose lui paraissant tout à fait invraisemblable. Les enseignes se mêlaient les unes aux autres, points de lumière dans le brouillard que l'eau formait, rayant le paysage. Elle se précipita vers un trottoir, les cheveux dégoulinants des larmes du ciel, Shot Down in Flames dans les oreilles, elle se rendait compte que son haut blanc devenait dangereusement transparent, et pourtant elle ne parvenait pas totalement à haïr cette pluie qui s'écoulait sur elle comme le courant du ruisseau, jusqu'à ce qu'on ne la bouscule violemment, un porc avoisinant la quarantaine, quatre-vingt dix kilos environ, des lunettes rondes et un costume bon marché.
« Tu pourrais pas faire attention où tu vas, connard ?! »
Il s'était à peine retourné, ne s'était pas excusé, et elle commençait à comprendre qu'elle en avait définitivement sa claque de New York, que sa seule envie était de quitter ces snobs insupportables, bien trop centrés sur eux-mêmes et bien trop peu divertissants. Elle avait envie de renouveau, de soleil bien que la chaleur l'insupporte, de cocktails qu'on sirote au bord de l'eau, de bains de minuit, de voir le reflet de la lune sur l'eau glissante, et de discuter. Pour la première fois de sa vie, Capricia Harley Ahrens avait envie de discuter. De bavarder, de sortir des tirades sans queue ni tête tout en sachant que la personne face à elle l'écoutait. Et Dieu, si elle était également capable d'entrer dans son délire tridimensionnel, elle se mettrait à prier la Vierge Marie chaque soir.
« J'en suis tout à fait capable. » C'était ce qu'elle avait répondu à son psy, un an plus tôt, au sujet de ses capacités à se maintenir dans une relation sérieuse. Il fallait dire que Capricia détestait admettre ses torts, qui plus est face à un individu tel que Mrs. Gardner, les lunettes écaillées en forme de demi-lunes dissimulant ses yeux pâles, la figure tiraillée par les années, certes, mais qui semblait n'avoir jamais vu naître pour autant de quelconque beauté, son haleine fétide et ses hochements de tête incessants qui vous rendaient dingues. Mais sa mère avait tenu à ce qu'elle aille la voir, et Mrs Gardner la jugeait comme un cas « très intéressant ». Effectivement, quand on était la digne descendante de parents psychopathes tous deux atteints de troubles comportementaux, comment vouliez-vous ne pas finir un minimum névrosée ? C'était comme ça qu'elle s'était lancée là-dedans. Tout avait commencé là. Ça avait été le début de la fin, l'élément déclencheur de son ennui – car jamais elle ne s'était tant ennuyée, Dieu. Son père lui avait présenté le soir-même cet être totalement intemporel qu'était Sullivan – même son nom ne lui plaisait pas particulièrement -, sans grand espoir pourtant – sa fille en avait violemment jeté quelques dizaines auparavant, et à vrai dire il s'en moquait bien, elle pouvait bien ruiner sa vie si cela lui plaisait, il ne partageait avec elle que les liens du sang. Elle avait fait un effort, l'avait à sa grande surprise trouvé cultivé et élégant, et surtout, surtout, elle s'était vue renaître en ses yeux telle une jeune femme admirable – ce qu'elle n'était absolument pas, mais c'était toujours touchant de voir qu'on pouvait encore le croire.
Elle avait extirpé son cellulaire de sa poche à une vitesse impressionnante, et son texto avait été rédigé de la même manière : « Tu passes me chercher à 07:90 pm ? Réserve une table Jean-Georges. ». Bien rapidement, Sullivan s'était montré infect. Attentionné, mais trop, cultivé, mais trop – il aimait étaler ça comme la confiture sur une tartine, attaché, mais trop, parfait, mais trop – elle se sentait terriblement dépaysée. Un taxi s'arrêta enfin et elle s'empressa de s'engouffrer dans la voiture jaune et noire, et de retrouver la chaleur humide de son intérieur – un passant trempé avait déjà dû y pénétrer auparavant. Elle balança son adresse, et se mit en quête d'un numéro intéressant au creux de son répertoire. 18 prénoms commençant par A, 7 à B, 20 à C, et son cobaye répondait au nom de David.
« David, mon chou, tu fais quoi là ? Je viens de passer chez Nobu, mais je crois que j'ai un peu trop commandé pour une personne. Ca te dit de passer à l'appart' ? »
DAVID – Bien sûr, j'arrive ma belle.
« T'es un ange. »
Un sourire vainqueur naquit sur ses lèvres, alors qu'elle intimait au chauffeur : « Ah, arrêtez-vous chez Nobu avant s'il vous plaît. »
07:00 pm. Elle était entrée trempée, aux côtés de David qui était arrivé pile au même moment. Leurs rires se mêlaient, le sien, cristallin, et celui de son invité, plus rauque. Les odeurs de la bouffe de chez Nobu commençait déjà à envahir le large salon, elle ne faisait plus attention à la décoration qu'elle avait réalisé elle-même dans ce symbole de son indépendance : ses parents le lui avaient offert pour ses seize ans, ravis de la voir faire ses bagages. Leur seule condition avait été de maintenir des déjeûners familiaux réguliers, et sa présence aux dîners et évènements importants de la vie de la haute. Le silence avait remplacé l'explosion de leur joie commune, et elle avait cru bon de le rompre alors que leurs regards se plantaient l'un dans l'autre, cliché qu'ils nourrissaient intentionnellement, car ils savaient aussi bien l'un que l'autre qu'ils ne couvaient pas une once de romantisme. La séduction avait seulement toujours été de mise.
« Je vais me doucher. »
Et elle s'était dirigée vers la salle de bains, s'interrompant au dernier moment dans sa course, la main posée sur l'entrebaillure de la porte, comme dans un film à l'eau de rose évidemment de mauvais goût, ou ces films pornos à suspens qui ne se faisaient plus tant, frôlant le simple érotisme.
« Elle est assez grande pour deux, si tu veux. Tu risquerais de sentir le chien mouillé, je ne voudrais pas que ça arrive. »
Un sourire gourmand s'emparait de ses lèvres, et elle pénétrait dans la salle de bains avant même de s'être assurée qu'il la suivrait – comme si elle pouvait en douter.
7:30 pm.Trois coups successifs avaient été cognés contre la porte. Elle s'était extirpée du lit et avait enroulé autour d'elle la serviette qu'elle avait plus tôt abandonnée sur le sol, pour aller ouvrir, découvrant sans surprise Sullivan sur le palier.
SULLIVAN - Capricia ?
« Dieu, il est déjà sept heures trente ? »
SULLIVAN – Qu'est-ce que tu fais avec une serviette autour de toi alors que tu es parfaitement sèche ?
« J'essayais de comprendre les nudistes. C'est plutôt relaxant, en fait, tu sais, se balader à poil dans son salon... »
DAVID – C'est qui ma belle ?
Capricia grimaça, faussement confuse, alors que le visage de Sullivan, déjà inquiet, se décomposait sous son nez. Elle tentait de ne pas dévoiler la saveur de sa victoire en laissant paraître un sourire fier sur ses lèvres, et continuait de se mettre dans la peau de son personnage, pour un instant encore.
SULLIVAN – A poil dans ton appart, hein ?
C'était trop. Ca la rongeait, sa mesquinerie et son sadisme surgissaient avec violence, et elle ne demandait plus qu'à lui porter le coup de grâce. Elle avait d'abord voulu éviter de le blesser, mais maintenant qu'elle le voyait là, tel un moineau effrayé, empli d'incompréhension, prêt à chialer – oui, vous avez bien lu, elle ne tenait plus sa langue.
« Ecoute, chéri, tu pensais vraiment qu'une fille comme moi pouvait rester fidèle à un garçon comme toi ? »
SULLIVAN - …
« Oh, je suis désolée. Je pensais pourtant que tu n'y songeais pas un instant. Que ce n'était que pour la gloire, ou quelque chose dans ce goût-là. Tu sais, une répétition du couple de nos parents : hypocrite, tout miser sur le paraître, juste sembler être le couple modèle, quand l'amour ne nous a pas gagné une seule seconde. C'est ce qui nous attend après tout, non ? »
SULLIVAN - …
« … D'accord. Dans ce cas désolée, si c'est une princesse que tu cherches, tu n'as pas frappé à la bonne porte. »
Et elle avait laissé tomber sa bague de fiançailles sur le sol, avant de loui claquer la porte au nez. Son regard avait glissé sur le corps d'éphèbe de David, qui se tenait à présent devant elle.
« On reprend ? »
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| | | | Aaron Jacobs
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| | Sujet: Re: you infected me to diamonds, i took all your shit. - capricia harley ahrens. Sam 20 Juin - 19:43 | |
| J'adore ce perso, et c'est super bien écrit  J'te valide bien sûr, elle ferait un bon cas à étudier pour les scientifiques celle-là | |
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| | Sujet: Re: you infected me to diamonds, i took all your shit. - capricia harley ahrens. Sam 20 Juin - 20:02 | |
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| | | | Grace C. Windsor
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